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    Reality
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    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2012
    Cela cafouille pas mal dans Reality de Matteo Garrone, Grand Prix du Jury à Cannes, cette année. Avec son scénario qui est tout sauf limpide (Gomorra, malgré ses qualités, avait le même problème), l'émergence d'un thème central se fait attendre très longtemps. Il arrive enfin avec la névrose de ce poissonnier napolitain qui vient à croire qu'il va être choisi pour participer à la plus célèbre émission de téléréalité italienne, Grande Fratello. Garrone passe à côté de la critique de ce phénomène de société se dispersant dans des scènes inutiles et ne parvient qu'en de rares moments à traiter son sujet, soit l'abandon du réel par un quidam moyen pour un monde imaginaire. Pas franchement raté, mais loin d'être réussi.
    BeatJunky
    BeatJunky

    151 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Agréable à suivre, ce film nous démontre les dégâts de la téléréalité avant même d'en faire partie! Comment faire rêver les gens de célébrité et d'argent... L'interprétation du héros est plutôt bonne, il est assez crédible avec son regard d'enfant gaga devant sa télé à rêver. C'est une bonne démonstration et le film passe assez vite je trouve. Le scénario est intéressant, c'est une bonne façon de dénoncer la téléréalité en en montrant les méfaits sur la population friands de ce genre de conneries de curieux malsains! L'autre côté est aussi intéressant à observer que le dedans. Film original donc qui mérite son grand prix à Cannes. A voir.
    jean l.
    jean l.

    159 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    il n'y a aucune cinématographie au monde,hors, l'Italie pour marier aussi bien comédie et drame.
    c'est une tradition qui a donné tellement de chef d' oeuvre!
    Reality en est l'héritage: dans un Naples très "néo réaliste" et documenté( après Gomorra, on sait que Matteo Garonne connait le sujet) .Les aventures d'un homme pris par l'envie de la célébrité, surtout par ce qu'elle peut amener financièrement, sont drôles ,mais aussi souvent émouvantes.
    Qui a oublié Le cheikh blanc de Fellini, ou Bellissima de Visconti ? ce film en est la suite inspirée!
    Robin M
    Robin M

    71 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2012
    http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/10/08/reality-lechec-de-la-realite/ | La première pensée qui nous prend en quittant la salle, c’est que « Reality » n’est définitivement pas une dérivation de « Gomorra » (film coup de poing sur la mafia napolitaine – Grand Prix à Cannes en 2008). Naïvement on voyait en Mattéo Garrone un porte-parole d’une Italie en perdition et gangrenée d’un côté par la mafia et de l’autre par une crise tant économique que sociale. Il n’est plus le représentant d’une Italie qui veut resurgir des cendres d’un mal qu’elle exorcise. Mais, il devient un simple spectateur des bouleversements sociaux d’une nouvelle génération dont le fonctionnement lui échappe. Son dépassement est sa première faiblesse. L’avènement de la culture du voyeurisme, commencé en France au début des années 2000 par Loft Story, est déjà un fait avéré. Dix années sont passées. Ces phénomènes sont maintenant des banalités du quotidien qui font les choux gras des zapping du monde entier. Certes, la célébrité ne repose plus sur des qualités remarquables et sur un élitisme artistique et social, mais la volonté d’une reconnaissance de l’homme lambda se vérifie fréquemment, et il ne faut pas attendre la télé-réalité pour s’en rendre compte. Rien de nouveau, si ce n’est que la nouvelle génération s’autorise tout ce qui lui permet d’atteindre cette gloire éphémère et dévastatrice. Mattéo Garrone esquisse assez bien les psychologies de ces personnages, faisant dégringoler son protagoniste peu à peu dans les méandres de la folie. Cependant l’exagération de certaines scènes et leur répétition font des personnages des pantins oscillant entre comédie et drame. Ne sachant pas sur quel pied danser, les portraits sonnent faux. Mattéo Garrone cherche à nous montrer que la société change, mais là encore, sa subtilité lui fait défaut: il suffit de voir la lourdeur des plans d’ouverture et de clôture montrant d’un côté un Naples historique surveillé par le Vésuve et de l’autre un monde totalement artificiel provenant des studios romains – la longueur écrasante des plans illustre parfaitement le manque de finesse d’un réalisateur qui critique au final son propre travail. La télé-réalité est théâtrale, « Reality » montre que le cinéma aussi ne repose finalement pas sur la spontanéité.

    Ce manque de justesse et de subtilité se remarque aussi dans sa mise en scène. Mattéo Garrone cherche avec « Reality » à faire la distinction entre deux réalités: la réalité « réelle » du quotidien fondée sur l’être et la réalité « faussée » fondée quant à elle sur le paraître. Le problème c’est qu’il applique à l’intérieur même de son film les deux notions troublant son spectateur et s’auto-contredisant. D’un côté, comme dans « Gomorra », il choisit comme fond scénaristique les petits gens (de Naples) victimes de leur condition de vie et assis dans un réel pathétique fait de magouilles et d’arrangements. A ce traitement presque documentaire de son sujet, il associe non plus la notion d’une caméra témoin comme dans son précédent long-métrage, mais les ficelles d’un cinéma pédant se réclamant un statut de grand cinéma. Mattéo Garrone prône ici le superflu cherchant, en vain, un onirisme cinématographique. Des mouvements amples, pour mieux montrer une aisance ou pour chercher de quelconques effets de style, malheureusement bien inutiles. Le spectateur n’a pas besoin d’une forme digne des grands péplums aseptisés pour comprendre l’immersion du fantastique (ici une sortie de l’ordinaire) dans la vie quotidienne d’une famille banale. Ce choix de mise en scène plombe le film qui, bien que la caméra s’envole, ne décollera jamais.

    Mattéo Garrone est, quand même, un fin perfectionniste qui donne un intérêt à son oeuvre par les détails qu’il sème au fur et à mesure. Il dresse le portrait d’une Italie bien mal en point. Économiquement d’abord puisque lors de la scène de l’appel entre la famille – au centre commercial – et Luciano, il met en toile de fond le passage de plusieurs candidats Chacun diplômé d’économie, ils voient en la télé-réalité une manière de gagner enfin de l’argent et de pouvoir se faire connaître des recruteurs. Le désespoir qui se dégage de la situation de l’emploi en Italie est alarmant. Mattéo Garrone en quelques secondes montre le passage d’une époque où le diplôme était roi à une époque où sa dévaluation est tel qu’il ne vaut plus rien. Les études seraient presque devenues inutiles et ouvrirait seulement les portes des métiers sous-payés et des shows télévisuels à bas ratio intellectuel. Enfin, Mattéo Garrone s’attaque à la crise de la culture en Italie, et surtout à la montée d’un produits culturels superficiels et formatés: la télé-réalité Il suffit de voir dans quel espace il décide de placer les dernières auditions pour le jeu « Grande Fratello »: dans les mythiques studios romains Cinécitta. Comme ci l’avenir du cinéma déclinant allait se faire à travers la télévision, souvent jugée parent pauvre de la culture, et par le pire de ce qu’elle offre: la télé-réalité. Le remplacement de la notion de culture serait-il arrivé ?
    JeffPage
    JeffPage

    40 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2012
    Avec Reality, Matteo Garrone explore un sujet rare au cinéma : le choc que peut causer la télé réalité pour les candidats qui échoue. En effet, il nous montre la destruction d'un homme qui mise toute sa vie sur un casting pour une émission stupide de télé réalité. Malheureusement, il n’explore pas assez le sujet et les dégâts sur le personnages reste finalement assez peu important. Cependant, le film tire son épingle du jeu grâce à sa réalisation, énormément basée sur les plan séquence dont certain sont vraiment magnifique (le plan d'ouverture). Au final, bine que décevant dans son approche du sujet, le film reste intéressant ne serait ce que pour sa réalisation.
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Un film qui caricature avec légèreté notre société de consommation....L'homme est prêt à tout pour paraitre, pas pour être (ici c'est pour une émission télé).....Les personnages plutot truculents (la famille napolitaine entre autre) donnent beaucoup de vie au film et permettent avec une tonalité presque frivole (on est à Naples) de faire un portrait d'époque, d'un homme sans caractère et ordinaire.....Le metteur en scène nous offre deux ou trois passages qui sont un régal cinématographiquement et l'on découvre Naples dans ses petits coins inattendus.....La portée philosphique du film est aussi indéniable notamment dans un sermon épiscopal où le "pape" dénonce le combat entre le "paraitre" et "l'être", c'est la coeur profond d'un film plus léger que drole et qui contient vraimentd'excellents moments presque "Felliniens" (je pense).....intéressant à bien des niveaux.....
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    296 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    Aux antipodes de son précédent film, qui se situait au cœur de la mafia sicilienne, Matteo Garrone s'essaie à la comédie à l'italienne, renouant ainsi avec une certaine tradition cinématographique. Le résultat est correct, notamment grâce à un scénario astucieux et inventif, qui donne lieu à de nombreuses situations comiques. Même si le tout manque parfois de mordant, la critique du système médiatique et télévisuel est bien là. Le cadre de la famille napolitaine dans laquelle baigne le "héros" est tordant. Pour ce qui est de la réalisation, on reconnaît bien le style de Garrone, qui filme au plus près des émotions de son personnage principal. Pas mal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    A l'image de Gomorra c'est un film bling-bling, en effet c'est un petit joyau qui se déguise en diamant strass de pacotille. Pour évoquer le mensonge permanent des médias qu'on nous infiltre sous perfusion, nul n'est besoin de démasquer les armes de destructions massives que n'eut jamais l'Irak, il suffit de montrer le pouvoir d'attraction de la fête éternelle que constitue les émissions de télé réalité, leur image de bonheur dont on peut se parer l'esprit comme un sourire sur le visage. En théorie c'est mieux que de faire la gueule... En théorie. Or c'est du jetable, et on le jette sans rechigner, pour le prochain sourire, la prochaine fête... A vide. C'est la pratique. Pas de quoi se vanter. Le héros du film sombre dans la folie douce, juste un peu plus que les autres, comme un premier dans la file d'attente vers un enfer en cauchemar climatisé, les autres sont derrière, sauf ceux qui feront la queue pour ce Reality, d'une extraordinaire homogénéité, acteurs, cadrage, lumière, i tutti cuanti, pourtant la mise en scène mesure les effroyables abîmes que ce vide laisse entre les gens lorsqu'il se comble de mensonge inepte hypnotisant, plutôt que des drames ordinaires ou extraordinaires qui faisait vibrer la vie des gens dans les anciennes comédies italiennes qu'on ne pourrait plus refaire (ô mon dieu tous ces chefs-d'oeuvre, il sorpasso, etc.) maintenant. Garrone nous prouve que ce n'est pas faute de talent, mais à cause d'un changement de civilisation. Le grand Pier Paolo Pasolini nous interpellait; le fascisme a moins changé le paysage italien, les coeurs italiens, les mentalités, que la démocratie. En bien? Pas au niveau de la corruption... Ni au niveau des centres commerciaux lieux de vie de nos villes... Aniello Arena nous offre un grand numéro d'acteur, un des meilleurs de l'année 2012. Garrone lui a offert un grand film moderne.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Un homme du peuple, obnubilé par le miroir aux alouettes que peut provoquer certaines émissions de la télé-réalité, va peu à peu succomber à la paranoïa et perdre toute raison. Ce film est un miracle du début à la fin. Tout d’abord, un film italien de cette envergure, je n’ai pas le souvenir d’en avoir vu un comme celui-ci depuis des décennies. Les références à Fellini pour la forme et à Ferreri pour le fond s’imposent. Ensuite, quel régal que ce casting prodigieux composé de trognes et de personnalités hors-normes. L’acteur principal, Aniello Arena, est tout bonnement extraordinaire. Matteo Garrone signe une mise en scène époustouflante qu’accompagne à merveille la partition musicale d’Alexandre Desplats. On rit, on est ému et l’immersion dans ce quartier populaire de Naples est totale. Bien qu’ancrée dans le contexte social et économique du vingt-et-unième siècle, cette plongée au coeur de ce microcosme pittoresque, attachant, dégage un indicible sentiment composé de nostalgie mais aussi d’euphorie. « Reality » a fort judicieusement reçu le Grand Prix au dernier festival de Cannes.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    119 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2012
    Encore une fois je me suis fait avoir avec l'accroche de l'affiche : il ressuscite la comédie italienne ,alors que la pauvre se retournerait plutôt dans sa tombe tellement c'es t gonflé ! un peu comme un soufflé qui monte gentiment au four , on assiste à la présentation , des personnage s à la affreux bêtes et méchants mixés avec des physiques à la Fellini ... Mais vite ça fait pffuit et le soufflé redescend limite en sentant mauvais : pas d'idée , pas de scénario , un comédien qui joue comme un poissonnier , on es t loin de Dino Risi .. mais qu'avaient -ils mangé à cannes pou donne r un grand prix à cette demi daube !
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    38 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2014
    Une farce qui se moque de la passion, par delà les Alpes, pour la téléréalité mais qui n'égale pas les grandes comédies sociales et politiques du cinéma italien du passé (l'argent de la vieille, Affreux, sales et méchants...).
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    87 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    Irrigué de magnifiques plans-séquences, ce film de Matteo Garrone est une vraie réussite à l'esthétique fabuleuse, avec quelques longueurs toutefois mais un acteur principal hors du commun. Pas aussi proche de la comédie italienne traditionnelle, comme le prétendait la promotion, mais fort réjouissant tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    Gomorra avait impressionné les critiques et les publics du monde entier par sa plongée frontale dans la Camorra, la mafia napolitaine. Matteo Garrone était attendu avec impatience pour son nouveau film. Il est arrivé sur les écrans après un passage au Festival de Cannes 2012 où il a reçu le Grand Prix.
    La suite est ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/10/11/reality/
    danna2509
    danna2509

    24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Beaucoup de bonnes idées dans ce film entièrement réalisé en petit plans séquences. Une vraie intelligence narrative mais il manque l'essentiel : le rythme et j'ai presque envie de dire une problématique. J'y suis allé en aveugle sans savoir quel était le sujet et avant que l'intrigue ne se mette en route j'étais assez perplexe, ne comprenant pas où le réalisateur m'emmenait. Résultat, j'ai compté les plans séquences jusqu'à ce que l'histoire s'emballe. A partir de ce moment, c'est à dire au bout de 20 minutes il y a de bons moments, le scénario est original et le traitement intéressant. Mais,le film entame ensuite une troisième partie un peu bancal où on sent que Garrone n'ose pas aller au bout de son sujet. L'épilogue est d'ailleurs assez déconcertant. On en sort avec une impression moyenne, ce qui est dommage car les personnages sont plutôt attachants. A ce sujet il faut saluer les acteurs principaux et la ribambelle de rôles secondaires ainsi que le décor absolument magnifique. J'ai aimé ces personnages mais le film reste quand même moyen et décousu.
    Septième Sens
    Septième Sens

    85 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2013
    La réalité n'est pas belle à voir. Il faut se lever tous les matins pour aller travailler, s'occuper des gosses, être un bon mari et prendre soin de sa famille. Sortir de ce quotidien morne et sans relief n'est pas chose facile, mais pour cela il y a Gran Fratello, un jeu de télé-réalité qui peut faire basculer votre vie. Depuis que Luciano a été sélectionné pour les phases finales du casting, il croit dur comme fer que ce rêve peut devenir réalité. À moins que cela ne soit un cauchemar.

    Après avoir fait la description de la mafia de Naples avec Gomorra (Grand Prix du Festival de Cannes 2008), Matteo Garrone revient sur cette ville pour décrire la vie ordinaire d'une famille italienne. On y trouve une vision de son pays triste, vulgaire et malade, qui essaye de trouver son espoir dans des émissions de télé-réalité. Dieu ne semble plus être la priorité pour ces habitants qui ne voient en lui qu'utilité et intérêt.

    La touche néoréaliste inhérente à l'Italie est évidente dans Reality : cette représentation du quotidien napolitain et ces plans séquence instables montrent un goût prononcé pour le réalisme pur et dur. Mais cette volonté de viser l'authentique est trahie par certaines scènes un tantinet excessives (séquence finale, excellente malgré tout) et la psychose du personnage qui finit par être redondante car trop appuyée. Le thème de la télé-réalité (très bien traitée, artificielle et montée de toute pièce) n'est finalement qu'un moyen d'analyser ce pays et toucher là où ça fait mal.

    Nouveau Grand Prix du Festival de Cannes cette année pour le cinéaste avec cette oeuvre juste et surprenante qui donne à réfléchir. Beaucoup de monde souhaite trouver un échappatoire à leur existence. Mais est-ce notre vie qui est trop triste, ou la télévision qui nous promet des choses qu'elle ne peut nous offrir ?
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