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    Le Passé
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    benoitG80
    benoitG80

    3 437 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2013
    "Le passé" met en situation des personnages dont la complexité des sentiments et leur imbrication nous offre un film superbe !
    Car ici, tout repose sur des acteurs dont le jeu est magnifique...
    Beaucoup de thèmes comme la filiation, l'amour, la jalousie sont évoqués mais celui de la culpabilité est formidablement bien développé !
    On suit l'histoire de cette femme à la vie compliquée avec beaucoup d'intensité et d'intérêt et les rebondissements où chacun se trouve mêlé jusqu'à en être piégé sont très bien mis en place dans une tension qui se justifie petit à petit !
    Asghar Farhadi dirige ses acteurs d'une main de maître et chacun joue son rôle à fleur de peau...
    Berenice Béjo est bien sûr étonnante dans son mal-être de femme ambigüe tout comme Ali Mossafa, ce mari iranien revenu de son pays, un peu perdu dans cette position et à la fois très posé, jusqu'à devenu médiateur malgré lui !
    Entre ces deux êtres, Tahar Rahim, ce nouvel amant tiraillé et perturbé, dégage une présence forte depuis sa découverte dans "Le Prophète", son jeu est d'une grande justesse !
    Quant aux enfants, les deux plus petits sont assez incroyables, surtout le très jeune Elyes Aguis dans le rôle de Fouad mais enfin, on ne peut que rester ébahi devant la composition de Pauline Burlet dans l'interprétation de Lucie tant son jeu est sur le fil du rasoir avec ce regard si saisissant !
    Il est ainsi difficile de ne pas rester insensible face à cette histoire d'une grande violence psychologique où tous se démènent et se confrontent face à des difficultés et à des souffrances personnelles, sans pouvoir communiquer ni comprendre véritablement l'autre !
    Un film humain et profond, d'une très grande sensibilité dont on ressort bouleversé !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mai 2013
    film très dur, exprimant souffrance et violence conflictuelle des protagonistes .La tension dramatique ne laisse aucun moment de répit; La puissance des dialogues et répliques cinglantes , contraste avec la finesse de l'analyse psychologique et le réalisme sur-réaliste des différentes situations. J'avais déjà versé des larmes au court d'un film, mais jamais 15mn après la fin du film , rien que de repenser au film. Ce film ne s'adressera pas à tout le monde, mais ceux qui ont aimé des films comme "parle avec elle",ou tout simplement "une séparation", adoreront ;-)
    elbandito
    elbandito

    352 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2013
    Le cinéaste iranien Asghar Farhadi pose sa caméra en banlieue parisienne et nous livre un modèle de polar amoureux et de drame intime. Bérénice Bejo, Ali Mossafa et Tahar Rahim sont captivants dans cette parfaite illustration de la complexité des comportements humains, assortie d’une réflexion sur le mensonge ou la conséquence des non-dits au sein d’une famille recomposée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2013
    Ce qui demeure assez intrigant à propos de ce film, c’est avant tout son absence de musique. Mais ce qui l’est d’autant plus, c’est de se rendre compte à quel point peu de gens en ont effectivement pris conscience. C’est de se rendre compte que le maître Farhadi parvient à captiver son public (pendant plus de deux heures) sans ajouter à son film un quelconque artifice – non pas que la musique en soit un. Mais il est indéniable qu’elle contribue régulièrement à la création même de l’émotion. Et là s’enfouit inévitablement le mystère singulier du paradoxe : car peu de films nous avaient autant émus que celui-ci.
    Un regard, un regard aura suffi pour nous convaincre que Le Passé est une perle rare, une petite merveille, un véritable tourbillon d’émotions. Un regard, celui de Bérénice Bejo lors des premières secondes du film. Ses cheveux, ses dents, son regard ; tant d’éléments constituant sa folle beauté – qui, par ailleurs, ne cesse de nous rappeler celle de Natalie Wood. Un regard qui nous en dit long sur le jeu des acteurs. Sublimement réfléchis par Asghar Farhadi, le conflit intérieur de Tahar Rahim et le calme olympien d’Ali Mosaffa sont, pour ainsi dire, saisissants de vérité. D’autant plus que l’interprétation des trois enfants demeure effectivement époustouflante.
    Mais si la direction d’acteurs semble tout droit sortir du génie, c’est peut-être parce que Farhadi en est un. Sa réalisation ne cesse de nous étonner, la qualité des plans est à couper le souffle et la mise scène implose de sincérité. Sincérité qui se retrouve également dans le scénario. Scénario maitrisé avec brio, avec justesse, avec humanité. Même les décors semblent judicieusement choisis : la maison dans laquelle vivent les protagonistes du film étouffe aussi bien ces derniers que le spectateur.
    Et lorsqu’au milieu du film, on ne peut s’empêcher de s’avouer intérieurement que Le Passé est un chef-d’œuvre, on prend alors conscience qu’on ne pourra non plus s’empêcher de se lever et d’applaudir le film lorsque celui-ci se terminera. Et lorsqu’on comprend que la fin est proche, lorsqu’on se sent enfin prêt à se lever pour acclamer l’œuvre alors accomplie, Farhadi nous assomme – avec beaucoup d’amour – à l’aide d’un ultime plan autant surprenant que déroutant. Le Passé est de ces films à la fin desquels on se sent grandi ; on a aussi l’impression d’en sortir plus humain. Rarement un cinéaste comme Farhadi n’avait adressé autant de liberté à son spectateur. Car Farhadi nous laisse libre ; libre d’aimer ou de détester, d’interpréter le film comme nous le souhaitons. La confiance que place le réalisateur en chacun d’entre nous est des plus étonnantes : jamais un cinéaste ne s’était montré aussi respectueux à l’égard de son public.
    Le Passé, c’est donc la preuve qu’il n’est pas nécessaire qu’un scénariste soit prétentieux comme Leos Carax pour pouvoir plaire au cinéphile. C’est la preuve qu’il n’est pas nécessaire qu’un réalisateur filme des scènes sexuelles, comme Jacques Audiard se croit parfois obligé de le faire, pour montrer à l’écran que deux personnages s’aiment en toute simplicité. C’est la preuve qu’il n’est pas nécessaire qu’un cinéaste soit choquant comme Michael Haneke pour pouvoir adresser à son spectateur une claque des plus retentissantes.
    Mais le Passé est surtout la preuve que Bérénice Bejo est définitivement une grande actrice ; qu’elle sait être tragédienne quand il le faut mais surtout comme il le faut. Les crises qui l’habitent ponctuellement pendant le film ont en effet provoqué en nous un nombre incalculable de frissons. Les larmes qu’elle nous a d’autre part fait couler resteront particulièrement inoubliables. Son ton de voix, sa justesse, son regard ; tant d’éléments constituant son interprétation – ou incarnation – qui demeureront incontestablement ineffables ; mémorables. « Tais-toi. » nous avait ordonné la maitresse de cérémonie du festival de Cannes 2012. On ne put s’empêcher d’obéir à sa requête ; et sans même nous en rendre compte. Car si dans The Artist, Bérénice était belle et bien muette ; au terme du Passé, ce fut assurément à notre tour. A notre tour de le devenir ; muets d’admiration.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Chef-d’œuvre ! Quand vous verrez les 30 premières minutes de ce film, vous vous demanderez pourquoi on peut dire une chose pareille sur un récit sans relief décrivant le quotidien d'une famille recomposée qui reçoit un invité venu d'Iran. Et puis tout se complexifiera, les personnages révèleront de nouveaux traits de leur personnalité, le passé ressurgira sous dix points de vue différents en changeant de sens à chaque apparition et vous arriverez au plan final qui est à pleurer d'émotion et de beauté. Ali Mosaffa et Tahar Rahim illuminent le film de leur jeu complexe et Bérénice Béjot s'en sort bien. A voir !!! Si ce film n'a pas le prix du scénario à Cannes, je prends d'assaut le Martinez.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2013
    Je mets 5 car ce film est parfait en tout point, autant les acteurs que le scénario, tout ! Les 3 acteurs principaux sont justes sublimes, convaincants, on est pris dans leur vie sans avoir le choix.
    Quand au scénario, l'idée d'introduire du suspense dans une romance qui tournerait presque en anti romance est géniale. On part d'une histoire simple de romance à problèmes entre différents esprits et on arrive avec des retournements de situation, on en apprend plus sur chaque personnages à la manière du Prénom.
    Alors oui c'est sur, il n'y a pas d'effets spéciaux, la vie n'est pas rose, aux grands regrets de certains d'ailleurs vu les critiques spectateurs... Mais le cinéma c'est pas que des effets spéciaux, une histoire prévisible et des grosses scènes de guns et heureusement ! Ici on laisse place à une histoire personnelle, même pas hors du commun mais elle est retranscrite de façon intelligente et épurée au maximum.
    Les personnages sont toujours confrontés à des choix, dire ou ne pas dire quel sera le moins mauvais choix car il n'y en aura pas de bon. Dans ce film on est rattrapé par la réalité, il n'y a pas toujours de bonne solution pour chaque problème !
    Je finirais par l'image de fin qui m'a bouleversé et je ne sais pas pourquoi mais je vais trouver !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Extraordinaire...
    C'est vrai le film se mérite. La 1ere demi heure dure un peu, mais c'est pour laisser à la situation et aux personnages le temps de se placer. Ensuite tout se noue, et se déploie à la fois. Surgit alors un drame profondément humain, d'une universalisé absolue : le poids des non dits, de la culpabilité; la violence que l'incapacité à se parler fait naitre et la douleur qui en est le prix.
    Les acteurs - en ce compris les enfants, extraordinaires - sont d'une vérité stupéfiante.
    Les scènes sont d'un réalisme absolu, quasi documentaire. Il y là a un énorme travail d'analyse des âmes et des sentiments.
    Il faut sans doute avoir compris ça dans sa vie à soi pour apprécier toutes les qualités de ce film : notre passé nourrit notre présent et tout ce qui n'est pas réglé, digéré, parlé et ainsi humanisé, est un poison lent et violent, qui se transmets...
    ffred
    ffred

    1 745 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Après le succès public et critique phénoménal de Une séparation (Oscar, César et autres prix...), on se demandait comment aller rebondir Asghar Farhadi (découvert avec le très beau A propos d'Elly). C'est donc en France qu'il pose sa caméra pour son sixième long métrage. On doute toujours lorsque un réalisateur acclamé quitte son pays (surtout vers Hollywood). C'est parfois différent lorsqu'ils viennent en Europe. A l'instar de son compatriote Abbas Kiarostami avec Copie conforme, Farhadi réussit parfaitement son virage français...
    dolphinus31
    dolphinus31

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Un film exceptionnel, d'une intensité rare au cinéma. Des acteurs exceptionnels, Ali Mossafa est touchant, voilà une affiche incontournable qui mérite les critiques excellentes. Vous n'en sortirez pas indemne ..
    Miltiade
    Miltiade

    41 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Bien que d’habitude associé aux films d’espionnage, force est de constater que le terme de thriller convient très bien à ce cinéma hyper tendu. « Le passé » est parcouru par une tension inouïe, qui s’exprime dans chaque situation, chaque dialogue. A tel point qu’on ressort de la projection dévasté.
    reymi586
    reymi586

    483 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2013
    Le réalisateur iranien d'Une Séparation Asghar Farhadi nous livre une histoire plus vraie que nature où tous ses personnages sont bloqués dans le passé et n'arrivé à avancer dans le présent. Il réunit à l'écran Bérénice Bejo, Tahar Rahim et Ali Mosaffa qui jouent parfaitement leur rôle. Les deux enfants et l'adolescente sont eux aussi bluffant. On avance au fil de l'histoire en même temps que les personnages et chacun peut se faire une idée sur la suite des événements. On ressort de ce très beau film scotché.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Un film bouleversant, magnifique et subtil, comme on n'a pas l'habitude d'en voir souvent.
    Il y a une telle intensité dans le jeu des acteurs qu'on ne peut qu'être emporté dès la première demi-heure par cette histoire qui nous tient en haleine jusqu'à la scène finale.
    Les longues répétitions évoquées dans les interviews sont sûrement pour beaucoup.
    A ne pas manquer.
    xando
    xando

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Le Passé est à la fois prenant et bouleversant. Comme dans Une Séparation ou les meilleurs thrillers, le rythme est haletant. Les acteurs y sont magnifiques, tous très intenses et justes. On découvre Bérénice Bejo dans un nouveau registre et je dois l'avouer elle est bluffante. Tout comme Tahar Rahim, l'acteur iranien et les 3 enfants. Du grand cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Sensible et magnifique... Quand le talent de ce metteur en scène déboule dans notre culture française..
    Outburst
    Outburst

    129 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2013
    Quoi que l’on pense des festivals et autres cérémonies concernant le cinéma, on peut toujours s’attendre à un minimum de qualité de la part des films récompensés, notamment quand ceux-ci sont récompensés dans un festival comme celui de Cannes. Le Passé, qui était pas loin de rafler la Palme au nez de La Vie D’Adèle, s’est vu récompensé du prix d’interprétation féminine pour Bérénice Bejo, que tout le monde connait depuis l’immense succès de The Artist. Et c’est au réalisateur Iranien Asghar Farhadi que la française doit ce prix. Avec Le Passé, il signe une oeuvre absolument magnifique et déchirante dont la tension ne s’éteint jamais. La grande force de ce film, c’est donc les acteurs avant tout. En effet, Farhadi se contente d’une mise en scène modeste et minimaliste, pour se focaliser uniquement sur les acteurs, et les émotions qu’ils vont véhiculer pendant 2h10. Et là c’est tout simplement quelque chose d’assez impressionnant qui nous est offert, tant les acteurs habitent et incarnent leurs personnages à la perfection. Si Bérénice Bejo est effectivement excellente, en étant tout d’abord détestable puis en devenant vraiment touchante, la véritable révélation du film, c’est la jeune actrice belge Pauline Burlet, qui malgré son jeune âge, est transcendante et livre une prestation aussi remarquable et émouvante qu’inattendue. Un conseil, retenez son nom. Quant à Tahar Rahim, il est plus qu’évident qu’il a déjà fait ses preuves avec, et depuis, Un Prophète, grand moment de cinéma (et de cinéma français) en 2009. L’autre prestation sur laquelle il est important de s’arrêter, c’est celle de l’acteur iranien Ali Mosaffa, qui réussi l’exploit de tenir un rôle majeur dans une langue autre que la sienne. C’est quelque chose qui force le respect et l’admiration. Et c’est tout ce beau monde qui fait la force et la réussite indéniable de ce film. Mais si la mise en scène de Farhadi est minimaliste, elle n’est cependant pas dénuée de tension dramatique, une tension qui ne s’effondre d’ailleurs jamais et qui tient en haleine le spectateur grâce à un scénario brillant et rempli de surprises. Il y a également une ambiance très travaillée, assez oppressante et profondément dramatique (nous vous attendez pas à ressortir de la salle en sautant de joie, ou alors avec la joie d’avoir vu un des meilleurs films de cette année) qui participe à l’efficacité du film sur le plan dramatique, jusqu’à une scène finale absolument déchirante, et sans doutes l’un des plus gros moments de cinéma de cette année. En conclusion: Difficile de mettre des mots sur ce film, tant il reste une expérience, un moment de vie, à aller vivre dans les salles de cinéma. Asghar Farhadi signe une oeuvre magistrale, brillante, touchante et portée par un casting absolument fabuleux, confirmant le talent de Bérénice Bejo (qui est donc loin d’avoir volé son prix) et de Tahar Rahim, ainsi qu’Ali Mosaffa dont la prestation est remarquable, et révélant la jeune Pauline Burlet qui est clairement destinée à un bel avenir dans le milieu cinématographique (meilleur espoir féminin aux prochains César?). Un chef d’oeuvre, tout simplement.
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