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Alasky
350 abonnés
3 402 critiques
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3,5
Publiée le 15 octobre 2024
On dirait que ce film a été descendu par les critiques, pourtant en ce qui me concerne j'ai passé un bon moment, le scénario est simple mais efficace, il y a des touches d'humour et d'émotions, juste ce qu'il faut pour en faire un film divertissant avec des personnages attachants.
Avec son film, Josiane Balasko a raté quelque chose. De part son jeu qui au lieu d'attendrir, devient lourd. De part un scénario léger et convenu. Michel Blanc est bien en place dans son rôle de pharmacien bougon. Mais une fois spoiler: qu'il a pris des ecstasies , la qualité de son interprétation chute. Cela en devient grotesque.
Oh que c'est mauvais. On sent une réelle envie de bien faire, et notamment de faire passer un message de bienveillance à l'égard des personnes souffrantes. Mais autant ça fonctionnait parfaitement pour Le 8ème jour, autant la prestation de Dustin Hoffman était merveilleuse dans Rain Man, autant celle de Josiane Balasko est une pure catastrophe. Ses mimiques surjouées, sa coupe de cheveux improbable et sa façon de parler dérangent plus qu'elles ne touchent. Une erreur de parcours qui prouve que même avec des bons sentiments ça ne marche pas toujours.
C’est prendre un sacré risque de vouloir incarner un personnage handicapé mentalement ; soit on livre une prestation époustouflante soit on est proche du ridicule. Josiane Balasko s’implique grandement dans Demi-sœur (logique vu qu’elle en signe aussi la réalisation) mais son film est vraiment « Too much« . Son interprétation de Nénette devient vite insupportable mais en plus de ça, on n’est pas épargné par la caricature que ce soit au niveau des personnages (Ah ces rockers !) ou des situations. Seul point positif dirons-nous la participation de Michel Blanc qui ne peut toutefois pas sauver cette comédie destinée à sombrer et pas qu’à moitié !
Le film n'est pas ennuyeux, je ne puis mettre une trop mauvaise note. Mais Balasko joue vraiment trop mal les handicapées mentales pour amuser ou émouvoir. Elle aurait dû observer des personnes atteintes de ce genre de syndromes, dans une institution spécialisée, peut-être, pour pouvoir se montrer crédible. Car dans ce film, elle n'a pas l'âge mental d'un enfant de huit ans, mais plutôt de quatre, et c'est vraiment très agaçant. Bref, j'avais tout le temps envie de lui coller des claques, cela m'a quelque peu gâché le film. Pour le reste, c'est exactement comme toutes les autres comédies. Le happy-end attendu depuis le début, niaiseux au possible. Blanc n'est pas mal dans son rôle, mais ça ne suffit pas à compenser la très mauvaise prestation de Balasko.
A l’exception de « Gazon maudit », lorsque Josiane Balasko passe derrière la caméra cela n’a jamais donné rien de bon. Avec « Demi-sœur », sorti en 2013, la règle se confirme. Dans cette comédie, une femme simple d’esprit et orpheline (la réalisatrice elle-même) découvre qu’elle a un demi-frère (Michel Blanc), un pharmacien acariâtre et aigri. Leur rencontre est l’occasion d’une prise de conscience comportementale. Bref, en raison d’un scénario très convenu, exception faite de la séquence sous l’emprise d’ecstasy, il n’y a pas grand-chose à retenir de ce divertissement léger.
Certes ce film n'est pas un chef-d'oeuvre. Mais, j'ai passé un franc moment de détente en le voyant. C'est une comédie simple, drôle et très touchante. Josiane Balasko excèle. Les critiques m'apparaissent souvent sévères mais je les respecte.
Tellement joli ce film ! J'ai adoré ! Il met du baume au coeur ! Pourquoi ne pas prendre la vie simplement sans artifice , juste avec de petits bonheurs , des câlins, la Nature et les sourires . Ça fait tellement de bien !
4 561 abonnés
18 103 critiques
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4,5
Publiée le 13 septembre 2020
Demi-sœur mêle inextricablement l'hilarité et le rire incontrôlable au pathétique, au chagrin et à la profonde tristesse. C'est une montagne russe émotionnelle. Une minute nous pleurons sur point les choses sont tristes, et la minute suivante nous pleurons de rire. La mise en scène de Balasko est si professionnelle et inspirée qu'elle est juste comparable a Agnès Varda en termes de talent de réalisatrice. Elle connaît toujours le bon angle, le bon cadre à quelle distance aller et quand Nenette devrait faire une grimace et se mettre à pleurer comme un enfant. Le film n'est jamais un instant forcé ou artificiel, mais il est toujours une impression convaincante et authentique. L'histoire commence lorsque la mère de Nenette est décédée elle est laissée seule et la maison doit être vendue. L'assistante sociale la met dans une maison où ils veulent emmener sa tortue. Alors elle s'enfuit et se met à marcher vers la ville d'Angers qui est distante de très nombreux kilomètres. Le scénario est très ingénieux et fonctionne très bien. Une merveilleuse performance est donnée par Michel Blanc en tant que frère. Il est rare de trouver un tel mélange habile de pathétique et de comédie dans un film. Si elle avait été faite en Amérique cette histoire se serait dissoute dans une mer visqueuse de sentimentalité et de burlesque, et par conséquent aurait échoué lamentablement. Mais les Français sont plus sophistiqués que cela. Josiane Balasko a réussi. C'est un film vraiment merveilleux et édifiant...
Josiane Balasko a voulu délivrer un message fort par la comédie sur ce sujet De société particulièrement complexe. Elle rend un hommage des plus respectueux aux personnes en situation de handicap mental, qui sont toutes uniques. Elles sont encore malheureusement perçues au travers de préjugés poussiéreux et absurdes mais qui persistent. Il n'y a qu'à lire certaines critiques acerbes de la presse sur ce film parlant de guimauve et de bluette...Quelle méconnaissance ! comment peut-on juger sans maîtriser le champ du handicap. Le binôme avec Michel Blanc fonctionne parfaitement. Très bon choix musical.
Demi-sœur un film très touchant sur le sujet de l handicap. Josiane Balasko signe un film bouleversant avec quelques rires . Ça fait du bien de revoir le duo balasko/blanc. Une réussite