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    Greystoke, la légende de Tarzan
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    115 critiques spectateurs

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    steevevo
    steevevo

    6 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Excellent film d'aventure. Cette énième version des aventures de l'homme-singe sur le mode choc des civilisations, où la bête prend le pas sur l'humain, commence remarquablement bien, s'éternise un peu en Britannie et finit par joliment s'égarer dans la jungle dans un final surréaliste. Lambert trouve son plus beau rôle. Des effets souvent maladroits qui enlève de la crédibilité à l'ensemble et qui auraient mérités plus de soin. L'essentiel semble avoir été la justesse et la force du propos.
    Alasky
    Alasky

    345 abonnés 3 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2024
    Difficile de faire une critique sur ce film, mon avis étant mitigé. La réalisation est plutôt bonne je trouve, le casting est sympa et la BO est magnifique. Cependant le film manque un peu de rythme et il y a des longueurs qui auraient pu être évitées afin de rendre l'ensemble plus captivant.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2024
    « Rhaaa ! »

    Si la première heure de film se distingue par son absence de dialogues et des effets spéciaux qui ont partiellement vieilli malgré les prouesses pour l’époque du multi-oscarisé Rick Baker, il faut reconnaître que le talent visuel de Hugh Hudson n’a, lui, pas pris une ride et que ça marche toujours, grâce à la finesse de la capture des mouvements et des expressions faciales, principalement des regards.

    L’interprétation quant à elle doit beaucoup au charisme du jeune Christophe Lambert, malgré ses grimaces parfois agaçantes, à l’originalité sensible de Ian Holm et celle plus fantasque de Ralph Richardson, et à la finesse d’Andie MacDowell.

    L’histoire reste attachante mais, au contraire des Chariots de Feu, précédente œuvre de Hugh Hudson, la narration linéaire et ultra-classique finit par s’essouffler au fil du récit. Reste le message sur l’identité, ici les origines croisées et le mélange des univers, et la barbarie de la modernité qui garde toute sa puissance.

    Sans atteindre au rang de chef d’oeuvre, Greystoke reste un classique à voir au moins une fois dans sa vie.
    christophe m.
    christophe m.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2024
    J'ai vu le remake récemment je préfère largement la version avec Christophe Lambert moins d'effets spéciaux mais beaucoup plus poétique....
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2024
    Une adaptation divertissante et visuellement emballante, portée par un Christophe Lambert étonnamment convaincant ! 3,25
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    39 abonnés 266 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2023
    “Greystoke, la légende de Tarzan” de Hugh Hudson reste une agréable surprise avec une trame cohérente malgré certaines longueurs dont j’aurais préféré me dispenser. J’apprécie notamment le travail des scènes dans la jungle, avec ces comédiens singes costumés parfois avec un côté trop “humains” mais qui trouvent un équilibre dans leur personnage.
    Ian Holm est la bonne surprise du long-métrage, brave et honnête personnage avec le capitaine Philippe d’Arnot. Un peu partagé avec le rôle de John Clayton / Tarzan (Christophe Lambert) qui représente bien cette dualité entre sa vie parmi les humains ou les singes, mais avec un personnage qui manque de profondeur, parfois au point de le rendre incohérent, voir ridicule sur certaines scènes.
    La plus grosse déception reste pour moi Andy McDowell qui reste peu affirmée, spoiler: à part son honnête “non” suite à la demande en mariage de Charles Esker (James Fox)
    , mais surtout éprise d’un amour complètement aveugle pour Tarzan qui ne prend pas le temps de s’épanouir. La scène sensuelle entre nos deux acolytes commence de manière sauvage et excitante, mais coupée en plein milieu du passage à l’acte. Il y a également quelques incohérences qui mérite d’être soulignées : spoiler: Tarzan enfant et ados tourne les scènes tout nu, mais pas Tarzan adultes, je comprends les limites en terme de cinéma, mais il aurait fallu faire un choix dès le départ entre les deux / Tarzan est rasé de prêt pendant tout le film, sa mère singe lui aurait donc appris comment faire ? Pourtant le capitaine Philippe d’Arnot va lui montrer plus tard comment faire / On a l’impression que Tarzan a mis 2-3 jours pour savoir parler (même s' il n’est pas très bavard) / Tarzan peut imiter de nombreux animaux avec ses cordes vocales, mais c’est ridicule lorsqu’il est en colère d’ajouter des cris de tigres pour montrer sa colère, ça le rend incohérent avec sa nature profonde de singe / Le grand-père de Tarzan, le comte de Greystoke (Ralph Richardson) meurt de manière complètement ridicule, je pense que c’est du niveau de Marion Cotillard dans “The Dark Knight Rises”.

    La seconde partie sur le retour à la civilisation de John Clayton alias Tarzan manque d’idées pour la rendre accrocheuse, avec une durée totale de film de 2h17, c’est long, trop long.
    “Greystoke, la légende de Tarzan” est une adaptation correct de Tarzan, avec un travail d’effets, de maquillages et de costumes crédibles encore de nos jours. Mais depuis 1984, c’est l’histoire et le montage qui ont les plus soufferts au travers des années.
    Raph
    Raph

    2 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2023
    "Un homme, deux mondes, une légende !"

    Hugh Hudson («Les chariots de feu») adapte «Tarzan of the apes » d’Edgar Rice Burroughs, le premier tome consacré au héros de la jungle et signe un extraordinaire film d’aventures à cheval sur le XIXème et XXème siècle. Ecosse, 1885, en cette fin de siècle en plein révolution industrielle, l’Afrique n’échappe pas à l’expansion coloniale. C’est dans ce contexte qu’Alice et John Clayton quitte le confort de l’immense demeure écossaise du comte de Greystoke (Ralph Richardson), le père de John, pour rejoindre l’Afrique équatoriale. Les au-revoir déchirants se feront adieux quand le bateau de John et Alice se brisera sur les récifs de l’océan Atlantique. Après une ouverture musicale magnifique, une hostile jungle se dévoile sous nos yeux et avec elle, ses habitants, les singes, les véritables héros de cette fable à la fois animale et humaniste. Cet endroit encore sauvage est menacé par l’irruption d’un volcan, mais la véritable menace viendra de l’homme blanc. Portés disparus, mais en vie, John et Alice survivront un temps loin de toute civilisation. Avant de mourir de la malaria, Alice mettra au monde un petit garçon. John mourra à son tour, tué par un grand singe. Dès lors, l’enfant sera recueilli par une guenon ; la légende de Tarzan vient de naître. Christophe Lambert prêtera son physique athlétique à cet enfant sauvage devenu un homme. Elevé parmi les singes et autres animaux, Tarzan se construira dans ce rude univers immaculé de toute violence gratuite et saura se faire respecter en trouvant un couteau, vestige de son ancienne vie, (la découverte de l’objet est montrée par Hugh Hudson comme la découverte du feu par les premiers hommes). Des questions sur sa véritable identité se posent à lui. L’avenir et les certitudes de Tarzan changeront au contact du capitaine Philippe D’Arnot (Ian Holm), anthropologue et militaire belge au service du British Muséum à qui Tarzan sauvera la vie. Tarzan deviendra alors «John Clayton» !! Merci à Warner Archive de donner au film un écrin à la hauteur du chef-d’œuvre de Hugh Hudson. Le master est flamboyant, les images et les couleurs sont saisissantes de naturel tout en conservant le grain d’un film de presque 35 ans, le son est ample et immersif. D’une durée intégrale de 137’, « Greystoke…. » est un véritable hymne à la tolérance à travers l’apprentissage du langage, la connaissance de l’autre mais c’est aussi la dualité, d’une nature sauvage et magnifique à la fois confrontée à la sauvagerie de la civilisation arbitrée par un homme qui lui, appartient aux deux mondes.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    Hudson évite habilement les clichés que l'on accorde habituellement à Tarzan tels que son fameux cri ou son sympathique animal de compagnie. Non seulement nous sommes loin du personnage conçu et inventé par Hollwood mais nous sommes également loin du plateau de tournage utilisé pour réaliser ses histoires. Le film a été tourné en partie en Afrique et plus précisément au Cameroun. Il présente deux parties évidentes la première qui se déroule dans la jungle où Tarzan vit parmi ses amis adoptifs les singes et se considère comme leur seigneur tous en ignorant ses véritables origines. La seconde en Angleterre où Tarzan découvre la société anglaise. Ian Holm incarne le lien entre les deux parties et Hudson évite tout ce qui pourrait faire tomber le film dans le ridicule grâce à un scénario astucieux. En effet Holm apprend à Lambert les règles élémentaires de savoir-vivre afin qu'il se comporte correctement dans la société anglaise et le résultat fonctionne. De plus dans la deuxième partie personne ne se moque plus de Tarzan et il est même vraiment apprécié. En ce qui concerne la fin c'est une fin à la fois amère et heureuse. Christophe Lambert trouve ici son premier et peut-être son dernier grand rôle au cinéma. Malheureusement il n'égalera jamais l'exploit de sa performance dans ce film et jouera dans des films d'action médiocres. Néanmoins comme je l'ai dit précédemment avec ce scénario intelligent sa performance d'une rare qualité et avec ses décors naturels impressionnants c'est une excellente relecture d'un roman populaire...
    rocky6
    rocky6

    29 abonnés 1 712 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2021
    Hugh Hudson signe une brillante adaptation du roman de Burroughs. Il s'agit dans doute de la version cinéma la plus fidèle au roman. Christophe Lambert y trouve un de ses plus beaux rôles en incarnant ce Tarzan qui retrouve l'Angleterre et sa famille aristocratique après avoir grandi en pleine jungle élevé par des singes. Il est impressionnant de vérité pour exprimer les doutes de Tarzan sur sa propre identité. Les décors sont très beaux et très soignés. On notera aussi la très belle performance de Ralph Richardson dans le rôle du vieux lord Greystoke qui découvre avec bonheur l'existence de son petit-fils. Bref un grand film d'aventures qui est devenu un classique. A voir ou revoir.
    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2021
    Un très bon film sur Tarzan avec Andie Mac Dowell , Christophe Lambert et Ian Holm. Un très bon long métrage.
    Alexarod
    Alexarod

    276 abonnés 1 866 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2020
    Ça fait longtemps que je voulais revoir l’adaptation la plus fidèle de Tarzan, l’autre rôle culte de Christophe Lambert (et non c’est pas Raïden) même si ce n’est pas toujours pour les bonnes raisons.
    Déjà, honnêtement, l’ambiance est bien retransmise, on se croirait un peu dans « Gorilles dans la brume » et les costumes de grands singes, bien qu’un peu dépassés surtout si on les compare à ceux de la Planète des Singes nouvelle version, rendent bien. Les décors sont splendides, la musique superbe (orchestre philharmonique quand même), Ian Holm fait un bon lien entre les 2 mondes, Lambert est plus crédible en Lord qu’en enfant sauvage (d’où les jokes sur lui) bien qu’il se balance admirablement sur les lianes, la trame est assez originale et le rythme se tient (à une allure lente par contre). Pour le comportement des hominidés je suis circonspect : on voit que les scénaristes se sont bien renseignés, surtout pour l’époque, ça fait réaliste par moments, mais à d’autres ils leur accolent des côtés trop humains qui ne servent à rien en plus.
    De l’autre, c’est plein de longueurs, ça ne décolle jamais, très peu de paroles pendant les 30 premières minutes, alors oui ça rend bien mais ça ne contribue pas au dynamisme, pesant donc, pas aidé par un montage bourré d’ellipses incompréhensibles, un méchant chasseur (le Major) qui me rappelle furieusement Van Pelt de Jumanji et des incohérences… On va vite zapper le manque de poils de Tarzan (titre qui ne sera jamais prononcé d’ailleurs) alors qu’il ne peut se raser, surtout qu’il apprend comment faire que plus tard, mais sur le langage et les notions… Sans comparer à l’enfant sauvage de Truffaut, on est dans du cinéma US à fond : le mec apprend à parler en quelques mois, ok le mimétisme, mais la grammaire, la conjugaison, les tournures de phrases, l’abstrait et apprendre des mots dont il n’a aucune représentation tout en sachant ce que c’est là non. Qu’il comprenne ce qu’est la mort je veux bien puisqu’il y assiste, mais la trahison, la vengeance, la famille, les parents, l’amour non désolé je ne vois pas comment ça arrive, surtout en peu de temps.
    Certes c’est fidèle au livre original, l’histoire est belle et tragique, sauf qu’il faut savoir adapter le contenu au cinéma. Le fait qu’on ne soit pas sur le même support rend l’empathie différente, du coup on n’accroche bien moins ici qu’en littérature. La tristesse, le pathos et la tragédie de l’œuvre ne se ressentent que peu ici car on n’a pas le temps de s’attacher aux personnages (mort ou pas), ni de s’émouvoir de leur destin puisque le sort s’acharne vite sur un autre. Vu la complexité de l’œuvre je ne suis même pas sûr qu’un reboot arriverait à concilier le style ancien, l’histoire, la nécessité d’apporter tous les éléments psychologiques au spectateur et la vitesse adéquate pour ne pas décrocher, dommage.
    DaftCold
    DaftCold

    19 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2020
    Franchement, des histoires sur Tarzan, y en a énormément. Au cas où vous ne connaitriez pas l'histoire de Tarzan, c'est une bonne adaptation pour le découvrir je pense. Mais le problème, c'est que ce genre de film n'est pas fait pour découvrir cette histoire, mais pour la voir autrement. Sauf que cette version n'apporte vraiment rien de neuf ou d'intéressant. Ca devient même long et ennuyant.
    OMTR
    OMTR

    17 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2019
    Une oeuvre majeure de l’histoire du cinéma, très souvent sous-estimée (principalement dans le monde anglo-saxon ; cf. IMDb). Il s’agit tout simplement de l’unique véritable interprétation cinématographique du classique de Burroughs, et indéniablement du meilleur Tarzan de tous les temps. Le scénario, les acteurs, la réalisation, la bande originale sont tous simplement parfaits. On regrette d’ailleurs vivement que Christophe Lambert si excellent dans des rôles magnifiques et taillés sur mesure à cette époque (Greystoke en 1984 et Highlander en 1986) n’ait pas continué sur cette lancée. Un film magnifique distillant une émotion pure et véritable, critiquant justement la déshumanisation de la société, dite évoluée et civilisée, et montrant justement qui sont les véritables « sauvages » sur cette planète. Un film à voir et revoir, dont on ne se lasse jamais. « Ne vends rien, Johnny, ne vends jamais rien, où tu risquerais de te vendre toi-même »
    RealPrime
    RealPrime

    81 abonnés 1 732 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2019
    Marquer par un très bon début, non-musicale par rapport au dessin animé bien sûr, ce film nous remontre bien l’enfance douloureuse qu’à subit le jeune Tarzan avec sa nouvelle famille. Visuellement, les décors sont magnifiques, grandioses et les costumes de singes également, quasi très réalistes. Chistopher Lambert parviens, sans quasiment jamais parler au départ, à nous communiquer son quotidien, sa vie de tous les jours, ses maladresses. Un grand point fort pour le film car interpréter ce genre de personnage, rien de plus complexe. Bonne interprétation également lors de sa rencontre avec l’homme l’ayant découvert. Une relation d’une grande patience ou apprentissage et simple gestes du quotidien se marient très bien. Premier bémol, Tarzan sans Jane, c’est comme Mickey sans Minie, 1h de programme et pas une minette à l’horizon, bien dommage.

    Que cette version soit ou non, elle est la femme principale de ces aventures et lui n'est pas lui sans elle. Par contre, au moment de la rencontre avec elle, je fus franchement bien déçu. Cette dernière avait beau être surprenante, elle m’à laisser sur ma faim. Au manoir à présent, la grande scène du repas est juste énorme, entre charme et imitations de cris animal, la danse nuptiale est parfaite. Par contre, les longues séquences dans ce même manoir font, à un moment, trop hors sujet de l’univers principal. On est sur du Tarzan, pas dans la civilisation humaine. Par contre, la scène de l’ouverture du musée, sont pendant après, très bonnes. L’interprétation de Lambert est parfaite, son émotion est telle, que je l’ai franchement bien ressenti. J’avais même qu’une envie, que tous explose d’un coup, pour qu’on retrouve notre Tarzan. Puis la mort de sa mère par la main humaine fut très forte, réaction du héros comprise.

    Un énième film sur Tarzan quasi réussit, ou se mêles décors majestueux, costumes grandioses et bonne interprétation. Mais attention comme je le disais, au hors sujet pouvant très rapidement nous perdre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 169 abonnés 4 165 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    Des innombrables Tarzan de cinéma qui se sont succédé depuis la première apparition du personnage d'Edgar Rice Burroughs sous les traits du très rustique Elmo Lincoln ("Tarzan chez les singes" de Scott Sidney en 1918) au temps du muet, un seul est vraiment resté dans l'imaginaire collectif comme étant celui réunissant toutes les qualités du héros. Il s'agit bien sûr de Johnny Weissmuller, ancien champion olympique de natation (5 médailles d'or aux Jeux de Paris en 1924 et d'Amsterdam en 1928) qui de 1932 à 1948 pour la MGM puis la RKO incarnera pas moins de douze fois le personnage durablement ancré dans les esprits depuis le mythique et séminal "Tarzan l'homme singe" de W.S Van Dyke. Mais depuis 1984, si le frenchy Christophe Lambert n'a pas fait d'ombre à l'indétrônable Weissmuller, il a sous la direction du réalisateur anglais, Hugh Hudson, imposé une autre lecture du personnage imaginé par Burroughs. Abordé sous cet angle, "Greystoke, la légende de Tarzan" fait donc désormais référence comme étant l'adaptation la plus fidèle à l'esprit du roman datant de 1912. Cette flatteuse réputation qui fait effet de miroir inversé à une jungle en carton-pâte dans laquelle évolue un Tarzan accommodé à toutes les sauces et tous les genres par les studios hollywoodiens, évite au film d'Hudson depuis lors toute analyse critique pouvant ternir ce contre-point un peu trop sacralisé. Le scénario concocté par Robert Towne qui avait un temps songé à mettre en scène lui-même le film avant de renoncer, scinde la narration en trois parties. La première s'attardant sur l'expédition montée par le couple Clayton (les vrais parents de Tarzan) jusqu'à leur mort dans la jungle, abandonnant leur progéniture à une guenon qui vient de perdre son petit constitue une entrée en matière tout à fait honorable. La seconde centrée sur l'apprentissage de la vie sauvage par le jeune Clayton laisse à désirer par son manque de réalisme et les mimiques déjà un peu ridicules de Christophe Lambert dont on se demande bien pourquoi Hudson a voulu absolument miser sur sa myopie, espérant lui donner un aspect sauvage qui ne saute vraiment pas aux yeux (sans jeu de mot!) 35 ans plus tard. Elle reste malgré tout roborative par le dépaysement qu'elle propose. C'est la troisième partie, la plus longue, qui décridibilise lourdement l'initiative. De retour à la vie civilisée, le jeune Clayton semble apprendre à grands pas tous les codes de la vie en société y compris le langage qu'il maitrise très vite attiré qu'il est par la très accorte Miss Jane Porter (Andy MacDowell) elle-même plus qu'attendrie par le bel éphèbe. Ce parti pris parait étonnant et Hudson ne s'attarde guère sur le sujet sans aucun doute plus occupé par la bluette qu'il entend offrir au spectateur toujours avide de couples charismatiques. Mais ce qui avait été si rapide à apprendre partira aussi vite quand le futur comte de Greystoke déçu par les bassesses de la vie en société sent monter en lui l'irrésistible appel de la jungle et de son ancienne vie parmi les singes. On sait qu'un tel retour en arrière est impossible, notamment pour un sujet aussi doué comme nous l'a laissé entendre Hudson. Le scénariste et son réalisateur sans doute un peu gênés aux entournures délaissent alors Burroughs pour rejoindre Robert Louis Stevenson, infligeant au pauvre Lambert de mimer alternativement le Docteur Clayton et Mister Tarzan. Le film désormais sans ligne directrice et avec un acteur livré à lui-même part dans toutes les directions, empruntant tout à la fois aux adaptations hollywoodiennes du "Docteur Jekyll et Mister Hyde" (Rouben Mamoulian en 1931 et Victor Fleming en 1941) et au fameux King Kong de Schoedask et Cooper (1931). Le final confirme la panique à bord, Clayton redevenu complètement sauvage, sa dulcinée se résout à le reconduire dans sa jungle natale. Mais avant de partir rejoindre ses congénères, Tarzan n'oublie pas de revêtir son pagne. Sauvage mais pudique
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