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Un visiteur
4,5
Publiée le 18 août 2018
Un des plus beau rôle tenu par CHRISTOPHE LAMBERT. La puissance de son regard le rend complètement animal ainsi que sa gestuelle, d'une expression puissante et impressionnante. Des scènes profondément touchantes, saisissantes, où l' Homme exprime enfin ses joies et peines en tant qu'être à part entière. Juste une chose qui me pose question : Pourquoi cette fin ? Comment un homme sauvage, devenu plus ou moins "civilisé " pourrait-il retourner à l'état sauvage ? Est-ce psychologiquement et humainement possible ?
La légende de noble est pas terrible, une épopée coloniale plongée dans une jungle naturelle où vit des singes recueillant un bébé humain, l’hostilité de l’environnement est un terrain éducatif pour la sauvagerie de Tarzan dit Comte de Greystoke. Les mimiques de Christophe Lambert pour rentrer dans son jeu des macaques étaient à la limite du supportable, des séquences hilarantes, une mise en scène qui contient des ellipses et beaucoup d’invraisemblance. La partie retour vers sa terre natale de ces parents biologiques est intéressante, le grand père est adorable avec son âme d’enfant, jolie paysage d’Afrique et du grand manoir anglais.
Film culte qui, sans pour autant être complètement mauvais, n'a pas très bien vieilli et manque de charme. Le comte Greystoke et son épouse sont les seuls rescapés d'un naufrage sur les rives du continent africain. Dans la jungle, la femme accouche d'un garçon mais y laisse la vie. Le comte meurt peu de temps après, tué par des singes. Ces derniers vont recueillir le nouveau-né et l'élever comme l'un des leurs. Des années plus tard, l'enfant devenu adulte fait la rencontre du capitaine Arnot qui lui propose de revenir en Angleterre avec lui. La réalisation n'est pas mauvaise: la mise en scène est bonne, les prises de vues réussies, les mouvements sont fluides, le cadrage propre et la profondeur de champ bien exploitée. Le scénario se suit avec plaisir, toute la première partie dans la forêt est riche en actions puis vient ensuite la remise en question de Tarzan, sur sa place dans le monde, qui est bien construite. Mais le film souffre d'un très gros problème de rythme, il y a beaucoup trop de longueurs et de scènes inutiles. Les acteurs sont bons et font vraiment croire à leur personnage; Christopher Lambert, un habitué des navets, offre ici une bonne performance. Les personnages sont attachants bien qu'un peu stéréotypés parfois. Les dialogues sont bons dans l'ensemble. La photographie est bonne, la lumière est belle et les couleurs jolies. Le montage est fluide et dynamique. Les décors sont très beaux, les costumes pas toujours réussis (surtout au début) et la musique peu marquante. "Greystoke, la légende de Tarzan" est un film qu'il faut voir pour sa culture personnelle mais qui a un peu mal vieilli.
Le meilleur film sur Tarzan que j'ai pu voir et l'un des meilleurs de la filmographie de Christophe Lambert. Une belle reproduction de l'époque, des singes plausibles encore aujourd'hui, et un scénario très bien construit en plus de personnages attachants, d'un bon rythme, d'une belle photographie, musique d'ambiance et d'un jeu d'acteur parfait. On appréciera les quelques touches d'humour au passage, rares mais efficaces et suffisantes. Je le trouve encore meilleur en VOST, version que je n'avais encore jamais vu. La VO offre une meilleure compréhension et surtout une meilleure appréciation de l'ensemble.
Toujours aussi excellent après une énième vision en presque 35 ans, avec une VO en anglais et français fine et significative, ce chef d’œuvre est une symphonie dont l’écoute est toujours aussi vibrante, même sans évoquer ce qu’elle me signifie personnellement. Les grimages, costumes et effets, qui de toutes manières ne constituent jamais le génie d’une œuvre, m’ont paru étonnamment acceptables en ces jours d’excellence technique. Le film se focalise sur la construction psychologique d’un héros miraculé et traumatisé, de sa charpente animale à sa transcendance acquise par un cruel destin d’humanisation, ouvrant à l’écran comme sur nos fauteuils l’aventure, le vécu et le débat éternel de l’équation socio-philosophico-scientifique de l’inné et l’acquis. Au-delà de l’histoire mondialement connue d’un bébé orphelin élevé par Kala, compagne du chef d’un groupe de manganis dans une jungle équatoriale, le style choisit aussi l’aspect crasse, bestial, hostile, sans concessions romantico-pralinées, « réaliste », si tant est qu’on puisse l’être, d’un environnement sauvage, beau et vierge comme la liberté. Ainsi pas mal d’écarts et de raccourcis, géographiques comme narratifs, distinguent cette fresque du célèbre roman d’Edgar Rice Burroughs, qui raconte sur ses 26 volumes les aventures d’un héros modélisé par des critères proprets du 19ème siècle, mais cette version s’inspire pourtant le plus sérieusement de l’essence psychologique du premier tome. La psychologie, la romance, l’aventure, les larmes et la beauté giflent, transportent et, n’en déplaise à l’aristocratie Anglaise bien-pensante, balaye les théories de notre héritage par droit divin au profit d’une formidable leçon d’édification personnelle.
J'ai été un peu déçu en revoyant cette version de Tarzan plus de trente ans après sa sortie. La philosophie qui s'en dégage, Tarzan préfère sa jungle africaine à celle de l'aristocratie britannique, est un peu naïve. D'autant que la jeune Andie Mc Dowell était si jolie qu'on se demande comment il pouvait envisager de l'abandonner. Après avoir vu le dernier Tarzan de David Yates, on rêve d'un mix des deux films : la dimension anticolonialiste du plus récent ajoutée à la présence d'un Tarzan charismatique comme l'était Christophe Lambert, avec une vision plus corrosive de la société britannique qui ne maltraitait pas que les singes.
Greystoke, la légende de Tarzan, est un bon film de Hugh Hudson. Ce film est une bonne adaptation du livre. L'histoire, bien que bien connue, est toujours aussi intéressante. Christophe Lambert est très bon dans le rôle-titre. Il prend vraiment la posture et la gestuelle d'un être entre l'homme et le gorille. Andie MacDowell et Ian Holm sont très bons eux aussi, mais c'est clairement Lambert qui vole la vedette. Bon, les costumes de singes sont aujourd'hui grotesques. Clairement, ils ne passeraient pas aujourd'hui et on voit qu'ils sont très mal fait. Les décors africains sont très beaux. J'ai beaucoup aimé.
L'adaptation la plus intéressante de la légende de Tarzan, pleinement axée sur la réflexion sur a nature de l'homme et non de simples aventures sauvages dans une jungle mortelle habitée de mille dangers et infortunes. Visuellement, certaines choses ont vraiment vieilli spoiler: comme le singe dans l'arbre en Angleterre . Un des meilleurs films de Christophe Lambert.
un classique où C. Lambert propose une grande composition d'acteur face à la jeune A. MacDowell et au beau rôle de I.Holm. une réalisation où la majesté des décors sauvage est mise en avant et où la nature humaine cruelle est dénoncée. superbe!
Bien avant le long métrage de Disney mais après les films d'enfance avec Johnny Weissmuler je découvrais en salle et sur grand écran ce "Greystoke" . Je me souviens d'une sensation surtout : au moment où le noir se fait dans la salle d'un seul coup les bruits de la jungle qui semblent sortir de partout autour de moi merci le Dolby stéréo ! Les singes aussi sont impressionnants mais c'est sur le fond que je trouve ce film tellement bien fait . Rien à voir avec le "Tarzan" sorti l'été dernier qui est plutôt navrant tellement il n'y a pas d'histoire . Là on découvre toute la genèse du pourquoi cet enfant trouvé et élevé par des singes ne peut pas vivre en dehors de la jungle . On le ressent nous aussi spectateur . Les comédiens sont formidables de naturel Lambert bien sûr très à l'aise avec ce rôle et aussi Ian Holm . A redécouvrir pour ceux qui aiment les belles histoires au ciné
Greystoke est un film au souffle épique, à la fois grand spectacle et risqué dans ses choix de réalisation. Ainsi la première heure ne contient quasiment aucun dialogue, il fallait oser. On y voit la naissance, l'enfance et l’adolescence de Tarzan dans la jungle, au milieu des chimpanzés. Les décors naturels et la musique sont magnifiques. Et surtout Christophe Lambert jeune est excellent dans son rôle, avec un jeu à la fois minimaliste et expressif, et surtout beaucoup de charisme ! Les seconds rôles sont au diapason. Mais alors pourquoi le film nous laisse-t-il sur un goût d'inachevé, d'aurait-pu mieux faire ? En partie à cause du rythme de la narration un peu trop linéaire. En partie à cause de quelques détails incohérents. (Par exemple le domaine Greystoke est situé en Écosse dans la scène d'introduction alors que plus tard dans le film les héros font l'aller-retour à Londres dans la journée pour l'inauguration d'un musée, le tout en calèche... Ou encore le belge D'Arnot qui s'exprime parfois avec un accent parfaitement britannique, d'autres fois avec un fort accent français.) Mais surtout par le manque de dialogue et d'introspection psychologique du personnage dans la partie finale du film, alors qu'il est censé parler parfaitement anglais à ce moment là. spoiler: Il balaie d'un revers de main l'amour de Jane et repart vers sa terre natale...
Première remarque, les cris de singes sont pénibles. Outre le fait d'avoir un tiers du film où l'on entend que ça, "Greystoke" est une adaptation moyenne : la mise en scène est correcte mais le scénario pêche et le rythme endort au vue de la durée excessive du film. Certaines scènes sont très réussies et Christopher Lambert est assez convaincant.
D'accord, il faut tout de même admettre que le film a un peu vieilli, notamment au niveau des maquillages, même si ceux-ci restent impressionnants. La première partie est saisissante de violence, de sauvagerie et de réalisme. On mesure ce qu'a dû être l'enfance de Tarzan, en gros il en a vu de toutes les couleurs avant de finalement trouver sa place dans la jungle.
Pour avoir un peu lu ce qu'a écrit Edgar Rice Burroughs, c'est proche du personnage, qui a un coté sombre et violent sous la plume de l'écrivain à la base.
Christophe Lambert livre une bonne interprétation, le contraste entre la jungle où il a grandi et sa découverte du monde aristocratique britannique est bien retranscrit par son jeu. Seul bémol : Jane Porter tombe trop vite et trop facilement amoureuse de lui ici, on a du mal à y croire. Andie McDowell joue bien, sans plus. L'intrigue réserve quelques moments de tristesse et d'émotion. Cependant on a du mal à croire que Tarzan passe sans plus de soucis de la jungle à la civilisation, la transition aurait dû être plus développée. La scène où il imite des animaux est assez ridicule aussi, on voit bien que c'est doublé. La raison pour laquelle il retourne dans la jungle est mal amenée.
De très loin la meilleure adaptation du mythe de Tarzan au cinéma. Hugh Hudson a su donner un souffle épique et humaniste à cette histoire vue et revue. Si par moment le film tombe dans la naïveté, il décrit magnifiquement (et durement) l'aristocratie britannique. Avec des moyens énormes pour l'époque, un casting admirable (qui aurait pu prédire la calamiteuse carrière de Christophe Lambert après ça ?), Greystoke a plutôt bien vieilli et je recommande aux plus jeunes de le découvrir en acceptant ses faiblesses pour se laisser prendre aux émotions du jeune singe-homme envers son clan et du jeune homme-singe découvrant l'humanité.