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    La Maison de la radio
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    66 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 avril 2013
    Très vite il apparaît que Philibert n'a rien à dire ou ne veut rien dire. Son film est un anti-documentaire, un patchwork de séquences découpées en petits morceaux et réassemblées de façon arbitraire. Défilé fatigant de visages filmés en plan rapproché, bribes de dialogues incompréhensibles pour les non-initiés. Les cinq minutes où l'on voit une machine surréaliste produire des sons étranges sont captivantes au milieu d'un océan d'ennui.
    Akamaru
    Akamaru

    3 000 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Il y avait évidemment un film-documentaire à faire sur les coulisses de la radio. Un média que l'on écoute tous les jours,qui nous donne les informations,qui passe de la musique,qui partage les débats. Mais derrière tout cela,personne n'en connaît réellement les protagonistes,toujours sur le qui vive,à l'affût du moindre détail. Nicolas Philibert montre cette grande ruche qu'est Radio France(et ses 8 stations toujours abritées dans le même bâtiment)bourdonner. Il a choisi une unité de temps de 24 heures,pour que chacun puisse s'exprimer,de la standardiste au présentateur en passant par le consultant,la directrice des informations ou celle de la musique classique. Beaucoup d'anecdotes ressortent,presque banales,voire triviales,comme des tranches de vie. "La maison de la radio" ne peut en revanche prétendre à plus,refusant à tout prix de faire dans le social ou le politique,de sortir de cette neutralité de bon aloi qui ne froisse personne. Tout le monde sait pourtant que ce média est en crise. La peinture demeure bienvenue.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Par petits flashs rythmés et quelques personnages repères qui servent de micros conducteurs, les antennes de Radio France comme on ne les entend jamais. Pour les amoureux de la radio exclusivement, et surtout de la radio bien faite, du service public, des infos, des merveilles qui sortent en général de la maison ronde, et plus particulièrement de France Inter.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 avril 2013
    Je m'attendais à rien, mais au moins dans le contexte actuel de bashing anti-presse une plongée à l'intérieur de Radio France avait de l'allure. Consternation... N. Philibert nous fait faire un tour du propriétaire dans un joyeux méli-mélo de plans vide de toute ambition. Du tourisme, ni plus ni moins. . Est-il possible, envisageable m^me, qu'un documentariste filmant dans la plus grosse fabrique d'info de France ne soit pas obsédé par l'envie de montrer le fonctionnement de l'info ? Il est très symbolique de voir que la seule fonction journalistique abordée est celle rattachée aux faits divers. On ne voit que ça en boucle. Quant à la conférence de rédaction, l'endroit où se déterminent les angles éditoriaux des grands sujets politiques ou autres, elle est réduite à une sorte de farce d'une minute avec des gens qui cabotinent autour d'une table. Le décalage entre un témoignage citoyen et les platitudes qui se succèdent à l'écran est tel qu'on se demande si il y a eu quelqu'un derrière la caméra. Alors de deux choses l'une : ou N.P. n'a capté que ça à travers ses heures et ses heures de tournage, auquel cas il lui reste à s'essayer à la poésie, ou, plus probable, a-t-il expurgé jusqu'à l'absurde toute la réalité du traitement de l'information sachant que c'était un sujet brûlant. Du coup, ce plan de la fin, quand le très people Patrick Cohen suggère vers cinq heures du matin de parler de tel fait divers bidon dans la matinale de France Inter, qu'on lui répond "nan, le type s'exprime trop mal", et qu'il parait dépité, en devient presque ironique.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    86 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Comment transposer à l’écran l’univers de la radio, donc du son sous toutes ses facettes, c’est apparemment une gageure que le documentariste français Nicolas Philibert ne parvient pas complètement à relever. À l’issue de la projection, au-delà du plaisir simple qui consiste à jouer à mettre des visages sur des voix reconnues, c’est surtout la frustration qui nous saisit. Celle d’avoir vu une succession de vignettes parcellaires et subjectives censées représenter le monde de La Maison de la radio, soit ce bâtiment circulaire – parabole évidente d’un monde clos, sinon refermé sur lui-même – où se nichent les différentes antennes du groupe, les studios, les auditoriums, les bureaux. Sans voix off ni interviews, hormis celle de Frédéric Lodéon retranché derrière ses piles de disques, le réalisateur de Retour en Normandie tente de cerner l’activité foisonnante et éclectique d’un média à peu près unique sur la planète (peut-être la BBC) qui continue à faire la part belle à la recherche, à la création et au défrichage.

    Loin des projecteurs et de la personnalisation à outrance, du fait même que ses intervenants travaillent dans l’invisibilité, la radio demeure ce territoire privilégié où l’auditeur peut rêver et imaginer sans limites, notamment parce que la voix est le vecteur idéal à l’évasion. Le documentaire montre également combien, débarrassée du décorum et devant faire avec l’exigüité des lieux et la modestie des moyens, la radio est aussi le média de la proximité : celle des animateurs interviewant leurs invités dans une intimité spatiale prompte à la confidence – l’émission d’Alain Veinstein en est à cet égard la parfaite illustration – celle des reporters, sportifs ou autres, auprès des anonymes, celle encore des producteurs (les fictions, les concerts) auprès des artistes. Un monde que l’on pressent foisonnant et passionnant, mais qu’on aurait aimé pénétrer davantage en en comprenant mieux les rouages et les modes de fonctionnement. Les longues séquences musicales apparaissent ainsi comme hors-sujet et on regrette aussi que Nicolas Philibert se soit surtout concentré sur l’antenne de France Inter. Les auditeurs attentifs et fidèles des chaines du service public y apprendront peu et souriront à l’occasion (Jean Bernard Pouy épluchant ses patates, laissé seul devant un micro par Rebecca Manzoni, est un instant de pure jubilation), tandis que les autres s’y ennuieront, si tant est d’ailleurs qu’ils envisagent de voir le film.
    Laurent C.
    Laurent C.

    247 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2013
    Un joli film qui nous emporte dans les coulisses de France Inter. On regrette l'absence d'émissions mythiques. Souvent on est touché et ému par ces morceaux de voix et de journalisme.
    lucilla-
    lucilla-

    58 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2013
    C'est un poème, hommage à la voix,et à la ert réussit à donner à voir le son, le temps, l'humain, tout ce qui est impalpable et vibre en chacun de nous. Il filme la folie singulière mieux que quiconque. C'est hilarant et émouvant, c'est un beau film. Alors certes, pas de regard politique, car ce n'est l'angle d'approche choisi par n'est pas "Radio-France", mais la maison de la radio, terme un peu desuet qui donne une idée de ce que cherche le réalisateur. Davantage la "déformation professionnelle" des participants que toute analyse théorique, davantage la dinguerie individuelle, qu'une reflexion up de séquences sont savoureuses, étonnantes ou cocasses, telle celle avec Fredéric Lodéon et son désordre dont il sait tout,- Spoiler : même si sa mère dirait "il faut ranger tout ça.." - ou celle avec , qui parle - Spoiler : de truicider sa grand-mère - ou encore cette femme- chef d'orchestre de l'info,à la recherche de ses cadavres.. Et que dire de cet amoureux des orages, qui cherche à photographier ses "coups de foudre"...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 avril 2013
    Manquant véritablement d’un fil directeur, ce documentaire n’est rien d’autre qu’une succession de séquences, parfois répétitives, au cœur d’un endroit dont on ne découvre finalement pas grand-chose. On pouvait vraiment espérer mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Cette plongée au coeur de ce Ministère qu'est la Maison de la Radio prends toute son ampleur dans sa première demie heure. On découvre, petit à petit, les couches et sous-couches du bâtiment, de ses employés, de ses services, au cours d'une journée, à travers une spoiler: suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours (lien ci-dessous)
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Le nom de Nicolas Philibert (Etre et avoir", 2002) ne doit pas vous induire en erreur. Ce nouveau "documentaire" (qui n'en est en fait pas un) est un magnifique ratage ! Il y a quelques années, j'avais vu "La Danse, le ballet de l'Opéra de Paris" qui présentait les mêmes défauts. Ici également, aucune pédagogie, aucune tentative d'expliquer quoi que ce soit, ni qui est qui (pas d'identification des protagonistes), ni qui fait quoi (pas d'identification des fonctions), ni à quel niveau... Et évidemment, aucun commentaire pour tenter de nous éclairer. Bref, on n'apprend rien sur la Maison de la radio (surnommée à sa construction "le palais gruyère" par le Canard enchaîné) en regardant ce film qui aligne pèle-mèle des séquences sans lien entre elles, un peu comme des tranches de saucisson qui seraient tombées par terre et qu'on aurait ramassées à la hâte... Ce n'est pas drôle, c'est brouillon et maladroit, même si quelques brèves séquences étonnent ou émeuvent (la speakerine aveugle m'a beaucoup impressionné) -- mais cela ne suffit pas à sauver l'ensemble). A éviter selon moi, sauf si on aime regarder des trucs auxquels on ne comprend rien.
    jean-charles E.
    jean-charles E.

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2013
    Excellent si on aime la radio. On aimerait que ça dure plus longtemps !
    Pascale C
    Pascale C

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 avril 2013
    Je n'ai rien appris avec ce film.
    Annoncé comme documentaire.... Je pense que c'est un film de potes, pour les potes, il décrit une microsociete sans nous en donner les clefs. Pas pour nous juste pour les déjà initiés.
    Une étoile pour le montage et la lumière. C'est tout
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Plat plat plat. Quelle déception ! au regard de documentaires précédents sur le sujet une seule originalité : l'ennui ! Fan de France Inter que j'écoute chaque jour, je n'ai rien appris. Les bonnes critiques presse sont étonnantes.
    Christoblog
    Christoblog

    784 abonnés 1 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2013
    Comme toujours au Katorza, Nicolas Philibert s'est longuement prêté au jeu des questions réponses, à l'issue de la projection de son film. Doux, précis, attentif, le réalisateur de Etre et avoir et de La ville Louvre, a très bien exliqué sa démarche de documentariste : choisir où poser sa caméra, se fier au hasard qui fait bien les choses, puis passer de très long mois, seul, au montage du film pour passer d'une centaine d'heures de rush à un film de 1h43.

    L'objectif de ce .... la suite ici :
    Cinephille
    Cinephille

    145 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 avril 2013
    Grande fidèle de France Culture c'est avec gourmandise que je partis pour voir cette Maison de la radio. Las ! il n'est question que de France Inter, manifestement la station favorite de Nicolas Philibert. Les autres stations font l'objet de rares séquences, un peu comme des feuilles de salade autour d'un rosbeef.
    Et le rosbeef lui-même n'est pas bien fameux. Tout est filmé en plan serré. On suffoque d'avoir le nez sur ces visages, dont certains qui viennent et reviennent on ne sait pourquoi. Des séquences courtes qui s'enchainent sans aucun construction, sans aucune vie. Des gens qui se savent évidemment filmés et cabotinent comme cette insupportable séquence (deux fois) d'une femme qui "apprend le métier à un ptit jeune". Rien ne s'installe, on ne vit avec personne, on ne sait quasiment rien de la fabrication des émissions, des coulisses de celles-ci. Cette Maison de la radio est un poisson mort et c'est bien regrettable.
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