Votre avis sur Il était une fois dans l'Ouest ?
3,5
Publiée le 31 août 2022
Bien mais doté de longueurs, plutôt manichéen finalement, la bande son qui est composée de superbe morceaux d'autres sans grand intérêt et d'autres carrément mauvais.
Assez dommage également que le bon samaritain ne joue pas réellement, j'ai été surpris par cela.
3,5
Publiée le 27 juillet 2022
Grand classique du western spaghetti et du cinéma en général, il faut dire que les Westerns sont plus ou moins tous les mêmes. Les scénarios se répètent... Le casting n'est pas mauvais, mais l'histoire n'est pas particulièrement passionnante, voire à la limite de l'absurde. Les évènements paraissent simplistes. Malgré tout, Henry Fonda crève l'écran et Sergio Leone maîtrise sa caméra, pas de surprise. Ses fameux plans "regard contre regard" fonctionnent parfaitement et créent une vraie tension. Mais je trouve le film trop long pour ce qu'il raconte avec un rythme saccadé.
quartdepec

9 critiques

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0,5
Publiée le 18 juillet 2022
Au secours !!! je meurs d'ennui. Un film a ne pas voir si vous ne voulez pas dormir( excellent somnifère.) Une histoire a mourir d'ennui sans actions, elle n'a ni queue ni tête. spoiler: si quelqu'un tue votre mari allez-vous dormir avec cette personne?
Une réalisation artistique des plus décevante, une histoire pitoyable. Lorsqu'on assemble tout cela donne Il était une fois dans l'ouest. Le film fait pitié a voir. Le réalisateur Sergio Leone nous a fait par d'un des plus mauvais film de tout les temps.
déconseiller sauf si vous voulez vraiment dormir (et encore... )
4,5
Publiée le 11 juillet 2022
Il Était Une fois dans l'Ouest est un chef d'oeuvre du cinéma, un classique du genre , peut être même le meilleur western de tout les temps pour certains d'entre nous mais c'est vraie que c'est un film génial, à grand spectacle , qui envoie du lourd et qui déménage sévère , qui fait de bon action car des fois dans des films l'action c'est superflu, exagérer même parfois ici ce n'est pas le cas c'est de l'action utile pas inutile .
des acteurs tous géniaux qui sont au top et au sommet de leur prestation mais aussi à sommet de leur gloire . Des musique du légendaire Ennio Moriccone qui viens sublimer tous cela par dessus donc la combinaisons d'un chef d'oeuvre plus des musique exceptionnel du légendaire Ennio c'est donc le combo ultime quoi demander de mieux . Oui que peux on réclamer de mieux en temps que spectateur ? Réponse rien du tout. Le scénario qui est très bien écrit et divertissant . avec une réalisation du génial Sergio Leone qui prouve qu'il est l'un des patron du genre .
3,5
Publiée le 24 mai 2022
Instaurant d'emblée une ambiance singulière grâce à une maîtrise implacable de la mise en scène couplée à une musique à la forte symbolique incarnée par l'harmonica ce western s'impose techniquement comme un incontournable. Cependant il faut accepter de se laisser emporter par un scénario assez romanesque et de renoncer à une sincère implication émotionnelle au vu de la froideur filmique ainsi que de la prestation fort peu convaincante de Claudia Cardinale - à l'opposé d'un mystérieux Charles Bronson ou d'un impérial Henry Fonda qui jonglent entre sel humoristique sarcastique et soumission solennelle au destin. Demeurera pour tout cinéphile cette séquence introductive magistrale!
2,5
Publiée le 23 mai 2022
Il y a eu une mode du western italien dans les années 60. On les trouvait extraordinaires parce qu'ils changeaient des westerns américains qui se ressemblaient. Et aujourd'hui la presse de cinéma continue de leur mettre 4 étoiles sur 4 parce que c'est signé du célèbre tandem Léone-Morricone, qu'on y voit des stars, que c'est du cinémascope et que ça dure presque 3 heures.....Alors qu'ils sont plutôt démodés, ces films. Quand on les met côte à côte avec les westerns américains, on voit la différence : efficace simplicité côté américain ; lourdeur sophistiquée côté italien.
5,0
Publiée le 19 mai 2022
Revoir Sergio Leone est indispensable. Sergio Leone est un antidote aux montages hystériques, aux plans très courts et à l'absence de durée des plans des montages stroboscopiques. Ce film est un bréviaire sur l'art du montage à la fois sur la création de plans d'une même scène qui jouent sur la profondeur de champ, les très gros plans, les plans d'ensemble et à ce titre le duel final entre Charles Bronson et Henry Fonda est sublime avec en plus la musique d'Ennio Morricone qui est consubstantielle de la mise en scène du film et de la forme artistique, en particulier pour ce duel final.
Celui-ci et peut-être le meilleur de Sergio Leone parce que il est le plus tragique et le plus sombre. Il contient peu d'humour contrairement à ses films précédents et à son film suivant. Le film est tragique. Il parle de la fin des cow-boys solitaires tueurs (Charles Bronson, Henry Fonda). Qui fuient la civilisation. Qui fuient le chemin de fer. C'est quelque part le début de la fin de ces bandits (Jason Robards), que Sam Peckinpah conduit au suicide dans son chef d'oeuvre La Horde Sauvage (1969).
Ce qui étonnant aussi chez Sergio Leone ce sont ses très gros plans et ses plans fixes sur un visage qui arrivent à faire passer de l'émotion alors que l'acteur exprime assez peu de choses en particulier ici, avec Charles Bronson qui est très souvent inexpressif, mais le très gros plan plus la musique arrive à faire passer de l'émotion; nous ne savons pas si c'est un mécanisme cognitif ou si c'est parce que l'acteur arrive à changer quelque chose tout en donnant l'impression de pas changer grand-chose dans son regard.
Le son joue un role fondamental chez Leone. Et bien évidemment la musique qui est utilisée ici comme bande-son, la musique est le bruitage, la piste son du f ilm.
Et d'ailleurs le film sait couper la musique et ne pas en mettre quand il le faut. Elle est utilisée avec parcimonie, mais à bon escient. À ce titre et exemple de séquence d'ouverture admirable, la séquence d'introduction avec les trois hommes qui attendent à la gare, avec uniquement en musique les bruits: le télégraphe, l'éolienne qui grince, la mouche, la goûte d'eau... Une vraie symphonie de bruits. Séquence qui apporte le seul moment comique du film. Il n'y en aura plus après. Ensuite c'est la mort qui est la thématique du film, jusqu'à la fin. Mort physiologique. Mort des tueurs à gages. Mort des cow-boys solitaires.
Taisen00

3 critiques

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4,5
Publiée le 2 mai 2022
Le joueur d'harmonica (Charles Bronson) et Jill (Claudia Cardinale) sont exceptionnels par leurs charismes. Un de mes Western préféré. On est immergé dans le film tout au long du film. Excellent.
5,0
Publiée le 11 mars 2022
Western Allucinant, quel chef d œuvre !!! Tout est magnifique, les plans, le rythme, le jeu des acteurs, la musique du maestro Morricone, et comme toujours avec Sergio Leone et Ennio Morricone vous ne voyez pas les 3h passer tellement le film est prenant et la réalisation parfaite . Du pur chef d œuvre !!! Il est difficile de regarder d autres westerns ( hormis ceux du grand Sergio Leone bien sûr) après celui là.
4,5
Publiée le 26 février 2022
Vu une première fois, trop jeune, il y a longtemps, j'étais complètement passé à côté de ce film. Je m'étais dit « tout ça pour ça » ?! Je ne comprenais pas le concert de louanges qui entourait ce long métrage. Des années plus tard, maintenant que j'ai vu un certain nombre de westerns, dont les plus connus et célébrés, j'ai pu apprécier à sa juste mesure « Il était une fois dans l'Ouest ».

Je ne vais pas revenir sur les nombreuses citations et hommages de Sergio Leone envers ses prédécesseurs (John Ford, Fred Zinnemann, etc.). Sur-western et western crépusculaire à la fois, on ne peut comprendre ce long métrage sans avoir pris connaissance des films clés de ce genre, ni sans connaître toute la mythologie attenante.

Si dans mon souvenir, les westerns de Leone, et en particulier celui-ci, étaient violents, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'en réalité « Il était une fois dans l'Ouest » est un film très nostalgique. A l'image de l'un des ses principaux personnages, le dangereux Cheyenne, bandit romantique qui semble perdu dans ce monde nouveau où l'argent est roi et l'honneur foulé aux pieds.

Par conséquent, je ne vais pas évoquer la brillante mise en scène de Leone ou les autres aspects révélant le savoir-faire indéniable de l'équipe du film. Je vais plutôt m'attacher à parler des 5 personnages principaux, qui représentent tous bien plus qu'un idéal-type, convoyant des sentiments et des visions du monde à travers leur rôle dans cet opéra de l'Ouest qu'est ce long métrage.

Tout d'abord, mentionnons la véritable héroïne de ce film : Jill McBain, incarnée par une Claudia Cardinale au sommet de sa beauté. Jill est la prostituée avec du cran par excellence. C'est « une dure ». Au fond, c'est quelqu'un d'intègre, que la vie n'a pas salie complètement. Elle a subi et subira encore bien des outrages, mais elle arrivera à ses fins. Tout le film tourne autour d'elle, les personnages principaux masculins se disputant peu ou prou son cœur, ou du moins ses faveurs. Une femme courage, non dénuée d'arrières pensées, qui s'avère être l'âme du film, et peut-être même ainsi de l'Ouest, comme semble le montrer l'un des tous derniers plans. En cela, Leone offre à Claudia Cardinale l'un des plus grands rôles de femmes dans un western, l'un des plus complexes aussi.

Autre personnage central : Morton, l'homme qui dirige et possède sans doute la compagnie de chemin de fer envahissant peu à peu l'Ouest américain. Prêt à tout pour assouvir sa soif de pouvoir, l'argent est pour lui son plus fidèle serviteur. C'est un nouveau venu dans l'Ouest, un « gentleman » aux « bonnes manières » qui conquiert les terres et les hommes non par son courage et sa vertu, mais par sa ruse et sa richesse financière. Machiavélique et lâche, il ne veut pas se salir les mains, c'est pour cela qu'il est indissociable et dépendant de son bras droit Frank, l'homme des basses besognes.

Parlons un peu de « Frank ». L''homme de main brutal et sans morale typique, prêt à tuer femmes et enfants se présentant sur son chemin. C'est un homme du passé, un homme du Far West en ce qu'il avait de fou et de sanglant, de sans limites. C'est un peu l'alter ego de Liberty Valance (Lee Marvin), dans le film éponyme de John Ford. Un homme prêt à tout pour maintenir son emprise sur les autres, voire même pour assouvir sa soif de violence. Un homme dans la force de l'âge et qui tente de comprendre comment aller dans le sens du vent, en s'associant avec Morton. Ainsi, Frank et Morton sont les deux faces d'une même pièce : passé et présent, violence déchainée et violence civilisée.

Venons-en à « Harmonica ». L'homme mutique et vengeur, animé par un dessein connu de lui seul. Taciturne, l'homme est aussi doué à l'harmonica qu'avec son revolver, mieux vaut ne pas le prendre à la légère. Leone réussit parfaitement à l'entourer d'un mystère qui ne sera dévoilé qu'à la fin du long métrage, ne rendant le film que plus poignant. C'est le héros du Far West par excellence : l'homme droit quoique brutal, en quête de justice, aussi rapide de la gâchette qu'économe de ses mots, avec un sens de la répartie certain. Clint Eastwood lui doit beaucoup, mais ses films de justiciers ne parviendront pas tout à fait à égaler le présent long métrage de Leone, à mon sens. Il manquera à Eastwood ce supplément d'âme qui fait tout la grandeur d'« Il était une fois dans l'Ouest ».

Enfin, je ne peux oublier le personnage peut-être le plus subtil et le plus original de ce film, mais aussi le plus attachant : Cheyenne. Bandit de grand chemin, lui et ses acolytes écument la région. Il ne fait aucun doute que c'est lui et sa bande qui sont les auteurs du terrible incident du début du film. Et pourtant, la réalité se révèle plus complexe. Au fond, Cheyenne est un truand flamboyant, un malfrat au grand cœur, dont les sentiments vont l'inciter à se rallier à une cause juste, non sans conséquences. C'est peut-être lui le plus courageux. Il sait ce à quoi il renonce, sans trop savoir ce qu'il a à gagner. Lui aussi fait partie d'un monde finissant. Le progrès signera la fin des hommes comme lui, de ces Cheyenne, Frank ou Harmonica. En cela, comment ne pas penser au dernier plan de « L'Homme qui tua Liberty Valance », où un train à vapeur s'élance à travers les prairies domestiquées de l'Ouest américain ? Un plan auquel l'un des derniers d'« Il était une fois dans l'Ouest » fait clairement référence.

Pour finir, comment ne pas aborder le sixième personnage de ce film, la musique d'Ennio Morricone ? Archi connue et célébrée (à raison), elle donne corps et aura aux 5 personnages principaux, un thème musical propre étant associé à chacun d'entre eux. Chacun joue ainsi sa partition durant le long métrage, au sens propre comme figuré. Oui, Leone et Morricone signent là comme un opéra cinématographique, une œuvre de bruit et de fureur, lyrique, épique même, où la nostalgie et l'émotion semblent avoir le dernier mot. Et par là, une œuvre majeure du septième art.
Philippe Reboul

1 critique

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5,0
Publiée le 26 janvier 2022
Il était une fois dans l'ouest... Ce film est culte à plus d'un titre. Je ne reviendrai pas sur les immenses acteurs qui donnent le meilleur d'eux même, ni dans les paysages grandioses de monument Valley, ni dans le scénario absolument gigantesque... Et que dire du choix d'Henry Fonda dans le rôle du méchant, qui lorsque il apparaît pour la première fois, désarçonne tout et tout le monde avec sa réplique devenue culte : " puisque tu m'as appelé par mon nom...". Non, si je devais retenir une seule chose de ce film monumental, c'est la scène de l'arrivée de Claudia cardinale en train... Lorsqu'elle sort de la gare, que la caméra s'élève et que la musique résonne, accrochée à son personnage comme une seconde peau, oui, cette scène est pour moi le plus beau, le plus grand, le plus somptueux moment de cinéma... C'est beau à en pleurer.
5,0
Publiée le 12 mars 2022
Nième vision de ce film culte et toujours le même plaisir : un opéra moderne ! Henry Fonda, Claudia Cardinale et Jason Robards et y sont sublimes, il y a des scènes fortes à insoutenables (« Puisque tu m’as appelé par mon prénom… »), la musique d’Ennio Morricone (avec un thème pour chacun des quatre personnages principaux dont l’harmonica) et les répliques cultes (« Je n’ai aucune confiance en quelqu’un qui porte à la fois une ceinture et des bretelles »). Un film qui a révolutionné le western. A bien y regarder il y a bien quelques maladresses au montage et des scènes moins maîtrisées mais on est quand même très proche du chef d’œuvre.
5,0
Publiée le 17 janvier 2022
je déteste cette appellation de western spaghetti qui fait cheap et qui renvoie à une notion d'ersatz voire de comédie.
Ce film est juste le chef d'œuvre absolu : un opéra, où la dilatation du temps transforme certaines scènes en moments d'anthologie .
On ne peut aimer le cinéma si on ne vénère pas ce chef d'œuvre !
Pour ma part , je l'ai vu hier pour la sixième fois en douze mois et l'émotion est toujours intacte notamment les 30 premières minutes où se succèdent 3 des plus grandes scènes de l'histoire du cinéma : l'attente à la gare, l'exécution du fils Mac Bain et l'arrivée de Claudia Cardinale
007 James Bond

3 critiques

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5,0
Publiée le 17 janvier 2022
Chef-d'œuvre absolu. Le plus grand Western de toute l'histoire du cinéma. Le scénario, les acteurs, la musique d'Ennio Morricone , tout est sublime. Il y a eu de grands Westerns, mais celui-ci est à part, unique, EXCEPTIONNEL !!! Même 54 ans après je ne m'en lasse pas !!!
3,0
Publiée le 17 janvier 2022
je ne vais pas démolir ce film parce qu'il y a quelques moments intéressants mais il y a aussi trop de passages creux qui lui donnent une lenteur par moments désespérante ...
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