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Votre avis sur Les Brasiers de la Colère ?
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Les Brasiers de la Colère nous fait comprendre qu'il s'agit de vrai cinéma. En rentre dès le début du film dans la présentation des personnages principaux, tour à tour où chaque acteurs est raisonnablement crédible. C'est une des forces du film, mais sa réalisation touche aussi à son but en touchant le spectateur.
Woody Harrelson a vraiment un rôle de salopard et il le joue tellement bien qu'on serait prêt à aller cracher sur sa tombe si on avait oublié l'espace d'un instant qu'il est acteur. La force de vie et la compréhension de Christian Bale se transmet plus que tout, face à son frère qui est vraiment dans le pétrin, rôle qui d'ailleurs est excellemment joué par Casey Affleck. Willem Dafoe mérite également sa petite médaille même son rôle est moins percutant.
Les plans, cadrage et paysages sont beaux, la musique prenante, l'ambiance soft/hard est là et le tout est retranscrit tel du vrai cinéma comme on l'aime encore :)
Woody Harrelson a vraiment un rôle de salopard et il le joue tellement bien qu'on serait prêt à aller cracher sur sa tombe si on avait oublié l'espace d'un instant qu'il est acteur. La force de vie et la compréhension de Christian Bale se transmet plus que tout, face à son frère qui est vraiment dans le pétrin, rôle qui d'ailleurs est excellemment joué par Casey Affleck. Willem Dafoe mérite également sa petite médaille même son rôle est moins percutant.
Les plans, cadrage et paysages sont beaux, la musique prenante, l'ambiance soft/hard est là et le tout est retranscrit tel du vrai cinéma comme on l'aime encore :)
elriad
Scott Cooper signe avec LES BRASIERS DE LA COLÈRE un film sombre et âpre à l'image de cette Amérique profonde où l'on bosse dans une aciérie et chasse le cerf. Le personnage de Russel Baze est très attachant porté magnifiquement par un Christian Bale tout en pudeur. Violent sans céder à la facilité de surenchère, le film distille une tension dramatique jusqu'au bout et avec une vraie finesse. Une jolie réussite.
Un film honnête dans son ensemble sur une Amérique qui galère, pauvre et désoeuvrée dont les habitants sont prêts à tout pour gagner de l'argent. Le scénario, s'il n'a rien d'original, est bien conduit et la mise en scène assez bonne. Les acteurs sont bons sans être exceptionnels. J'ai apprécié, l'ambiance glauque du soldat traumatisé par la guerre, ces "workers" d'asciérie pulvérisés par la délocalisation, l'univers froid des appalaches. Un bémol sur un méchant un peu trop méchant qui en fait trop (scène d'introduction par ex) et une fin qui se fait attendre et qui traîne le film laborieusement.
Pas mal mais aurait pu être mieux ficelé...
Pas mal mais aurait pu être mieux ficelé...
très bons acteurs mais pourquoi faire des films sur l'apologie de la drogue et de la violence gratuite ?
dominique P.
Ce n'est pas du tout mon genre de film c'est pour cela que je ne mets que 3 étoiles.
Je l'ai vu car les critiques sont bonnes et je reconnais que c'est un bon film.
C. Bale est remarquable.
Mais c'est triste, violent, stressant.
Je l'ai vu car les critiques sont bonnes et je reconnais que c'est un bon film.
C. Bale est remarquable.
Mais c'est triste, violent, stressant.
Très lent.... Ca commence à bouger dans le dernier 1/4h. En plus, il faudra m'expliquer la dernière image ?? Finalement ça finit comment ? Bref : bof
C'est avec envie mais appréhension que je me suis rendu à une séance de ce film. Premièrement, je lis des critiques très moyennes parlant de quelque chose de long, plat et ennuyeux. Et deuxièmement, je n'acceptais absolument pas le changement de voix française pour Christian Bale (Jean-Pierre Michaël, la voix officielle de Brad Pitt). Eh ben c'est tout doucement mais sûrement que je me suis laissé prendre dans cette drôle d'oeuvre, et que j'en suis ressorti différent.
Les Brasiers de la Colère, deux mots, deux symboliques, sont omniprésents dans le film. Nous voici plongés à la veille de l’élection de Barrack Obama, dans une petite ville modeste, typiquement américaine et "fière" de son industrie locale, où les classes sociales ne se morfondent pas. En effet, Nous sommes vite confrontés à un quotidien monotone et sombre qui subit de plein fouet les fatalités de la mondialisation. Plans d'ensemble, gros plans ou encore caméra à l'épaule, c'est avec une maîtrise étonnante que Scott Cooper arrive à nous embarquer dans ce contexte déprimant.
Un casting de luxe pour des interprétations remarquables, car c'est sans la moindre prétention que toute cette clique s'approprie son rôle à juste titre et parvient à nous remuer et nous émouvoir. Mention spéciale pour Christian Bale, marquant dans un rôle dramatique (la qualité du film nous permet de passer au delà de sa voix française, heureusement !) et Woody Harrelson, à tel point doué qu'il en est détestable et carrément imprévisible.
La bande originale est admirable pour les oreilles et colle à merveille au contexte du film. Elle nous permet de voir à quel point la classe ouvrière se montre fière et courageuse de tenir face à un quotidien pourtant usant et éprouvant.
Toutes les qualités du thriller noir et du drame sont présentes. A mes yeux, Scott Cooper réalise un coup de maître avec ce film atypique et personnel. Il parvient à nous tenir en haleine pendant la totalité du film, sans passage inutile et sans baisse de régime. La tension monte crescendo jusqu'à libérer sa rage destructrice. Tout est symbole.
Les Brasiers de la Colère, deux mots, deux symboliques, sont omniprésents dans le film. Nous voici plongés à la veille de l’élection de Barrack Obama, dans une petite ville modeste, typiquement américaine et "fière" de son industrie locale, où les classes sociales ne se morfondent pas. En effet, Nous sommes vite confrontés à un quotidien monotone et sombre qui subit de plein fouet les fatalités de la mondialisation. Plans d'ensemble, gros plans ou encore caméra à l'épaule, c'est avec une maîtrise étonnante que Scott Cooper arrive à nous embarquer dans ce contexte déprimant.
Un casting de luxe pour des interprétations remarquables, car c'est sans la moindre prétention que toute cette clique s'approprie son rôle à juste titre et parvient à nous remuer et nous émouvoir. Mention spéciale pour Christian Bale, marquant dans un rôle dramatique (la qualité du film nous permet de passer au delà de sa voix française, heureusement !) et Woody Harrelson, à tel point doué qu'il en est détestable et carrément imprévisible.
La bande originale est admirable pour les oreilles et colle à merveille au contexte du film. Elle nous permet de voir à quel point la classe ouvrière se montre fière et courageuse de tenir face à un quotidien pourtant usant et éprouvant.
Toutes les qualités du thriller noir et du drame sont présentes. A mes yeux, Scott Cooper réalise un coup de maître avec ce film atypique et personnel. Il parvient à nous tenir en haleine pendant la totalité du film, sans passage inutile et sans baisse de régime. La tension monte crescendo jusqu'à libérer sa rage destructrice. Tout est symbole.
Nicothrash
Un synopsis évocateur, une bande annonce qui envoie la patate et au final, un drame plutôt banal alors que l'on attendait un véritable thriller enragé. Dans l'ensemble ce n'est pas mal mais la tromperie sur la marchandise a du mal à passer, me rappelant malheureusement le très décevant "Only God forgives", on attend un film nerveux et on se retrouve devant une chronique de l'Amérique profonde à la trame éculée où le trauma post-guerre n'est qu'un prétexte au drame, à peine survolé. Au delà de ça, le casting est costaud avec surtout un W. Harrelson qui crève l'écran, entendu également que Bale et Whitaker sont un peu en dessous, par contre Casey Affleck confirme son talent malgré un rôle trop court et pas assez fouillé. Difficile tout de même de ne pas s'ennuyer, le rythme est lent et le film parait long, cependant l'âpreté ambiante relève le niveau, c'est sombre et désenchanté et la violence crue et sans concession peut être difficile à supporter. Un métrage pas foncièrement mauvais mais mal vendu, d'où une certaine déception, on en attendait beaucoup plus, surtout avec un tel casting.
Bla bla bla l'Amérique profonde et tout et tout....sauf qu'il y a 1000 sortes d'Amérique profonde si on veut y voir que ca.
Au final moi ce film ne m'a pas du tout fait reflechir; les acteurs Bale, Affleck et Harrelson sont simplement excellent mais Saldana et Whitaker font juste de la figuration.
J'ai apprecié et c'etait un divertissement sympathique + beau jeu d'acteurs hors de ma categorie habituelle, mais j'y retiens une seule chose ::: c'est l'histoire d'un MEC QUI BUTE UN MEC QUI A TUER UN AUTRE MEC !!!
Au final moi ce film ne m'a pas du tout fait reflechir; les acteurs Bale, Affleck et Harrelson sont simplement excellent mais Saldana et Whitaker font juste de la figuration.
J'ai apprecié et c'etait un divertissement sympathique + beau jeu d'acteurs hors de ma categorie habituelle, mais j'y retiens une seule chose ::: c'est l'histoire d'un MEC QUI BUTE UN MEC QUI A TUER UN AUTRE MEC !!!
Un petit film certes pas hyper original, mais très bien écrit, avec des personnages consistants et crédibles, loin des caricatures habituelles des films de ce genre, et un casting 5 étoiles. Pas réjouissant niveau ambiance (c'est une peinture de l'Amérique dépressive un peu glauque) mais passionnant. A voir.
Film sombre qui nous dévoile une amérique peu connue du grand public, hors circuit touristique, film dur, avec un casting étonnant, mais complètement dominé par Christian Bale complètement habité par ce personnage. Film dérangeant, dont on ressort un peu secoué. Ame sensible, attention, ce film n'est pas un conte de fées ! La réalisation est magnifique, les prises de vues excellentes, ainsi que la couleur, les seconds rôles superbement interprétés, on est loin du "bling-bling hollywoodien". je recommande !
Extraordinaire Christian Bale!..des scènes intenses en émotion..
Le jeu des acteurs est magistral. L'humain est au cœur de l histoire.
Le jeu des acteurs est magistral. L'humain est au cœur de l histoire.
L'Amérique aime à visiter son "heartland", ces régions pas spécialement glamour, où bat le cœur du pays. Des régions anciennement industrielles, aujourd'hui laissées pour compte malgré la solidarité des communautés qui tentent de survivre tant bien que mal. Une forme de cinéma naturaliste avec un mètre étalon : Voyage au bout de l'enfer, faux film sur le Vietnam sorti il y a plus de 20 ans, jamais égalé depuis.
Le film met d'ailleurs directement les pieds dans le plat avec des références explicites au chef d'oeuvre de Michael Cimino : une aciérie, une chasse au daim, des jeunes qui partent se battre loin...et une fatalité. Celle qui semble s'acharner sur cet honnête travailleur, qui perd petit à petit tout ce qui lui est cher. Jusqu'à que son frère se retrouve embarqué dans des arnaques avec les dangereux pequenots des montagnes environnantes.
Ce qui est pratique quand on a fait gagner un oscar à quelqu'un, c'est qu'on a pas trop de mal à boucler ses castings pour les films suivants. Le réalisateur Scott Cooper avait (enfin) offert une satuette à Jeff Bridges, il dispose pour son film suivant d'une distribution incroyable, dans à peu près tous les rôles, y compris Ridley Scott et Leo DiCaprio à la production.
Et tout le monde se pousse dans le cadre pour avoir sa grande scène, il n'y a qu'à voir les efforts démesurés d'un Casey Affleck en total surégime, qui cherche la nomination à l'oscar en pétant un plomb chaque fois qu'il débarque.
Mais ces moyens tranchent avec un film petit, modeste, presque minimaliste. Derrière l'hommage appuyé au film fleuve de Cimino, c'est presque vers la série Justified que l'on se dirige, avec ces collines remplies de rednecks à moitié dégénérés par la drogue, vers de petits crimes locaux. L'humour en moins et le drame en plus.
Dans un canevas bien connu, la colère monte avant que la vengeance n'explose, que la violence n'envahisse le cadre sous la houlette d'un Woody Harrelson toujours très à l'aise en psychopathe sous speed.
Sans jamais chercher à trop en faire, Scott Cooper se repose tranquillement sur des décors naturalistes et sur la présence de ses acteurs. De quoi emballer un petit film indépendant bien troussé, et de bon goût.
Mais à des années lumières de Voyage au Bout de l'Enfer...
Le film met d'ailleurs directement les pieds dans le plat avec des références explicites au chef d'oeuvre de Michael Cimino : une aciérie, une chasse au daim, des jeunes qui partent se battre loin...et une fatalité. Celle qui semble s'acharner sur cet honnête travailleur, qui perd petit à petit tout ce qui lui est cher. Jusqu'à que son frère se retrouve embarqué dans des arnaques avec les dangereux pequenots des montagnes environnantes.
Ce qui est pratique quand on a fait gagner un oscar à quelqu'un, c'est qu'on a pas trop de mal à boucler ses castings pour les films suivants. Le réalisateur Scott Cooper avait (enfin) offert une satuette à Jeff Bridges, il dispose pour son film suivant d'une distribution incroyable, dans à peu près tous les rôles, y compris Ridley Scott et Leo DiCaprio à la production.
Et tout le monde se pousse dans le cadre pour avoir sa grande scène, il n'y a qu'à voir les efforts démesurés d'un Casey Affleck en total surégime, qui cherche la nomination à l'oscar en pétant un plomb chaque fois qu'il débarque.
Mais ces moyens tranchent avec un film petit, modeste, presque minimaliste. Derrière l'hommage appuyé au film fleuve de Cimino, c'est presque vers la série Justified que l'on se dirige, avec ces collines remplies de rednecks à moitié dégénérés par la drogue, vers de petits crimes locaux. L'humour en moins et le drame en plus.
Dans un canevas bien connu, la colère monte avant que la vengeance n'explose, que la violence n'envahisse le cadre sous la houlette d'un Woody Harrelson toujours très à l'aise en psychopathe sous speed.
Sans jamais chercher à trop en faire, Scott Cooper se repose tranquillement sur des décors naturalistes et sur la présence de ses acteurs. De quoi emballer un petit film indépendant bien troussé, et de bon goût.
Mais à des années lumières de Voyage au Bout de l'Enfer...
Jonathan M
Là ou le mot thriller prend tout son sens. Scott Cooper fait partie de cette nouvelle génération de réal. nord-américain qui ont tout compris, à l'image d'un David Lowery par exemple. Deux metteurs en scène qui ont eu la jugeote de faire confiance à Casey Affleck, le bientôt très grand, c'est une certitude. Et que dire du pilier Bale. Prestation apocalyptique, il est, sans jeu de mots, jouissif. La caméra épaule parsemé dans des plans trois quart de dos sont judicieux. Quant bien même le scénario ne fait pas preuve d'idée novatrice, le tout est tellement maîtrisé qu'on est vite emballé. *TOP 7 FILM 2014*
ConFucAmuS
Qu'est ce qui est hors de la fournaise (le titre original du film est Out of the Furnace) selon Scott Cooper? Sûrement pas l'Amérique. Car c'est dans un univers presque post-apocalyptique qu'il choisit de traiter le pays à l'ère post-crise. Certainement pas Braddock, banlieue ouvrière du nord-est des États-Unis dans laquelle Cooper choisit de situer son film. Une cité maudite, évoquant les vestiges d'une société apparemment promise aux portes de l'Enfer. Le personnage de Rodney Blaze? Le doute aurait été permis si le jeune homme ne portait sur ses épaules le traumatisme d'une guerre dont les plaies ne semblent pas vouloir cicatriser. On pourrait croire qu'il s'agit de son frère, Russell Blaze. Sûrement le seul qui parvient à conjurer l'apparente désespérance de son environnement industriel par son inébranlable humanité. Le sort peut s'acharner sur lui, rien ne semble à même d'affaisser sa force spirituelle. Mais même ce feu apaisant qui l'anime pourrait bien finalement le faire plonger à son tour dans cette fournaise. Quand son petit frère, ex-soldat en Irak réduit à gagner sa vie dans les combats clandestins, disparait subitement au lendemain d'un énième pugilat, Russell décide de le retrouver. Coûte que coûte, même si le prix à payer pour se faire doit l'amener à se laisser consumer par les Brasiers de la Colère. Malgré un postulat peu novateur et une fin plutôt ambigüe, Cooper parvient à tisser un climat et une intrigue suffisamment riches en caractère pour nous captiver. Il faut reconnaître que sa vision d'une Amérique encore blessée par la crise fait froid dans le dos et que ses acteurs ont de la prestance. Woody Harrelson compose un très convaincant psychopathe, Casey Affleck est touchant dans la peau du névrosé Rodney Blaze. Mais c'est une nouvelle fois Christian Bale (Russell Blaze) qui crève l'écran, dans une performance intensément subtile illuminant tout le film.
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