Ce n’est pas parce qu’un cuisinier dispose de toutes les denrées les plus rares et chères du monde qu’il réussit son plat. Dans ‘’Kingman’,’ non seulement tous les moyens sont là mais aussi tous les genres cinématographiques possible, y compris ‘’My fair lady’’, Pretty woman et les chevaliers de la table ronde sous forme d’évocations, c’est dire si le racolage est large. Le scénario étant lui même un pot pourri invraisemblable de films fantastiques, le résultat était prévisible : la médiocrité domine sous des apparences flatteuses. Si on y ajoute une violence insensée et un sadisme permanent, les beaux moments sont rares. Pourtant, ils existent pour qui aime les B D et le fantastique, c’est pour cela que l’on ne s’ennui pas. On oscille entre le plaisir et l’agacement devant autant de dénis d’intelligence, plus encore devant le mépris pour un public non habitué à ces spectacles ‘’modernissimes’’. Je laisse volontiers ce film aux amateurs, je préfère de loin Terminator II, Avatar, Ant-man et quelques autres signés par des réalisateurs aimant et respectant l’esprit de l’art cinématographique.