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SoloVarna
45 critiques
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3,5
Publiée le 31 octobre 2024
Beau film à. Les maquillages sont sacrément bien faits, Steve Carell et Mark Ruffalo sont au top de leur jeu. Quelques longueurs mais l’histoire reste intéressante.
L'histoire sort de l'ordinaire, les acteurs jouent bien, mais beaucoup de longueurs qui font que l'on décroche assez facilement, reste une histoire vraie plutôt incroyable.
Avec un trio d'acteurs impressionnants et à contre-emploi, Foxcatcher raconte l'histoire vraie d'un riche héritier bien décidé à débaucher un duo de lutteurs médaillés pour la grandeur de sa patrie. Dans le rôle de John Eluthère du Pont, on retrouve un Steve Carrell conplètement transfiguré qui étale son talent d'interprétation dramatique, dans celui de Mark Schultz, Channing Tatum, impressionnant en champion à la dérive, en manque de reconnaissance et un rien arriéré, et dans celui de son frère et entraîneur Dave, Mark Ruffalo, paternaliste et bienveillant, un cran au-dessus de ce qu'il a pu montrer dans la suite de sa carrière.
Le parti pris visuel de Bennett Miller est celui des du cinéma réaliste des années '70/'80, ce qui rend plus prégnante l'immersion historique, d'autant que les chorégraphies d'entraînements ou de combats sont d'une rare fluidité. Au scénario, signé Dan Futterman (collaborateur de longue date du réalisateur) et Eric Max Frye, on regrettera pas mal de longueurs et des dialogues beaucoup trop plats à force d'hyperréalisme.
Visuellement très réussi, magistralement interprété (Tatum est impressionnant), Foxcatcher ne pêche donc que par sa longueur et la lenteur de sa narration.
Un biopic intrigant et parfaitement maîtrisé de la part de Bennett Miller. Premier bon point, il nous familiarise avec la lutte qui est définitivement un sport à part et plutôt méconnu, en fait il fait mieux que de nous familiariser, il nous passionne pour ce sport. Et par la même occasion nous découvrons cette histoire dramatique méconnue également mais non moins intéressante. Miller s'appuie sur un casting étonnant mais au combien impliqué, le trio de tête formé par Channing Tatum, Mark Ruffalo et le très surprenant Steve Carell est simplement parfait, les transformations physiques des comédiens font également partie du succès de Foxcatcher mais c'est surtout Carell qui joue à la perfection ce rôle ambigu et complètement à contre-emploi, presque effrayant je dirais même. D'ailleurs le fond de l'intrigue tourne clairement autour de lui, ce personnage torturé de John Du Pont, philanthrope (on n'en a visiblement pas la même notion) de renom cherchant la reconnaissance à tout prix. Les affrontements sont extrêmement bien rendus et l'histoire passionne autant qu'elle angoisse jusqu'à l'implacable final qui vient clore tout en émotion ce biopic très réussi et également très étonnant. À voir.
Prix de la mise en scène à Cannes (2014), " foxcatcher" du nom du centre d'entraînement de lutte sportive d'un des plus riches héritiers nord américain de la famille d'origine française Dupont de Nemours, est une grande réussite.
Tiré d'un fait divers tragique ( le meurtre d'un athlète par son sponsor) survenu à la fin des années 80 en pennsylvanie, c'est au-delà d'un film de sport, une critique profonde de la clef de voûte du système économique américain : la position sociale illustration du mérite, mais aussi le pouvoir parfois délétère de l'argent.
Le personnage de John E Dupont De Nemours , est certes un homme richissime, mais aussi le représentant dégénéré, malade ( il est vraisemblablement victime d'épisodes psychotiques), sujet à un complexe d'infériorité sans doute transmis par l'éducation malsaine d'une mère castratrice.
Illustration de cet adage contre intuitif " l'argent ne fait pas le bonheur" , " foxcatcher " est à ce jour la dernière réalisation de son metteur en scène dont la filmographie se compte sur les doigts d'une main.
Le prix obtenu à Cannes par ce film n'est pas usurpé et cette confrontation psychologique entre des représentants de classes sociales fort éloignées recèle matière à réflexion.
L'interprétation des trois acteurs principaux est absolument remarquable dans cet opus de B.Miller qui laisse peu d'espace aux rôles féminins (.on notera la participation de Vanessa Redgrave dans deux scènes qui représentent et éclairent le nœud intime de l'intrigue).
Inspiré d’une histoire vraie, un drame psychologique glaçant mais fascinant sur la relation toxique entre un mécène pervers et névrosé voulant se construire une légende, et deux frères lutteurs en course pour une médaille d’or olympique, porté par un trio d'acteurs phénoménal, Steve Carell en tête.
Le film nous mène en bateau tout du long. On pensait avoir affaire à un film sur la lutte, voir surtout à un biopic sur un lutteur champion olympique sans reconnaissance de son pays. Mais la présence de Steve Carrell et la caméra silencieuse du réalisateur font tendre le film vers un autre héros, voir un anti héros. Oui, le comique Steve Carell, grimé à ne plus le reconnaitre, monopolise l’attention par son acting constitué de silence inquiétant. Chaning Tatum n’est donc plus le héros de ce film, non la star, le personnage auquel le film s’intéresse est bien ce John du Pont et le fait divers qui le caractérise. Pour qui ne connait pas l’histoire, un drame se prépare et impossible de l’anticiper, même si la folie du personnage rend ce dénouement prévisible. Etonnant mais trop long, Foxcatcher intrigue.
Moyen. Rien d'extraordinaire. En fin de compte, on n'arrive pas à connaitre la motivation des personnages. Celui qui joue le mieux est Ruffalo, Carrell et Tatum sont assez moyens et monolithiques. Quelques belles scènes de luttes. A vouloir trop coller à la réalité, le film provoque l'ennui.
Basé sur une histoire vraie, Foxcatcher narre la relation étrange entre un milliardaire complètement déphasé et un champion olympique de lutte. Ce qui aurait pu être une passion et un mécénat simples et sains se révèle en réalité bien plus complexe en raison des personnalités très spéciales des deux hommes, particulièrement bien interprétés (notamment Steve Carell, monstrueux). L'ensemble fonctionne bien et les phases de préparation pour les différentes compétitions fournissent suffisamment de matière pour susciter un intérêt croissant, tout en convergeant vers un final puissant qui m'a pris par surprise !
4 531 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 5 novembre 2020
Peu importe à quel point un acteur dépeint une personne réelle un mauvais film est un mauvais film. J'ai tellement essayé d'avoir une sorte de réponse émotionnelle tout au long du film mais c'était si sec, si lent et si long qu'au moment où c'était fini j'étais vraiment bouleversé de passer plus de deux heures à regarder Foxcatcher. Cela aurait été plus intéressant en tant que simple documentaire. Il ne devait pas l'avoir fait comme film pas celui-ci de toute façon. Il est possible que cela ait pu être transformé en un film intéressant mais ce n'était pas ça. J'apprécie vraiment les bons dialogues ce qui signifie que je n'ai pas besoin d'une comédie, d'action ou d'effets spéciaux pour me divertir. Mais le dialogue était tout simplement terrible même s'il était exact. Pour mois ce film était une pure tortue...
Bennett Miller, toujours passionné par les histoires vraies, en a trouvé une qui vaut son pesant d’or. Son film est incroyablement émouvant, d’abord par le fait que les protagonistes ont réellement existé, et que la tragédie racontée s’est réellement produite. Mais l’émotion vient de la performance extraordinaire de Shanning Tatum. Celui-ci révèle l’immensité de son talent, qu’il ne lui a jamais été donné d’exprimer dans ses autres films. Une terrible injustice s’est d’ailleurs produite dans la remise des oscars pour ce film. Tatum n’a reçu aucun prix alors que c’est en grande partie sur ses épaules que repose la réussite du film. La performance de Mark Ruffalo, est, elle aussi, tout aussi brillante. Mais l’acteur n’a jamais été privé d’offres de rôles passionnants. Reste le cas de Steve Carrell. Si l’acteur imite le moins bien des trois, son personnage réel, il donne une performance impressionnante. La qualité de sa prestation est d’ailleurs inversement proportionnelle à celles qu’il donne habituellement dans ses comédies extrêmement médiocres. En fait pour être honnête, il faudrait reconnaître que le prix de mise en scène qu’a reçu Miller n’est pas véritablement mérité. C’est l’histoire, et surtout la prestation brillante du trio de comédiens qui font l’essentiel de la qualité du film. En effet, si Miller fait un choix judicieux en intégrant dans le drame les combats et les entraînements, on peut déplorer une trop grande langueur, de trop pesante lenteur, bref un évident manque de dynamisme dans sa mise en scène.
Ce film m'a vraiment retournée, l'interprétation de Steve Carrell est totalement hallucinante et le scénario nous glace de bout en bout. L'image est impeccable et le film a le mérite d'être vraiment original, ce qui est si difficile aujourd'hui, où (presque) tout a été fait.
Inspiré d'une histoire réelle, « Foxcatcher » est un film captivant qui a été couronné à Cannes par le prix de la mise en scène. L'action se situe dans les années 1990 dans le monde du catch où des milliardaires achètent et vendent des sportifs de haut niveau voire des clubs tout entiers pour servir leurs propres intérêts. Ce récit aborde donc la manipulation et la mégalomanie de ceux qui peuvent tout se permettre grâce à l’argent. On est absolument conquis par les jeux des acteurs et frappé par l'impeccable prestation de Channing Tatum, en sportif bourru et introverti, de Steve Carell, énigmatique personnage qui a vécu dans l’ombre de sa mère (à peine reconnaissable tant le maquillage et les prothèses en font un personnage cynique et imprévisible) et de Mark Ruffalo, en grand frère, équilibré, et protecteur. La mise en scène est soignée, ciselée avec des rebondissements inattendus donnant à l’intrigue une puissance particulière, inquiétante, fascinante même, à l’image du personnage de John Du Pont.
film sur la vanité, l'anomie des trop fortunés, une vacuité que l'on cherche à combler par un orgueil pathétique. Intéressant même si le film n'est pas nécessairement passionnant. on peut voir cela dans le monde du sport semi-professionnel au travers de troisième mi-temps croisant notables, has been et wannabes exposant des athlètes qui se demandent ce qu'ils font là. La frustration n'est pas le plus sain des moteurs
Super film traitant de la complexité des rapports humains sous couvert de la Lutte, de la cocaine et la jalousie. Steve Carell illuminé nous plonge dans les abysses de la perversion. La manipulation fait partie intégrante de ce monde néo médiatisé de la lutte américaine dans les années 80. La morale est forte: sportif juvénile soumets toi à l'autorité hiérarchique ou disparaît