Le film de Atom Egoyan a été présenté, dans la Sélection Officielle, en compétition, lors du 52ème Festival de Cannes (1999).
Comédienne issue du théâtre, Elaine Cassidy n'avait auparavant collaboré qu'à un seul long métrage, The Sun, The Moon and The Stars de Geraldine Creed en 1996. Cette interprétation lui valut le prix du meilleur espoir féminin au Festival du film de Genève.
Sa filmographie se confond avec celle d'Atom Egoyan. Arsinée Khanjian a en effet participé à tous les films du réalisateur du Voyage de Felicia.
Mais elle a également travaillé avec Olivier Assayas dans :Irma Vep et Fin Août, Début Septembre.
Le metteur en scène canadien suscite l'intérêt des cinéphiles français avec Family Viewing (1987) et The Adjuster (1991). Il confirme par la suite avec Calendar (1993), et surtout Exotica, qui lui vaut le prix international de la critique au festival de Cannes 1994.
La Croisette le distingue une nouvelle fois trois ans plus tard pour De Beaux Lendemains (adapté du roman de Russell Banks) en lui décernant le Grand prix du jury.
Le Voyage de Félicia (adapté d'un roman de William Trevor) est son septième long métrage.
"Quand Karen Glasser, directrice du développement de Icon, m'a envoyé un exemplaire du Voyage de Felicia de William Trevor, je n'étais pas sûr d'avoir envie, après De Beaux Lendemains, de travailler sur une nouvelle adaptation. Mais quand j'ai lu le livre, j'ai été saisi par l'intelligence de l'écriture, la profondeur des personnages, et par la façon dont beaucoup de thèmes résonnaient en moi. Dès le livre terminé, j'ai su qu'il fallait que je fasse ce film. "
Si le jury présidé par Cronenberg avait décerné un prix au metteur en scène canadien, certains esprits chagrins auraient probablement dénoncé le "copinage".
En effet, l'amitié qui lie Atom Egoyan et David Cronenberg est connue de tous. Cette complicité ne s'est pourtant concrétisée à l'écran qu'à une seule occasion. Ce fut lors du film de John Landis, The Stupids (1996). Les deux réalisateurs n'y faisaient qu'une simple apparition.