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    Hénaut Président
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Hénaut Président" et de son tournage !

    Un mois avant les élections...

    Lorsque l'on questionne Michel Muller sur l'impact éventuel que son film, qui sort un mois avant le premier tour des élections, pourrait avoir sur le scrutin, le réalisateur répond, catégorique : "Aucun. Les gens sont loin d’être cons. On nous abreuve tellement de discours préfabriqués, que je crois qu’ils gambergent déjà sur l’impact de la com. Ils sont déjà bien alertés. Ils sont en éveil."

    Un petit nouveau

    En adaptant sa série à l'écran, le réalisateur est resté très fidèle à son schéma de départ. Cependant, il a ajouté un protagoniste à son intrigue, afin que l'histoire contienne un "témoin" auquel le spectateur puisse s'identifier. C'est à l'acteur Robinson Stévenin d'incarner ce tout nouveau personnage !

    Un humour plurinational

    Quand on demande au tandem Michel Muller/Olivier Gourmet de décrire la tonalité humoristique du film, les deux hommes déclarent à l'unisson : "Le film a quelque chose entre le belge et l’anglo-saxon, mais je pense qu’on est proche de la comédie italienne". Pas facile de s'y retrouver dans ce melting pot ! Heureusement, pour clarifier les choses, le comédien belge met tout le monde d'accord en affirmant : "Disons que c’est du Michel Muller" !

    Deux Muller pour le prix d'un !

    Etrange coïncidence : sur le plateau du tournage, on pouvait croiser deux Muller. Michel, le cinéaste, et son acolyte de longue date, Vincent, directeur de la photographie. Plus étonnant encore, malgré leur patronyme commun et leur complicité, les deux hommes n'ont aucun lien de parenté, contrairement à ce que l'on pourrait penser !

    Double casquette

    Sur Hénaut Président, Michel Muller était à la fois acteur et réalisateur. Pas toujours facile d'endosser deux casquettes sur un même tournage. Cependant, le comédien n'a pas eu tant de difficultés que cela à s'y adapter : "Je fais ça depuis très longtemps. Et puis, je suis d’abord un comédien. Et donc je trouve plus facile de diriger les acteurs de l’intérieur, d’être avec mes camarades dans la scène pour trouver le juste tempo", explique-t-il.

    S'approprier plutôt qu'improviser

    Concernant la méthode de travail que le cinéaste applique avec ses acteurs, Michel Muller ne préconise pas l'improvisation, car selon lui, l'important reste que le film raconte une histoire, raison pour laquelle il considère l'écrit comme une balise. Cependant, quelques fantaisies ne sont pas à exclure. Ainsi, le réalisateur déclare : "Ce que j’aime dans le travail, c’est lorsque les comédiens s’approprient les choses et qu’on ne sent plus l’écrit."

    L'étranger

    Au départ, Olivier Gourmet a eu du mal à prendre ses marques et à s'imposer au sein d'une équipe qui se connaissait bien. Il se souvient des débuts compliqués : "C’est difficile d’arriver dans une équipe qui a déjà travaillé ensemble. Noémie De Lattre, Fred Scotlande, Olivier Charasson et Michel se connaissaient bien, ils ont des automatismes, alors je n’ai pas voulu forcer les choses. Et comme je ne suis pas une grande gueule, je regardais, et puis petit à petit on y vient. On improvise."

    Des comédiens "clowns"

    Comme le précise Michel Muller, le film est une comédie mais les acteurs ne doivent pas jouer de façon décalée, bien au contraire : ils doivent interpréter chaque situation au premier degré. Le réalisateur clarifie son idée en déclarant : "En fait, le film est une comédie, mais nous jouons tous avec beaucoup de sérieux, même quand la situation est totalement absurde. C’est un travail proche de celui du clown. Les personnages sont dans la sincérité tout le temps, ils ne sont jamais dans l’analyse ou l’introspection et ne portent pas de regard sur eux-mêmes. Ils sont dans l’instant."

    "Vierge"

    Le comédien belge Olivier Gourmet ne connaissait pas la série qui a inspiré le film Hénaut Président, et n'a pas voulu regarder les DVD que Michel Muller comptait lui donner : "Je ne voulais pas m’inspirer de l’acteur qui jouait dans la série. Je voulais partir vierge", note-t-il.

    Remplacement in extremis

    Le réalisateur voulait absolument que son film soit terminé à temps pour sortir avant les élections, or son comédien initial n'était pas disponible aux dates prévues, raison pour laquelle Michel Muller a finalement fait appel à Olivier Gourmet.

    "Les coulisses d'une campagne"

    Même si son film est une fiction, Michel Muller confesse s'être inspiré du genre documentaire au niveau de son approche du sujet : "J’ai juste voulu me glisser dans l’intimité des coulisses d’une campagne, comme certains documentaires ont pu le faire, en suivant un candidat et ses conseillers. Montrant l’envers du décor, la satire porte sur ce monde de la tout-communication qui favorise l’image et le sensationnel, au détriment des réels enjeux de société". Ni politisé ni pamphlétaire, son film satirique se positionne simplement comme une manière de tourner en dérision la communication politique : "Hénaut Président ne s’inscrit pas dans une réalité ni dans le documentaire, c'est une comédie", précise le réalisateur.

    Une campagne anti-communicants

    Michel Muller déclare avoir fait ce film pour dénoncer les procédés dont usent les communicants politiques lors d'importantes campagnes comme les présidentielles, et plus particulièrement le storytelling : "J’observe la prééminence de la communication qui, depuis quelques années, tend à transformer les candidats de tout bord en bêtes médiatiques. Il faut plaire, séduire, donner du rêve, ce qui paraît assez infantile. Je mets le focus sur le procédé du storytelling qui est devenu la grammaire des communicants politiques : il s’agit de "raconter une histoire" aux gens à partir d’éléments vrais dans le seul but de créer de l’empathie, mobiliser émotionnellement le public et gagner des voix. Mais cette sentimentalité nourrit évidemment le fantasme, distord la réalité, et conduit tôt ou tard à la déception", explique le réalisateur, un tantinet révolté.

    Eva Joly, bouc émissaire

    Candidate écologiste à la présidentielle de 2012, Eva Joly a essuyé bien des moqueries depuis son entrée en campagne. Elle n'échappe pas à la règle dans Hénaut Président : des jeux de mots comme "Vas y t'es Joly", ou encore "En Vert et contre tout" sont scandés en l'honneur de la politicienne !

    Un vrai travail politique

    Selon les dires de son entourage professionnel, dont Olivier Gourmet, Michel Muller s'est informé, pour écrire son film, auprès de "vrais" communicants politiques. Ainsi, cette comédie s'appuie sur de solides connaissances et tourne en dérision un sujet sur lequel le réalisateur a enquêté auparavant.

    Réalité ou fiction ? Une frontière ténue

    Pour rendre son film encore plus crédible, Michel Muller n'a négligé aucun détail : son avatar politique a en effet participé à des émissions dont la légitimité n'est plus à prouver, en arpentant les plateaux de David Pujadas, Ruth Elkrief ou encore Jean-Jacques Bourdin. De plus, comme tout candidat à la présidentielle qui se respecte, le personnage bénéficie de soutiens en vogue, tels que Thomas Dutronc, Eric et Ramzy, ou Virginie Efira. Mais, comme le précise le cinéaste : "le film est une fable et le programme de Pierre Hénaut reste un mystère, pour la simple raison que je ne cherche pas à défendre des idées (...) Le contexte est réaliste, c’est celui de la campagne 2012, mais le candidat, lui, ne l’est pas."

    Un candidat atypique

    Même si Hénaut Président est une œuvre de fiction, les badauds parisiens ont pu avoir l'occasion d'assister à des scènes pour le moins cocasses : pour les besoins du tournage, Michel Muller a placardé des affiches électorales à son effigie à côté de celles des véritables candidats et s'est adonné à un spectacle de cabotinage devant de faux journalistes en pleine rue.

    Le 3ème homme

    Alors que sa série Hénaut Président a vu le jour pendant la campagne des présidentielles de 2007, Michel Muller réitère la plaisanterie pour les élections de 2012, en adaptant cette comédie politique au cinéma. L'humoriste a ainsi inventé une sorte de "3ème homme" censé apporter une touche de fantaisie pendant le marathon électoral.

    Du petit au grand écran

    Avant d'être adapté sur grand écran, le film Hénaut Président était d'abord une série télévisée, composée de 70 épisodes de quatre minutes chacun.

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