anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 26 janvier 2014
Aniello Arena a des faux aires de Stallone lol,sinon le film ne vole pas haut, trop lent parfois avec els travelling ça casse le film , qu'est ce qu'il sont moches les napolitain(es) , de vrais gros sac
4,0
Publiée le 11 octobre 2012
Un excellent film italien de Matteo Garrone. Je trouve les critiques très dures, le sujet de la télé réalité est traité très intelligemment. Le film est porté par un incroyable acteur, Aniello Arena. Je trouve que le film se termine un peu subitement par contre, on reste un peu perplexe devant cette fin. Bref, un film très intéressant et c'est un plaisir de regarder un film en italien, on en prend pleins les oreilles !
4,0
Publiée le 14 octobre 2012
Je trouve les critiques particulierement severes et injustes sur un theme voisin j"ai trouvé " Superstar" sans grand interet et Kad Merad éteint et sinistre.J"ai apprécié la truculence et la démesure du sujet et des acteurs cette fable à laquelle j"ai pu facilement adhérer démontre "le besoin de croire " de la foule solitaire qui est peinte avec ironie , mais sans méchanceté; C"est ce besoin plus qui permet les arnaques,la solidarité projective d'une réussite faite de rien et l'impact durable qu"a pu avoir l'histrion Berlusconi Pour moi Garrone mérite son prix qui reconnait le retour de la comédie italienne
2,5
Publiée le 28 octobre 2012
Dramatique et faussement léger. Reality est en fait le constat implacable d'une certaine partie de la population, Napolitaine ici, victime du culte de l'image, et attirée par les strass et paillettes de la télé-réalité avant d'en découvrir le fléau qu'elle devient et le déséquilibre qu'elle procure chez certains. Du déjà vu donc. Matteo Garrone livre ici un film dont l'intérêt principal réside dans l'extraordinaire composition de "son comédien", Aniello Arena. Une vraie gueule et un réel talent qui passe du rire à l'émotion avec une déconcertante facilité. Le début du film est prometteur, joyeux, fouillis, criard, coloré. Napolitain en un mot. Et j'aime ça. Mais très vite le film s'enlise dans les pièges d'un scénario faible et alambiqué et se traine vers une fin sans vraiment trouver de destination ultime. http://cinealain.over-blog.com/categorie-12381338.html
3,0
Publiée le 29 octobre 2012
Matteo Garrone a reçu le prestigieux Grand prix au dernier Cannes. Cette récompense réitérée, véritable accessit de la Palme d'Or, m'est apparue un peu plus méritée qu'en 2008 quand elle célébrait le froid exercice de style qu'était "Gomorra". Le cinéaste poursuit sa vision des maux gangrénant Naples : après la Camorra, la société-spectacle (cette dernière n'étant pas l'apanage évidemment de la capitale de la Campanie, mais s'incarnant avec une particulière pertinence dans ses classes populaires cherchant promotion sociale et aisance matérielle dans ce que les médias peuvent créer de plus pernicieux : la télé-réalité). Le ton se veut celui de la comédie cette fois-ci, mais les accents sont à nouveau souvent plutôt documentaires. L’Italie a acclimaté le « reality show » américain avec plus de constance et de succès finalement que la France, le « Grande Fratello » du film (traduction littérale et éclairante du fameux « Big Brother » d’Orwell) existe vraiment (parmi d’autres édifiants spectacles du même tonneau) sur Canale 5, et en est à sa 9ème édition en 2012. Voulant briller auprès de sa famille (épouse, 3 enfants encore très jeunes, et une cohorte de parents divers) Luciano, grande-gueule et combinard, (étonnant Aniello Arena, acteur néophyte et vrai taulard longue peine – le prisonnier fascine beaucoup nos voisins transalpins : voir aussi le « César doit mourir » des Taviani) intrigue pour tenter le casting (à Cinecittà) et croit tellement en sa bonne étoile qu’il n’hésite pas à vendre sa modeste poissonnerie pour rafraîchir son intérieur, se préparant ainsi à ses futures interviews de grand gagnant dans un cadre honorable. Avant de remporter quoi que ce soit, il faut d’abord participer, et Luciano attend en vain d’être appelé, passant de naïf à obsessionnel, en bonne voie vers le délire schizo-paranoïaque (persuadé que la production l’épie dans son quotidien, il s’essaie ainsi à l’altruisme et à la générosité pour lui faire bonne impression). L’ensemble, filmé en cohérence (gros plans intrusifs, caméra à l’épaule), mais de manière très fatigante pour le spectateur, donne une fable grinçante, voire cruelle, au message un peu court (ce petit peuple à la dégaine « pittoresque », façon « Affreux, Sales et Méchants », sous influence, est passé de la dictature de l’Eglise à celle de la télé berlusconienne – les passerelles fréquentes y invitent sans grande finesse). Mais quand la caméra prend (littéralement) de la hauteur (prologue et exposition – les mariages « hollywoodiens », où la famille de Luciano fait de la figuration ; finale onirique), le thème central (voyeurisme, fric et société) prend du sens et de l’ampleur. On regrettera donc que ces moments-là soient réduits à la portion congrue, au profit de nombreuses complaisances et autres facilités, et de longueurs conséquentes.
0,5
Publiée le 3 octobre 2012
Comme j'avais adoré Gomorra, je me suis précipité alors que ça ne sentait pas déjà bon... C'est un ratage total. On est loin de Ginger et Fred... Même le savoureux dialecte napolitain devient caricatural, grotesque. Quant au prix à Cannes, merci les potes, la combinazione. A ne pas voir à fin de ne pas encourager ce type de pratique.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 3 octobre 2012
Après une première demi-heure effarante où il ne se passe rien ou si peu, Luciano, poissonnier et père de famille de son état, prend enfin sa vie en main et se rend au casting du « Big Brother » transalpin. Lequel se déroule dans un lieu hautement symbolique : Cinecittà. Matteo Garrone panote consciencieusement sur l'entrée des célèbres studios italiens. Ce plan prend à la fois la forme d'un constat un peu benêt (Cinecittà, c'était mieux avant) et d'une assertion prétentieuse sur le statut de son auteur (le cinéma italien, c'était mieux avant, mais heureusement il y a Matteo Garrone). Après son trop célébré « Gomorra », le réalisateur italien prend la carte d'abonnement du palmarès cannois avec ce « Reality », bien aidé en cela par son compatriote Nanni Moretti. Après l'affreux film de Loach, on commence, soit dit en passant, à se rendre compte du niveau horrible du palmarès 2012.

« Reality » aurait pu être intéressant sur le fond s'il avait été réalisé il y a dix ans. Une dizaine de saisons du « Loft » et de ses dérivés plus tard, Garrone a l'allure d'un « Captain Obvious » qui viendrait tout juste de réaliser que la télé-réalité n'a rien de réaliste. Si « Reality » n'était que ringard et daté, ça ne serait encore qu'un film médiocre. Il se double au demeurant d'un mépris prétentieux à l'égard du public des émissions de télé-réalité, formé ici exclusivement de gens pauvres, peu éduqués, démesurément obèses et laids, aveuglés par les lumières d'une gloire artificielle. Comme dirait l'ami Moretti dans « Sogni d'Oro », de façon un peu plus directe : « Pubblico di merda ! ».

Non seulement à la bourre sur le plan des idées mais aussi terriblement hautain, « Reality » n'est même pas sauvable sur la forme : les longs plans en steadycam, sans aucun contrechamp, tournent au dispositif et ne mettent jamais en valeur la narration. Des idées de mise en scène et de montage, c'est assez triste de devoir le reconnaître, il y en a plus dans un épisode de « Secret Story » que dans tout le film de Garrone.
0,5
Publiée le 3 octobre 2012
Très très mauvais. Qu'on arrête de dire que le film fait penser au bon vieux cinéma de De Sica et de Fellini : stictement rien à voir !
On s'embête grave, on ne rit pas et les personnages sont franchement pathétiques.
Le prix à Cannes ne sent pas bon du tout: Moretti devait bien donner quelque chose à un film de son pays !!!
5,0
Publiée le 14 octobre 2012
Qui sème du vent récolte les trompettes... Après avoir réalisé un film sur le culte du pouvoir avec le percutant Gomorra Matteo Garrone signe un deuxième chef d'oeuvre sur le culte du moi : Reality, fausse comédie franchement pathétique en réalité. A l'aide du format scope et d'une lumière crue le réalisateur dépeint une société vulgaire peuplée de gens crédules, affreux, sales et marchands d'espoir. Très complet dans son agencement scénique et sa réalisation, Reality s'attarde principalement sur le personnage de Luciano, modeste poissonnier crédule et peu confiant cherchant la gloire à tous les prix : ver de terre amoureux d'une étoile, celle d'un grand frère adulé par la foule, manipulant les égos multiples à sa guise, Luciano va peu à peu pénétrer l'autre côté du miroir, le fameux et redoutable monde de la télé-réalité. Matteo Garrone, accompagné de la partition évocatrice de Alexandre Desplat ( on pense beaucoup aux univers factices des premiers Tim Burton, notamment Edward aux mains d'argent pour l'esprit " maison de poupées " ) s'inscrit dans la continuité d'un film comme La Valse des Pantins ( Scorsese semblait déjà une source d'inspiration certaine pour Gomorra ) : fanatisme, adorations d'images en tous genres et dérision du protagoniste sont de la partie, pour un film absolument brillant et plus que nécessaire : indispensable.
0,5
Publiée le 21 octobre 2013
C'est long et penible en fait, rien n'est drole et on s'ennuie ferme, j'ai coupé au bout de 40 minutes.
0,5
Publiée le 8 octobre 2012
Qu'est-ce qu'ils avaient à Cannes quand ils ont distribué leurs prix ? Ils avaient trop bu ou quoi ? Ils voulaient faire la promotion des copains ? Ce film est d'une lenteur affligeante, à tel point que je me suis endormie, et ce n'est pas une façon de parler. Le sujet est mal traité et maltraité, l'ensemble est d'une vulgarité crasse et complètement gratuite. Bref, ce film est une catastrophe et c'est une vraie perte de temps et d'argent.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 17 octobre 2013
Voici un film sans histoire, où on s'ennuie profondément. Le scénario nous fait tourner en bourrique pour notre plus grand désespoir. Ne le regardez pas le soir ... il vous achèvera.
4,5
Publiée le 27 janvier 2016
Bon, alors là on ne rigole plus du tout avec cette fable acide, grinçante et dérangeante sur la télé-réalité. Le plus fort, c'est que le film ne parle même pas d'un candidat mais d'un futur candidat. On suit donc la lente descente aux enfers d'un homme, qui à la base n'a même pas envie d'y être mais qui postule pour faire plaisir à ses enfants, et qui se prend au jeu en s'imaginant sa vie future. Et là, je dois dire que la film frappe juste et fort. Pourtant, le héros a déjà presque tout : 3 enfants formidable, un bon boulot, une belle femme qu'il aime et qui l'aime beaucoup et c'est déjà une petite figure dans son quartier. M. Garrone filme comme souvent avec beaucoup de plans très long, parfois virtuose et très évocateur, créant une ambiance à chaque fois. Il rend compte des caractères de chacun avec beaucoup de simplicité et il nous immerge dans la vie de cet homme qui va basculer. Les acteurs sont très bons, le scénario implacable et la morale de l'histoire fait froid dans le dos. Un film fort, méchant, qui pousse à la réflexion et qui a l'intelligence de ne pas se concentrer sur le folklore napolitain. C'est un sujet universel, puissant et encore d'actualité. D'autres critiques sur
3,5
Publiée le 31 mars 2020
Ce film est une satire sociale assez juste quant au regard qu'elle porte sur le rapport qu'entretiennent les petites gens avec la télévision et le désir de célébrité, mais cette satire a quelque chose de dérangeant, car on est toujours à deux doigts de la complaisance. Cependant, l'exubérance toute italienne de Luciano et les siens, mâtinée d'accent populaire napolitain, est extraordinairement savoureuse (la scène de l'église avec la bigote est à mourir de rire), et ce qui commence comme une comédie vire finalement au drame quand Luciano perd pied... Ce personnage, qui ne voit même pas à quel point il se ridiculise, est pathétique. Mais il devient touchant. Plus qu'une comédie, c'est un film plutôt déprimant en fin de compte !
2,5
Publiée le 18 mars 2013
Coeur battant de la nouvelle vague italienne des années 2000,Matteo Garrone avait enchanté son auditoie avec le puissant "Gomorra". Il revient avec un sujet plus léger et désormais éculé:les affres de la célébrité via la télé-réalité. Ceci étant,la qualité exceptionnelle de sa mise en scène,notamment dans une ouverture baroque en diable et une fermeture anxiogène à souhait,suffit bien souvent à porter son sujet et ses interprètes sur des cîmes plus élevées que prévu. Sa peinture d'un monde napolitain hâbleur et convivial rappelle bien évidemment Fellini,alors que les grincements paranoïaques d'un homme noyé dans une société impitoyable tendent plus vers Ettore Scola. Arieno Arenal,stupéfiant acteur physique à la gestuelle maniérée,est sorti de prison pour tourner ce film! Avec tant de qualités,il est alors dommage que "Reality" se mette à tourner en rond dans toute sa partie centrale,et n'embrasse pasp lus directement cette échappée vers un imaginaire à la Pinocchio. Une comédie à l'italienne,qui obtint(s'il vous plaît)le Grand Prix à Cannes en 2012.
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