Sympathique comédie romantique, une suite spirituelle répondant poliment au colis expédié, la réalisation mielleuse de 1994. Le beau brun anglais est un cœur à prendre, plaquer par sa précédente compagne sans surprise. Une nouvelle voyageuse américaine se présente, pas n’importe laquelle, une célébrité du cinéma dans ce film, après Andie MacDowell, une actrice classique type cède sa place, le cran au dessus qu’est la ravissante Julia Roberts. La belle histoire d’amour fait fondre le gâteau de succulence, une touchante sincérité dans l’écriture du scénario de ces personnages de fiction, surtout l’égérie anti-conventionnelle, superbement vue dans « Erin Brockovich », « l’affaire pélican », des larmes de romance accompagnent les jolies balades musicales. Dommage que ce soit un temps soit long, trop d’étalement à vouloir bien parfaire son image comme la scène de table dans un restaurant à sushi, des ragots d’histoire pré-fabriquée, au souvenir niais de « Pretty Woman » pour le restant du film. On aimerait y croire, cela nous porte et fait rêver cette romance de princesse qui ouvre la porte cloche d’une librairie dans un quartier de Londres. La notoriété de Notting Hill est boosté, trouver son comble, le livre préféré et un bouquet offert, la rencontre du charmant roturier employé, mythomane gentleman par amour reçoit son premier tendre baiser, c’est mignon. Loin de la routine du star system hollywoodien et de ses mauvaises fréquentations malgré, une banane au lèvre qui redonne le sourire. Il y en a au contraire de « Quatre mariages et un enterrement », grâce à la mascotte comique, l’amincissant clown Rhys Ifans, un film des plus conformistes, le format simple du coup de foudre prévisible.