J'aime vraiment le football, à tel point que je l'ai pratiqué. Seulement, il faut bien avouer que le monde de ce sport est pourri jusqu'à l'os et qu'il s'y passe des saletés incroyables. Par exemple, nombreux sont les clubs de football professionnels à faire venir par dizaines de petits gars d'Afrique pour les intégrer dans les centres de formation. Au final, les meilleurs sont gardés (logique), et ceux qui n'ont pas été retenus se font jeter dehors, sans assistance et se retrouve donc seuls, le nez dans le cambouis. J'espère qu'un jour il y aura un mec avec une paire suffisamment bien accrochée et qui osera taper du poing sur la table pour mettre fin à ces pratiques. Mais bon, il ne faut pas rêver, les mecs se succédant à la tête des ligues ou des fédérations ne sont que des politiques souhaitant faire leur beurre... Au fond de moi, j'espérais voir dans « Comme un lion », une dénonciation de ces pratiques dégueulasses, mais non bien sûr, nous sommes à une époque où l'on peut dire des choses à condition de les enrober de trois couches de sucre glace, histoire d'être certain de blesser personne. Résultat, le film déroule sans accroc, mais avec beaucoup de prudence le parcours de ce jeune africain souhaitant devenir footballeur professionnel. Alors oui, c'est dur pour lui, il faut s'entraîner encore et encore, il faut tirer la langue, mais la récompense est là. C'est beau. Alors que là, l'occasion était parfaite pour pointer du doigt les pratiques dénoncées ci-dessus. Au final, s'il n'est désagréable, «Comme un lion » est un film gentillet qui répond très bien au consignes dictées par le grand Maître appelé aussi politiquement correct...