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    Pas son genre
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Pas son genre" et de son tournage !

    Adaptation

    Pas son genre est une adaptation du roman éponyme de l’écrivain français Philippe Vilain, publié en 2011 chez Grasset. Lucas Belvaux a eu vent de ce livre en écoutant la chronique de la militante féministe et femme politique Clémentine Autain à la radio. Quelques heures après, le réalisateur avait le livre en main.

    Parti pris

    Si, dans le roman original, l’histoire est racontée à la première personne, pour son adaptation sur grand écran, Lucas Belvaux s'est éloigné de ce type de narration, donnant la parole non plus uniquement à Clément, le prof de philosophie, mais aussi à Jennifer, la fille dont il tombe amoureux : "J’ai choisi de rééquilibrer les points de vue, afin de regarder les deux personnages à la même distance, de les traiter de la même façon parce que, finalement, malgré leurs différences, je suis aussi proche d’elle que de lui."

    Changement de cap

    Après avoir traité la violence sous ses différentes facettes dans ses cinq derniers longs-métrages, le réalisateur Lucas Belvaux met ici en scène une histoire d'amour sous fond de fossés socio-culturels entre un prof de philosophie parisien et une coiffeuse d'Arras.

    En terrain connu

    C'est à Arras que Lucas Belvaux a posé sa caméra. "Les carnavals, les fanfares, la bière, les frites, la convivialité (...)", originaire de Belgique, le cinéaste connaît parfaitement ces codes culturels. "Je n’ai pas eu à tricher, c’était dans le livre ! Les deux grandes places d’Arras m’apparaissent comme des décors de théâtre, des toiles peintes", confie ce dernier qui s'est senti comme à la maison dans cette ville du Pas-de-Calais.

    Nouveau look

    L'actrice belge Emilie Dequenne, qui joue Jennifer, une coiffeuse d'Arras, a justement changé de couleur de cheveux pour les besoins de son personnage. En effet, le réalisateur Lucas Belvaux l'a fait teindre en blonde après avoir vu une photo d'elle au Festival de Cannes. Avec ces cheveux blonds, l'actrice ressemble d'avantage à " l'image fabriquée" que constitue son personnage de fausse blonde naïve et prête à tout pour plaire : "Pour Jennifer, "les hommes préfèrent les blondes", forcément. Et puis ça illumine son visage. Ça fait partie de sa volonté d'être toujours "au top", de son refus absolu de se laisser aller, d'abandonner, de renoncer."

    Elle lui colle à la peau

    C'est la première fois que l'actrice belge Emilie Dequenne joue un personnage aussi proche d'elle : "C’est une fille optimiste, une fille qui va de l’avant, une fille moderne, indépendante. En un mot : vivante ! Enfin une fille sans problème !" Son rôle d'une coiffeuse d'Arras pleine de candeur est l'opposé du personnage de Muriel qu'elle incarnait dans A perdre la raison de Joachim Lafosse : "Autant l’une était sombre, perdue dans la noirceur, autant Jennifer est une incarnation de la clarté."

    Le choix de Sophie

    Lucas Belvaux avait écrit le film en pensant à la comédienne Sophie Quinton, qu'il a dirigé dans 38 Témoins. N'étant finalement pas disponible pour le film, le choix du cinéaste s'est finalement porté sur Emilie Dequenne.

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