Le film n'a pas réussi à me toucher à cause principalement du sexisme éhonté dont il fait preuve. Il faut lui reconnaître quand même des points positifs : il y a beaucoup d'humour, un jeu d'acteur correct et un scénario intéressant surtout
l'idée du grand méchant qui réussi à contrôler la planète grâce à un forfait mobile gratuit...Le plus drôle c'est qu'aussi simplet que cela puisse paraître, cela marcherait sans doute !
. Il y a un côté très caricatural assumé par le réalisateur et une envie de le rendre déjanté avec ses méchants atypiques.
Restent les points noirs sur lesquels je ne parviens pas à passer : le portrait un peu caricatural de la lutte des classes parfois (les riches sont méchants, les pauvres sont gentils et méritants... ) et surtout : la misogynie dont fait preuve le film. Je ne parlerai pas de cette scène très critiquée
dans laquelle un personnage promet purement et simplement son "cul" en guise de trophée
(regard de la femme, bonjour...). Ce qui m'a le plus choqué reste
le personnage de la mère du héros. On la voit au départ comme une femme respectable et dès que son mari meurt, elle tombe dans l'alcool, la dépression, la misère...
On reconnaît l'idée selon laquelle une femme sans son mari n'est capable de rien, un peu comme si elle était sous tutelle...J'aurais aimé que ce personnage
(qui se fait battre par son mari histoire de compléter le portrait de la femme soumise)
soit montré de façon un peu moins statique...Elle pourrait
essayer de se défendre contre son mari, appeler une association ou en parler à une amie
mais
elle préfère attendre que ce soit son propre fils qui vienne la sauver
(parce qu'elle est sous tutelle masculine, rappelons-le...). L'amie du héros fait office de faire-valoir
(elle est amoureuse du héros en dépit de ses origines modestes tour de passe-passe dans lequel le seul rôle du personnage et de rendre le héros désirable)
et le personnage est très plat, très sans surprises...Je trouve ça vraiment dommage car j'aurais pu passer un meilleur moment devant le film s'il n'y avait pas eu ce sexisme qui devient fatiguant...