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    Foxcatcher
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    3,5
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    352 critiques spectateurs

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    LBDC
    LBDC

    90 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2015
    (...) Effectivement le cœur du film semble se trouver dans la lutte entre les personnages, au sens de : domination, soumission, combat, victoire. En ce sens, la lutte serait celle du milliardaire solitaire pour susciter la fierté par sa mère et de son entourage, la lutte pour s’émanciper de la notoriété de son frère pour Marck, la lutte pour Marck et Dave de faire exister leur passion. Ces luttes ont pour terrifiante et cinglante arme : l’argent. Si ces trois personnages se trouvent réunis, c’est parce que le milliardaire l’a souhaité, et si John éprouve une telle passion pour la lutte c’est qu’elle est une échappatoire au fardeau de ses millions.
    L’on remarque cette domination de l’argent dans la mise en scène et les accessoires, le sport étant lui-même assujetti à l’argent. Par exemple la salle de sport n’est qu’une des maisons parmi la vaste propriété de la famille du Pont. Les survêtements sont à l’effigie du nom choisi par John « Foxcatcher« , au lieu d’arborer le nom de l’équipe des Etats-Unis. Les matchs sont eux-même truqués lors d’un tournoi, pour laisser gagner le milliardaire, qui s’essaye lamentablement à la lutte. Les dirigeants et représentants de la lutte aux Etats-Unis se plient aux volonté de Monsieur du Pont, contre la donation de 500 mille dollars par an. Voici quelques éléments qui permettent de juger la place donnée à l’argent dans ce film, comme synonyme de pouvoir et domination.
    La lutte va alors prendre une valeur beaucoup profonde, puisque synonyme de victoire sur soi-même et sur les autres. On peut alors comparer la relation entre John et les frères Schultz (Marck dans un premier temps, et Dave dans le second), à la dialectique du maitre et de l’esclave (cf: Hegel Phénoménologie de l’esprit). Hegel entend par cette dialectique le rapport de force entre deux individus, dont l’issue du combat amène à la soumission de l’un au profit du vainqueur. L’esclave assouvira alors les désirs du maitre, tandis que le maitre se contentera de commander. Le maitre pensera s’accomplir et prendre conscience de lui même, puisqu’il exaucera ses désirs (en l’occurrence gagner des tournois de lutte pour John), mais il ne parviendra pas à obtenir la reconnaissance qu’il attend (frustration, paranoïa, solitude de John) car il ne considérera pas son esclave (Marck) comme égal à lui même. Hegel démontre ainsi la nécessité d’une égalité dans le rapport à autrui afin de prendre conscience de son être (...

    L'intégralité de notre avis sur FOXCATCHER, sur Le Blog du Cinéma
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    126 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2014
    Tout en longueur – le film dure 2h10, le montage souffre d’un grave problème de rythme. La montée en puissance se fait très lentement avec un rendu global très mou. Aussi, on se perd en ellipses avant d’aboutir à l’explosion finale bouleversante, qui rattrape l’ensemble.
    Jahro
    Jahro

    45 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    Une histoire à peine croyable dès ses premières minutes, et qui le restera jusqu’à sa chute, brutale comme la lutte qui se joue sans temps mort au centre. C’est d’abord un singulier mariage à trois : le millionnaire fils à maman, le bovin médaillé d’or, et puis son frère, mentor et allié à vie. La carrière de Mark Shultz est dans une impasse. Alors en quête d’un nouvel élan, il reçoit la visite de l’excentrique héritier des Dupont de Nemours, personnage étrange, complexe et un brin torturé. Passionné de sport, seul, déconnecté des réalités, en manque flagrant de reconnaissance, le pauvre croit voir dans ce poulain la réponse à tous ses problèmes. Un jeune homme volontariste, crédule et en bonne santé, qui a besoin d’un père, quand bien même il est adoptif. L’entente fonctionnera d’abord – avant que ne vienne s’immiscer l’aîné. Foxcatcher n’est pas un film d’action, c’est un drame, pur, propre, difficile, où l’atmosphère naît des silences, et de la lenteur. Mais le trio d’acteurs est extraordinaire. Qu’ils sont loin les quarante ans du puceau Carell, la Maison Blanche en chute de Channing Tatum, les seconds rôles oubliés de Mark Ruffalo. Gestes habités, épaules rentrées, regards appuyés, la panoplie de fauve en cage de l’un le dispute à la glissade sénile de l’autre, quand le dernier tente tragiquement d’éveiller ses pairs. C’est bien eux qui portent à bout de bras le film, qui rendent justice à un scénario pétri d’authenticité, et en même temps si insaisissable. Fin, et fort à la fois.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 janvier 2015
    J'ai été déçu par ce film. Les acteurs sont incroyablement bons, ils ont reussi a coller aux veritable personnages jusqu'à leurs façons de parler, de marcher. Les combats de lutte renvoient bien ce que l'ont ressent dans un vrai combat ( je pratique ce sport depuis des années ^^). Mais malgré tout ça, le film est lent. Plus de 2h c'est trop long, 1h30 auraient suffient largement. Pn à l'impression qu'il ne se passe rien durant tout le film et qu'a la film le film commence. Après ça ne m'a pas déplus a moi, j'ai regarder le jeu d'acteur, les combats en me disant que c'était super. Mais quelqu'un qui ne s’intéresse pas plus que ça au cinéma n'aimera pas ce film et le trouvera chiant. Ma copine par exemple à dormie les trois quarts du film.
    Anne Lise S.
    Anne Lise S.

    18 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Un film extraordinaire qui relate les méfaits de la drogue en général et en particulier dans le milieu sportif.
    MC4815162342
    MC4815162342

    372 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2015
    Foxcatcher, un des films que j'attendais le plus de cette nouvelle année, depuis Cannes dernier et surtout depuis que j'ai vu ce casting grimé ça m'a attiré directement, et puis après en visionnant la bande annonce y'avait plus de doute, j'attendais énormément ce film.
    Sans être la claque à laquelle je m'attendais, ça reste très bon, vraiment très bon, c'est rare de voir des biopic aussi froid et spécial.

    On suit l'histoire tragique des frères Schultz et du milliardaire John du Pont, sans en dévoiler trop, le film se repose sur des thèmes comme la lutte bien sur, le sport préféré de du Pont, d'amitié sincère, de jalousie et de rancœur pour résumer.
    Je ne connaissais pas l'histoire réelle et je ne me suis pas renseigné avant de le voir, je ne voulais pas me gâcher la fin qui apparemment devait être tragique, et d'après la fabuleuse bande annonce ça avait l'air de l'être, malgré que je ne m'attende pas à cette fin, ça reste tout aussi choquant que je pouvais l'imaginer, le final est brillant et vraiment impressionnant, encore plus quand on sait que ça s'est vraiment passé.

    Bennett Miller dont je n'avais pour l'instant vu que le pas trop mal "Le Stratège" mérite amplement son prix de la mise en scène gagné à Cannes l'année dernière, si il y a bien une chose qui change des biopics habituels avec cette mise en scène très académique, c'est la très froide, lente et captivante mise en scène de Miller.
    La lenteur en à déçu plus d'un, moi elle ne m'a en aucun cas gêné, du moment que la lenteur est bien saisie et très bien maîtrisée je ne peux être contre, et Miller est un perfectionniste sur ce film, de toute façon à tous les niveaux c'est du perfectionnisme, que ce soit les décors, les acteurs et l'émotion des personnages, tout est vraiment là, on sent que rien n'a été laissé de coté.
    Sans oublier la réalisation avec ces cadres somptueux, et puis ces couleurs sombres, froides et tristes sont sublimes, chaque plan est magnifique, chaque choix de plan est millimétré, il n'y a vraiment rien à reprocher de ce coté si non plus, en même temps je ne vois pas ce qu'on peut reprocher au film à part sa lenteur pour certains. On ressent vraiment les émotions entres les personnages, surtout Mark et John, cette alchimie qui finie en jalousie profonde, on doit évidement cela à la direction de Miller mais également aux acteurs qui se sont plongés à 10 000% dans leur rôle.

    En tête, enfin le film se repose sur un trio mais la tête principale est bien évidement Mark Schultz incarné par un Channing Tatum qui devrait épater tous ceux qui n'ont pas cru en lui au début, "oh c'est juste un sexe symbole qui se repose sur son physique", bien sur, bien sur, déjà quand je l'avais vu chez Soderbergh j'ai tout de suite cru en lui mais là il devrait calmer les derniers qui le prennent pour une bille. Fabuleux et carrément monstrueux dans ce rôle, possédé et criant de vérité, on ne voit même plus Tatum, et en parlant de ne plus voir, je passe au second plus important qui lui est dissimulé sous un maquillage incroyable, c'est aussi en grande partie ces fameux maquillages qui m'ont donné envie de voir ce film, et sous celui de John du Pont, un homme riche et malin mais pas sans faiblesses se trouve Steve Carell. Et oui, le mec de "40 ans toujours puceau", qui l'aurait cru, moi personnellement je n'ai jamais trouvé qu'il n'était fait que pour la comédie, il sait totalement jouer des rôles sérieux et là il le prouve carrément, j'aimerais le voir plus souvent dans ce genre de rôle. Y'a pas grand chose à dire sur sa prestation si ce n'est qu'il est plus que bluffant, comme pour Tatum on ne voit plus l'acteur, et pas uniquement mentalement mais aussi physiquement car son maquillage est impressionnant.
    Pour clôturer ce fabuleux trio nous avons à faire à Mark Ruffalo, quand je pense qu'il a fallu attendre "Avengers" pour qu'il soit plus connu, faut dire que je le connaissais pas bien avant non plus même si je l'avais déjà vu sans faire gaffe à lui, mais depuis que je le connais je le trouve grandiose et ici c'est même plus qu'il est possédé, il est Dave Schultz, jusque dans les moindres gestes, les avants bras en avant par exemple, pendant le film j'ai trouvé ça un peu bizarre qui les places toujours comme ça, et puis je suis allé voir une vidéo du vrai Dave Schultz et j'ai vu qu'il faisait vraiment ça, les acteurs sont vraiment allés au plus près de leur personnage, les moindres gestes sont calculés et présents, c'est vraiment du boulot fascinant.

    En bref, le casting est comme tout le reste, d'une pure perfection, Miller a vraiment su rendre cette histoire tragique vivante et captivante, pour moi en tout cas, sans être le résultat incroyable auquel je m'attendais ce film est une vraie réussite, et puis au final, j'attendais quoi ? Je ne sais même pas, je voulais surtout voir ces acteurs grimés et cette fin tragique mais au delà de ça je ne m'attendais à rien de spécial, donc c'est un résultat plus que satisfaisant tout de même car qu'aurais-je du attendre d'autre ?
    tony-76
    tony-76

    1 027 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2015
    Foxcatcher de Bennett Miller est un magnifique film noir, brillant et lourd, mais il faut être conscient de ses attributs avant de le choisir comme « divertissement ». Le réalisateur a choisi le silence comme principale ambiance sonore. Le film est rempli de non-dits douloureux et d'intentions étouffées. Il n'y a que très peu de dialogues. Une mise en scène très satisfaisante et originale. Avant tout, on s’intéresse au film par ses troublants faits divers qui s'est produit dans les années 80 et 90, une période qui a choqué l'Amérique. Lors de la rencontre et la collaboration du multimillionnaire et coach John Du Pont avec les frères David et Mark Schultz, champions du monde de lutte. C'est principalement la performance mémorable de Steve Carell (nominé pour l'Oscar du meilleur acteur) qui fait de ce film un succès. L'acteur, que l'on connaît pour ses rôles comiques, impressionne dès les premières minutes. On comprend rapidement qu'il y a quelque chose qui cloche avec cet individu renfermé qu'il interprète. Et on n'arrive pas à l'expliquer, mais il est aveuglé par l'argent, le pouvoir, les regrets et la peur. Channing Tatum donne, lui aussi une performance saisissante. Son personnage est complexe et très froid. C'est à travers ses gestes et par son corps qu'il nous transmet ses émotions. Il possède une force physique incroyable et il est vraiment sidérant. Mark Ruffalo (nominé comme meilleur acteur dans un second rôle) confirme une fois de plus son talent immense. L'ambiance est étouffante mais aussi prenante à souhait. A la fin de ces événements qui se sont réellement arrivés, on est tout simplement, chamboulé. Bien que Foxcatcher ne soit pas un film vraiment divertissant pour le spectateur, il vaut le coup d’œil car il s'agit d'une oeuvre poétique, forte et perturbateur. C'est un portrait glacial du rêve américain. On ne peut pas lutter !
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