Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 713 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 25 octobre 2012
Grand Prix au festival d'Arras auquel j'ai assistè en allant voir ce film dans la ville dite, ce "Hold-Up" d'Erik Skjoldbjaerg (le rèalisateur d'Insomnia") est inspirè de faits rèels! Norvège, 5 Avril 2004, un braquage historique à la banque Nokas, plusieurs individus cagoulès, des coups de feu tirès...Rien de bien original mais un suspense qui emporte malgrè tout l'adhèsion par le brio de sa mise en scène! La meilleure sèquence du film restera de loin celle où les malfaiteurs mettent plusieurs minutes pour casser une vitre! Sèquence interminable et diablement efficace (les ralentis sont travaillès avec quelques vues d'èpaule saisissantes) où Skjoldbjaerg renoue avec la tradition du genre! Le suite du mètrage est maîtrisè (jusqu'à la photo) mais reste finalement sans grande surprise hormis une scène d'anthologie...
film original dans sa conception et le récit de ce braquage on est plongé au coeur de l'action en se trouvant à la place de chaque protagoniste le déroulement de cet incident est découpé et retracé minutes par minutes on se croirait dans un docu et non dans un film des séquences quand même assez répétitives
Le réalisateur avait sans doute pensé signer un thriller, c’est raté. Hold up est un film (involontairement) comique dont les gags ne sont certes pas du meilleur niveau, mais dans lequel l’incompétence et la maladresse des différents protagonistes créent inévitablement des situations ridicules, voire risibles. En résumé, une bande de pieds nickelés (les voyous) en formation élargie, puisqu’ils sont onze, entreprennent de piller une banque peu après son ouverture et se retrouvent rapidement face à quelques gendarmes de Saint Tropez (les policiers locaux). Ayant prévu de boucler l’affaire en huit minutes au plus, les voyous en passent déjà davantage à essayer de briser une vitre blindée, tandis que deux policiers nonchalants en patrouille débarquent avec leurs petits revolvers de service face aux fusils d’assaut des casseurs. Leurs collègues du commissariat enfin alertés cherchent précipitamment l’un une radio en état de marche, l’autre des munitions pour son arme, et tous comment sortir leurs véhicules du garage dont l’issue a été judicieusement bloquée par un camion en feu. Pendant ce temps, le braquage se poursuit à son rythme paisible, sous l’oeil des passants pour la plupart indifférents : mère de famille promenant son petit dernier, des jeunes désoeuvrés, un groupe d’ouvriers attendant l’heure d’embaucher, et de quelques uns plutôt amusés comme devant un spectacle de rue. Au milieu des tirs, heureusement fort peu nourris, échangés par les uns et les autres, les bus continuent à circuler, les passants à déambuler et les employées de la banque affolées à courir en tous sens. On se prend à rêver au parti qu’auraient tirés les frères Coen d’un tel scénario. Butin effectif, environ 550 000 € par casseur et un policier malencontreusement tué au volant de son véhicule, tandis qu’un autre a dû faire face à une enquête interne pour avoir utilisé son arme de service : dans ce pays on ne badine pas avec la protection des citoyens. Il paraît que la Norvège n’en est pas encore revenue. Fallait-il vraiment en faire un film ?
On ne peut s'empêcher de faire le lien avec la tuerie d'Utoya quand on voit les réactions et comportements (supposés) des norvégiens quand ils entendent des coups de feu ou voient quelquechose d'inhabituel : ils continuent leur chemin comme si de rien n'était ; ils sont comme anesthésiés et endormis dans un monde de Bisounours (c'est forcément un canular ou un exercice de simulation). À part ça le film est décevant , la caméra à l'épaule donne la nausée.
Un thriller scandinave lent, froid, plat et sans suspense. Un film qui oscille constamment entre fiction et documentaire, sans jamais parvenir à se positionner. L’histoire, soit-disant tirée de faits réels, est également à peine croyable, entre ses protagonistes incompétents et maladroits, ses réactions inappropriées... ses diverses scènes tellement ridicules qu’elles en sont risibles ! Un film ennuyeux et absolument pas convaincant !
Le film "de braquage" est un genre particulier. Celui-ci fait d'ailleurs référence à Heat. Le choix du réalisateur a été de tourner son hold up comme une sorte de documentaire ou de reportage dépouillé, froid, neutre d'où aucune personnalité ne ressort. Il en résulte qu'on ne peut s'attacher à aucun personnage car on ne voit que des silhouettes dont une bonne partie est de plus encagoulée. Le scénario entièrement linéaire ne réserve pas la moindre surprise. C'est tiré parait-il d'un fait divers, mais on a quand même du mal à croire que deux flics armés de pistolets puissent mettre en échec un commando équipé de fusils mitrailleurs et semble-t-il très expérimenté. Seules retiennent l'intérêt quelques scènes étranges, comme ces passants qui traversent avec insouciance une place où s'affrontent flics et truands. C'est peu pour faire un film.
J'ai jamais vu un film aussi débile dans ma vie... Les réactions des braqueurs et des policiers sont complètement irréel ! Je ne parle même pas des passants qui passe a coté des tireurs sans meme les regarder ahaha. Mon dieu !
Aussi rythmé qu un épisode de Derrick (avec en plus le même esthétisme) ce film ne vaut que pour la mention"adapté d une histoire vraie" c est d ailleurs par moment à peine croyable...
Ovni cinématographique qui est aux films de braquages ce qu'est Scoubidou à l'enquête policière. C'est peu glorieux tellement on s'ennuie dans ce hold-up qui n'a aucun rythme et qui s'attarde beaucoup trop sur des insignifiances...
Oui, très réaliste l'image pourri comme dans un found foutage, les points de vue multipliés à l'infini, la lenteur,oui, c'est pas le film Américain avec ses grands sabots...en même temps un braquage hyper bien préparé par une quinzaine d'hommes virils et décidés qui mettent une demi_heure pour casser la vitre blindé...des passants sous Lexomyl qui continuent à déambuler au rythme d'un mort vivant du genre Romero au milieu de fusillade à la kalachnikov...un mort après une heure de feux croisés ininterrompus. je me demande finalement ou se trouve le ridicule!
Cette sorte de "docu-fiction" norvégien montre de manière quasi chirurgicale le déroulement d'un casse dans une banque. Tout était prêt et devait aller comme sur des roulettes et puis tout foire rapidement. Les casseurs, comme les policiers sont de sacrés bras-cassés, incapables d'improviser devant l'imprévu. De la part des policiers, c'est un peu compréhensible, il s'agit d'un petit commissariat peu ou pas préparé à ce genre d’aventure. Les truands, quant à eux, équipés d'armes de guerre et de matériel "pro", malgré des préparatifs en apparence très aboutis, vont rapidement faire montre d'un amateurisme à la limite du ridicule. A voir : c'est un peu lent, mais pas ennuyeux du tout.
Le parti pris de réalisme documentaire du réalisateur n’est pas des plus passionnants, et ne convainc donc pas vraiment. « Hold-up » est un film mitigé. On peut applaudir le radicalisme de cette mise en scène, sauf que celle-ci appauvrit terriblement le film, qui en devient aussi quelconque que son titre. Oui, la réalité est bien plus ennuyeuse et bien moins palpitante que les films de braquage hollywoodiens, comme le souligne l’un des braqueurs au début du film. Mais Skjoldbjærg aurait quand même pu rendre ces actions minutées plus fascinantes. Par son jusqu’au-boutisme anti-spectaculaire, « Hold-up » est en quelque sorte le « Policier, adjectif » du film de braquage.
Hold-up est la reconstitution fidèle du plus important braquage qui ait eu lieu en Norvège, en 2004. Bilan : un mort, un policier, et l'équivalent de 8 millions d'euros dans la nature, dont la majeure partie, même si les voleurs ont été attrapés, n'a pas été retrouvée. Le film d'Erik Skjoldbjaerg peut être qualifié de docu-fiction, tant il se veut proche de la réalité, basé sur les témoignages des policiers, des malfrats et des simples témoins du vol. La réalisation est nerveuse, ponctuée par des fusillades incessantes, sans que l'on sache parfois qui tire sur qui, dans des tons gris métal. L'idée de Skjoldbjaerg est sans nul doute de donner l'impression d'une scène de guerre et il parvient assez bien à rendre la tension de ce braquage violent en plein jour, au coeur de la ville de Stavanger. Au-delà de son efficacité et de quelques fantaisies stylistiques, Hold-up ne propose rien d'autre. Du factuel, du presque réel, qui ne vaut pas une bonne fiction laquelle peut se permettre de trahir la vérité et de jouer sur tous les tableaux. Avec son sens maniaque du détail, estampillé "ça s'est passé comme ça", Hold-up reste figé dans sa recréation sans aucune porte de sortie.
Pas de quoi s’émerveiller dans l’ensemble mais de nombreux films devraient s’inspirer de ce film pour y apprendre la crédibilité et le réalisme. Pour un thème vu et revu, le réalisateur norvégien a su innover en transformant un évènement réel en un long métrage généreux en suspens. Avec de splendides prises de vue inattendues et la mise en place d'une ambiance oppressante, le Hold-up de la banque devient un véritable thriller. Destins croisés, retour en arrières, narration non linéaire faisant revivre une même scène via un autre personnage, le film parvient à se distinguer dans le genre. La crédibilité et le réalisme ont été permis grâce aux témoignages de ce véritable braquage mais la réalisation et le jeu des acteurs y ont également beaucoup contribué.
Affaibli par des problèmes de lisibilité de l'intrigue et de certains personnages ainsi qu'un épilogue volontairement abrupt qui donne une impression d'inachevé, Holp Up n'en reste pas moins une incroyable leçon de réalisme (illustrée par cette interminable et drolatique tentative pour défoncer une vitre blindée) débarrassée de tout pathos, renouvelant par la même occasion un genre où tout semblait avoir été fait.. Dans ce contexte (objet singulier, en apparence froid) le supplément d'âme provient justement de la virtuosité de la mise en scène et des comédiens épatants de naturel.