Avis sur Dark Skies

Petit budget, mais excellente tenue pour Dark Skies. Il confirme en tout cas le talent du producteur Jason Blum pour dénicher des histoires surnaturelles qui font mouche ! Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.

Un bon film angoissant, qui nous tient en haleine du début à la fin. Une réalisation de plus sur le thème des extraterrestres mais qui ne montre rien et qui prend le parti de jouer sur l'ambiance, le suggéré, se démarquant ainsi des films de science-fiction classiques et se rapprochant davantage de "Signes" de Shyamalan ou de la série "X-Files". Une réalisation bien ficelée et mystérieuse, qui propose également une fin réussie.

Après "Paranormal Activity" (2007), "Insidious" (2010) ou "Sinister" (2012) le producteur Jason Blum fait équipe avec le réalisateur des mauvais "Légion" (2009) et "Priest" (2012) pour un film au spitch éculé dans le genre SF, celui d'enlèvements extraterrestres. La petite originalité en plus étant le mixte avec le sous-genre de la maison hantée... En gros la nouvelle équipe se fait une équation du genre "Signes" de Shyamalan + "Paranormal activity" + une dose de "X-Files" et de ... "Dark Skies l'impossible vérité" série de 1 seule saison concurrente éphémère de "X-Files"... Bref nous voilà au sein d'une famille ricaine bon teint qui se retrouve face à des évènements étranges avant de comprendre et de croire au fait que des aliens semblent exister. Le premier constat est que pour cette famille Scott Charles Stewart (qui est aussi scénariste) n'a pas été inspiré, accumulant tous les clichés de la famille type (papa est cadre et s'est fait viré non pas par sa faute, ils s'aiment mais le quotidien n'est pas facile, les problème des enfants habituels...), ajoutant même une bonne dose de teen-movie avec les problèmes afférents aux amourettes (c'est trop !). Néanmoins les acteurs sont bons (on reconnaitra Keri "Felicity" Russell) et le réalisateur délaisse le style ésthétisant de ses deux premiers films pour un choix aussi classique que plus approprié. A défaut d'être un génie il reste, semble-t-il, capable d'un minimum de savoir-faire. Il réussit à instiller quelques bons moments de sursauts surprises. Solide et efficace, sans esbrouffe le film est assez agréable dans son genre. La fin est malheureusement maladroite, voir carrément de trop. Au final ça reste un bon film, largement le meilleur de ses trois films (ce n'était pas difficile !), il lui aurait juste manquer une famille moins conventionnelle et un suspense plus travaillé.

Ils sont parmi nous depuis longtemps et nous rendent visite de temps en temps; bon effets spéciaux, scènes flippantes et acteurs qui tiennent la route (les gamins sont très bons), un film à aller voir; Mulder avait raison, la vérité est ailleurs.

Pas mauvais mais trop court, pas assez novateur, tant dans la mise en scène que pour le scénario. C'est plutôt un "petit" film. Je m'attendais pourtant à mieux après la bande annonce qui en fait résume quasiment le film à elle seule. Éventuellement, il se regarde si on est passionné de science fiction, mélangeant (copiant!) des influences telles X-Files et Paranormal Activity. Par la suite j'ai jeté un oeil au réalisateur de ce long métrage: "Légion" et une participation à la série "Defiance" sont notamment à son actif... j'ai alors tout compris !
A réserver pour la TV chez soi si on est pas demandeur en grosse nouveauté. Il ne vaut certainement pas un ticket et une soirée...

"Dark Skies" est une excellente surprise. Malgré la note relativement basse infligée par la presse, ce thriller/horreur est très intéressant de par son approche atypique des phénomènes paranormaux.
En effet, nous sommes habitués à voir des films concernant les extra-terrestres sans équivoque, avec un risque d'envahissement, ici, tout est différent, et surtout sans aucune violence gratuite ce qui aide beaucoup le spectateur à voir le film de manière sérieuse et en ayant la possibilité de se mettre à la place des protagonistes et de ressentir le stress qui leur ait infligé.
Très bon film du genre, sans pour autant être un classique, peut être car la vision du scénario est encore rare mais pour autant très bien ficelée.

La citation d'Arthur C. Clarke, ècrivain de science-fiction, dit que soit on est seuls dans l'univers soit on ne l'est pas! Le ton est donnè car les deux possibilitès sont terrifiantes [...] "Dark Skies" est un thriller psychologique sur une famille confrontèe à une prèsence mystèrieuse qui pènètre chez elle la nuit et qui s'en prend à elle! La famille finit par se dèchirer alors qu'elle essaie de lutter contre ce qui arrive! Les parents protègent les enfants contre cet intrus! La belle Keri Russell et Josh Hamilton jouent les parents, ils ont deux enfants! Des choses bizarres leur arrivent! ils accusent les enfants mais c'est en fait un phènomène surnaturel! Les gens passent leur vie à essayer de garder le contrôle, en ètant persuadès qu'ils savent ce qui existe et ce qui n'existe pas! Le film fouille ce doute sous-jacent que peut-être on ne sait pas! C'est terrible quand on prend conscience de ça! Des effets spèciaux peu coûteux (et rèussis) nous ramènent aux classiques du film d'horreur ("Poltergeist" de Tobe Hooper) dans le sens où le suspense survient lentement! Pas de gros effets spèciaux donc! il y en a quelques-uns mais ce n'est pas ce qui caractèrise "Dark Skies". Ce qui est pas mal non plus, c'est que ça parle de choses qu'on ne voit pas! Ce n'est pas aussi abrupt ou direct qu'un mètrage sur un tueur en sèrie ou un requin! C'est la crainte plus profonde de l'inconnu! Le genre de film idèal pour un samedi soir en deuxième partie de soirèe...

Un joli suspense et une tension extrême, une mise en scène soignée et un bon jeu d'acteurs ne suffisent pas à camoufler un scénario franchement très limité. On reste sur notre faim avec un final aussi innatendu qu'incompréhensible et j'espère que ce n'étais là que la première partie parce-que sinon sa ne vaut pas le coup. Le film soulève beaucoup de questions et pratiquement aucune d'elles ne trouvent leur réponse, on nous laisse pantois, après toute cette mystérieuse série d'événements bizarres. C'est une invasion extra-terrestre hors du commun qui nous ait proposée qui tire plutôt vers l'épouvante qu'autre chose et sincèrement sa nous colle à l'écran, il y avait de très bonnes idées et tout ait parfaitement maîtrisé. Seul le final déçoit car on se dit "tout ça pour sa". Dommage.

J'ai vraiment beaucoup aimé, le suspens est bien construit, il y a des moments où j'avais même envie de fermer les yeux, alors que j'adore les films à suspens comme celui là.
Seul problème : ça met du temps à démarrer...mais le reste est vraiment bien. ar contre, je n'aime pas trop la fin..mais à chacun de juger ! :)

« Dark skies » se sert astucieusement d’une inclusion du surnaturel dans le quotidien d’un foyer états-unien typique, très cadré, pour faire ressortir les doutes et les peurs qui se dissimulent derrière la lisse façade de l’american way of life.
Stewart se rapproche en cela de l’esprit d’une série de films nord-américains, assez abondante ces dernières années, qui explorent sur un mode similaire le thème du « malaise dans la civilisation américaine.»

La société américaine est présentée comme s’interrogeant et vacillant dans ses certitudes dans de nombreuses productions cinématographiques et télévisuelles ces dernières années.
Que ce soit par l’immixtion du terrorisme (la série « Homeland »), de la déviance sexuelle (« Little children »), des catastrophes naturelles ou de la psychose (« Take shelter »), la même sourde appréhension d’un avenir (voire d’un présent) incertain se trouve dévoilée dans ces films, que le quotidien bien huilé de patriote/travailleur/parent bien intégré peine à masquer efficacement.
Avec ses plans de pelouses bien entretenues de banlieue résidentielle typique (ornées de l’omniprésente bannière étoilée), ses barbecues entre voisins, et ses convenances pesantes en termes de « paraître », « Dark skies », tout comme « Take shelter » et les films précédemment cités, met en scène une double angoisse : à la fois celle de la plongée dans l’inconnu et celle d’être dépossédé de sa place dans la communauté. Deux craintes qui émaillent le film et se renforcent l’une l’autre, la seconde interdisant de trouver du secours pour faire face à la première. Cette inquiétude constante de perdre la face (et la stabilité matérielle) amenant les protagonistes à s’isoler, se déchirer en secret, et s’enfoncer toujours plus dans le désespoir de leur incommunicable problème (ici le harcèlement par des créatures extraterrestres).
Ce n’est pas un hasard que la montée graduelle de la paranoïa chez la famille Barett se fasse dans le contexte de l’approche de la fête nationale. C’est d’ailleurs lors du fatidique 4 juillet, sur fond d’hymne américain brouillé par les interférences aliens, que les « gris » donnent leur dernier assaut et emportent leur victime. Les Barett, à ce moment précis, sont devenus tout à la fois des bêtes traquées poussées aux dernières extrémités (barricadés qu’ils sont dans leur pavillon avec des armes à feu) et des parias coupés du tissu social, qui n’ont même plus la possibilité d’ouvrir un volet pour regarder le traditionnel feu d’artifice.

Commençant comme un film de revenants assez classique du genre « Poltergeist, » où le propos reste plutôt en surface et se concentre avant tout sur les effets, « Dark skies » se révèle peu à peu par sa critique sous-jacente de la société américaine (précarité, nationalisme, contrôle social…). Le film se révèle réellement vers le dernier tiers, quand il nous fait comprendre qu’on ne peut rien faire ou presque pour échapper à la source du « problème » car celle-ci est indissociable de notre existence, que nous la portons déjà en nos chairs et nos consciences.
La peur d’un invincible « mal déjà en nous » est ainsi particulièrement palpable dans « Dark skies », comme ces implants indécelables et inextirpables que les « gris » placent derrière l’oreille de leurs cobayes pour les surveiller et les contrôler.
Elle s’insinue petit à petit au travers des scènes de possession et de cauchemars récurrents (où les personnages perdent progressivement la maîtrise de leur corps et de leur esprit), et culmine vers la fin du film lors de l’entretien avec Edwin Pollard, le vieil ermite spécialiste des extraterrestres.
Introduit par un amusant jeu d’inversion des rôles (c’est l’ufologue qui leur fait passer des tests pour vérifier qu’il n’a pas affaire à des cinglés), on assiste alors à un radical changement de paradigme, véritable plongée en enfer psychologique dont les protagonistes ne se relèveront pas : Pollard, également cobaye des aliens, révèle que l’invasion des « gris » est une réalité indépassable, achevée depuis longtemps, et dont on a plus qu’à s’accommoder comme on peut. Lui-même a renoncé à se prémunir contre l’ingérence des envahisseurs en remplaçant les chiens (qui aboient lors des « visites ») par des chats. Juste pour dormir un peu moins mal... Ainsi, à l’approche du dénouement, le seul personnage en possession d’un réel savoir sur les tourments dont souffrent les héros est impuissant à leur fournir le moindre recours. Bien loin des figures tutélaires typique des films d’emprise du surnaturel (le prêtre de « l’exorciste, » l’oncle occultiste d « Amityville, la maison du diable »), qui apportent généralement une aide indispensable aux héros pour vaincre sa malédiction, Pollard n’est qu’un témoin passif se contentant de punaiser les avis de disparition sur son panneau de liège. Il laisse les Barett seuls, plus démunis que jamais face à leur sort. Comme si, désormais, savoir ne fournissait plus les clés de l’action et n’empêchait pas le pire d’arriver.

Après des réussites commerciales dans le registre de l'horreur, le producteur de "Paranormal Activity" se lance dans la science-fiction en gardant tout ce qui fait sa réussite habituelle : une famille, une maison, des événements étranges... Le problème c'est que si ces éléments marchaient à fond dans "Sinister", ils sont ici très mal exploités. La faute à un scénario vraiment bâclé et prévisible qui n'apporte rien de nouveau au genre et qui met en scène des personnages profondément stupides, refusant de voir l'évidence sous leurs yeux et se mettant encore plus en danger. Malgré la bonne volonté de Keri Russell, le reste du casting patauge et la mise en scène ne se révèle efficace que lors de quelques passages. On aurait pu avoir un plaisir coupable vraiment terrifiant, on en tire seulement un énième film d'horreur raté.

j'ai été surpris d'apprécier quelques moments du film. L'idée de base était bonne, mais malheureusement, pas aussi poussé qu'on l'aurait souhaité. L'idée de base était bonne, mais malheureusement, pas aussi poussé qu'on l'aurait souhaité car trop de bla bla pour rien qui amoindrit la tension , la peur et quelques scénes inaproprié pour la construction du film comme la relation amoureuse du gosse par ex ..........Un film ou il faut être ouvert d'esprit et très à l'affut des petits détails, sinon il est claire que vous n'y comprendrez pas les messages tout au long du film... Les événements qui se produisent sembles typiques aux histoires qu'on entend , ce qui rend le film plus crédible ........Les dernieres minutes sont époustouflantes et réellement éfficace .Si vous êtes de ceux qui croyez qu'on est pas seul dans l'univers allez le voir.
Il entre dans la lignée des précédents films de Scott Charles Stewart, prometteur... mais pas à la hauteur.

Alors moi je suis allé voir ce film uniquement parce qu’Allociné l’avait qualifié de film de « science-fiction ». Première déception donc, car "Dark Skies" n’a rien d’un film de science-fiction. C’est un film d’épouvante. Bon, ça pourrait encore passer si et seulement si, l’épouvante n’était pas partout sauf là où on l’attendait. Bah oui, parce que moi, personnellement, le truc qui m’a le plus fait flippé dans ce film, c’est d’abord cette famille américaine toute droit sortie d’une pub Kinder. Difficile de faire plus livide, désincarnée, et aux propos incroyablement clichés et déshumanisés que ceux de cette famille là. D’ailleurs, rien que pour vous, voici un petit échantillon gratuit pour vous faire votre idée : « Il faut vraiment que tu chopes cet emploi chéri, on est vraiment dans le rouge en ce moment », « alors comme ça, ça va plus trop chez vous me racontait ma femme ? », « ce Kevin, je ne suis pas sûr qu’il soit d’une bonne influence pour notre enfant », « ah mais je rêve, maintenant ça va être ma faute si tu as des problèmes d’érection ? » (bon OK, le dernier je l’ai inventé, mais franchement on n’était pas loin). Mais bon, je pense que la pire des horreurs dans ce film c’est son absence HALLUCINANTE d’idée. Ce film empile toutes les caricatures et tous les clichés possibles et imaginables : l’enfant qui parle de rêves bizarres, les jumpscares super-téléphonés, les esprits possédés, les oiseaux qui se crashent sur la vitre, les nez qui se mettent subitement à saigner, les jumpscares vraiment ultra-téléphonés, les méchants aliens qui kidnappent les enfants, les théories du complot qui disent vrai, etc… Au bout d’une heure, j’avais l’impression d’être dans le jeu des sept familles, le jeu consistant à savoir quel cliché le film allait nous sortir : « euh... Je veux l’alien à tronche de Roswell – Ah non ! Pioche, celui-là je te le garde pour la fin du film. Pour te faire attendre je vais juste jouer la carte du gosse qui crie sans raison, ça créera peut-être de l’effroi. » Eh puis d’ailleurs elle est là toute la blague de ce "Dark Skies" : son incapacité totale à générer du mystère, ce qui est pourtant l’essence de base de tout film d’épouvante. Comment Scott Stewart pouvait-il espérer tenir en haleine son public en maintenant le mystère sur la nature de l’être qui peuple la maison pendant plus d’une heure alors qu’il claque en première image de film une citation d’Arthur C. Clarke sur l’existence d’autres formes de vie dans l’univers ??? Non mais franchement ! Quel surprise quand on comprend que tous les mystères dans la maison sont générés par – attention surprise : spoiler: des aliens (waooooouh le spoil !)
Alors certains rétorqueront peut-être qu’il n’y avait là aucun mystère, que même le synopsis le laissait suggérer ! Alors OK, moi je veux bien. Mais qu’on me dise dans ces cas là quel est l’intérêt d’aller voir un film prévisible de bout en bout, brassant du cliché à tour de bras ??? Finalement, je me dis que toute la philosophie de ce "Dark Skies" tient en son titre. Ce titre, c’est juste le produit d’un générateur de titre d’épouvante. Pas une seule fois le film ne tisse de lien avec son titre. On l’aurait appelé "Strange Lights", "Wind of Fear" ou "Shadow of Mystery", c'était pareil. Ont-ils d’ailleurs fait gaffe que ce titre, "Dark Skies", était déjà celui d’une série télé des années 1990 justement réputée pour ses empilements de clichés sur les invasions aliens ? Même pas sûr... Non mais franchement... C’est vraiment triste le cinéma quand c’est pensé comme ça...

Ce qui rend ce film interessant et fort , c'est avant tout son atmosphere , au sein d'une famille américaine normal avec ses petits problemes de tous les jours jusqu'à des phénomenes etranges qui surviennent chaque matin régulierement.
Le point fort est sans nul doute la réalisation parfaite et la qualité du jeu des acteurs , associée à une trés bonne bande son.L'alchimie prend et meme si on ne croit plus depuis lomgtemps aux petits hommes vert,le terrible effet est là , on frissonne jusqu'à (presque) douter...C'est une réussite, le spectateur est happé par l'intrigue finale , bousculé entre illusions et réalité des presonnages, ouaw !

Une très bonne surprise, je ne m'attendais pas à tant de suspens. Même si pour moi le film termine trop vite cela reste un bon moment passé. On aurait néanmoins adoré avoir droit à une demi heure de plus pour un bon dénouement.