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Elisabeth G.
184 abonnés
1 084 critiques
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2,0
Publiée le 20 janvier 2014
L'idée de départ était intéressante mais mal exploitée entre film social et polar. Malgré de bons acteurs, le film est ennuyeux, la faute à une réalisation molle et hachée. Un avis plus détaillé sur
J'attendais beaucoup de ce film au vu de son histoire, de ses acteurs et de sa bande annonce. Au final je reste sur ma faim, malgré un jeu d'acteurs convaincant j'ai trouvé que le film manquait d'un peu de tout ! D'émotions, de violence, de rythme, un film assez moyen dans son ensemble
Beaucoup de thème sont entremêlés sans jamais vraiment se retrouver: les séquelles de la guerre, les effets de la crise, la morosité du monde rural Américain. Les brasier de la colère est un film profondément violent, avec des scènes brutales sans grand intérêt pour le déroulement de l'histoire (spoiler: la baston au ciné drive, la baston en prison ) et des scènes de combat bien trop surjouées. AFFLECK est un acteur passe-partout, ridicule à coté de son homologue BALE qui par sa force de jeu arrive à capté le spectateur jusqu'à la fin. On peut noter la qualité des décors.
Je n'attendais rien, à priori, de ce nouveau film de Scott Cooper (Crazy Heart) produit entre autres par Ridley Scott et Leonardo DiCaprio. La surprise est d'autant plus agréable que j'ai toutjours eu du mal avec Christian Bale. Je l'ai trouvé ici vraiment très convaincant. Comme tout le reste de ce casting étincelant d'ailleurs. On ne retrouve rien moins, à ses côtés, que...
La réussite de ce film est du aux talents des 3 acteurs principaux, Christian Bale, Casey Affleck et l’excellent Woody Harrelson, vicieux et méchant à souhait. Casey Affleck est brillant. Christian Bale, tout en sensibilité, retient l’attention dès qu’il apparait. Ils sont accompagnés du trop rare Sam Shepard, et de William Defoe petit mafioso du coin.
Pour le reste, même si la réalisation est impeccable, le film n’apporte aucune surprise. Toutes les classiques sont là , le frère raisonnable, présent et malchanceux, le petit frère revenant de la guerre d’Irak plutôt incontrôlable, le père mourrant, le méchant… et les clichés, le bar miteux, les ouvriers, le ciel gris, les fumées de l’aciérie. L’ambiance est à la noirceur.
Il faut quand même reconnaître que le début est particulièrement réussi, la scène au cinéma en plein air…. La violence est annoncée et on se dit que la suite va être un régal. Mais bon la suite, c’est un peu les grosses ficelles. L’intrigue n’est pas bien épaisse et cette fin prévisible … même prévisible, la dernière scène est magnifique.
Sans être raté, Les brasiers de la colère est loin du chef d’oeuvre . Cependant, Il serait dommage de le rater pour la qualité du casting
un film sombre, dans l'Amérique profonde loin des paillettes et des strass avec des hommes aux destinées incertaines. un casting de rêve pour ce drame qui nous laisse réfléchir un long moment après le générique de fin. la BO est excellente d'ailleurs.
Film trés bien, mais beaucoup de deja vu dans l'histoire, le scénario : comme la vengeance, le fric, la drogue....ca devient assez communs dans le cinéma actuel. Les acteurs restent excellents, mais la fin est presque attendue, le mauvais meurt et le bon gagne comme d'habitude.
film noir - tout ce qui arrive à ce type. A en devenir dépressif. spoiler: la mort de son père alors qu'il est en taule son amie qui le quitte. horriblespoiler: Bref on est dans le pur drame. C'est parfois violent, très violent meme. bizarre qu'il n'y ait pas une petite interdiction. Film à voir une bonne fois que je ne m' encombrerais pas du DvD après. Ah oui j'oubliais très très bons acteurs surtout le boxeur réserviste.
Ce film est très calme, peut être trop lent par moment mais permet de se mettre dans la peau du personnage, de comprendre ses motivations et sa vie. Ce film n'est pas enclin à une multitudes d'actions sans fin mais sera tout de même satisfaire les amateurs du genre.
Attention, cet avis des avis tels que : spoiler: On peut encaisser les coups du sort et les crochets de l'injustice pendant 1h20. Ensuite on pète un gros câble.
Pas si gros que ça d'ailleurs. L'histoire se réfère aux industries sur le déclin, ces usines à pauvreté, à des quartiers déshérités et désertés, à des populations laissées à l'abandon, des sujets éminemment « crasseux ». A part un peu de grain à l'image, ce film est trop propre sur lui. Où sont la fournaise, la suie, la sueur et la fièvre ? Certainement pas dans la colère froide de Christian Bale qui ne cherche ni la justice ni l'apaisement dans la violence . A quoi bon alors ?
Moralité : la vengeance est un plat qui ne se mange pas
Après un coup de maitre comme première réalisation avec Crazy Heart (doublement récompensé aux Oscars) Scott Cooper livre son deuxième film, l’intense Les Brasiers de la Colère. Il traite une nouvelle fois de la condition humaine mettant en scène Russell Baze (Christian Bale), ouvrier d’usine courageux, honnête et droit et son frère, Rodney (Casey Affleck), qui lui a préféré s’engager dans l’armée. Avec quatre séjours en Irak, celui-ci revient marqué tant physiquement que mentalement. Alors qu’un accident de voiture envoi Russell en prison, Rodney tente de s’en sortir avec des paris et combats de boxe illégaux. Vite endetté, il se mêle à des activités douteuses. A la sortie de prison de Russell, son frère disparait. Il tombe dans les bas-fonds de la ville pour le retrouver.
Doté de passages autobiographiques vécus par Scott Cooper, ce film "coup de poing" aborde de vrais problèmes de notre société. Aux antipodes de l’image "American dream" trop souvent véhiculée, il place son intrigue en Pennsylvanie, au sein de cette Amérique reculée dont on parle peu. Celle dont l’industrie est rongée par la crise économique et dont les habitants semblent se trouver sans solution. Pour Rodney (personnage revenu d’une guerre dont il ne rapporte rien si ce n’est un traumatisme et des difficultés de réinsertion), la seule solution se trouve dans l’illégalité et l’agressivité (autre message, celui d’un pays trop violent). Gorgé de rage et de désespoir Les Brasiers de la Colère dresse un triste constat sur cette partie d’Amérique marginalisée. Mais force de ce drame est sans aucun doute dans ses personnages. Impérialement bien joués, ils ont une réelle emprise sur le spectateur. Woody Harrelson y est effroyable en "bad guy", Casey Afleck touchant de vulnérabilité et enfin Christian Bale y est poignant de sincérité. Ils nous transmettent parfaitement l’ambiance électrique d’un film âpre et violent.
C’est avec tous ces atouts que le jeune réalisateur Scott Cooper confirme son talent. Abrupt, Les Brasiers de la Colère est un thriller imprégné d’une atmosphère authentique et d’un réalisme subjuguant (qui justifie une lenteur certaine). Le seul point faible du récit est peut être son dénouement. Un final qui n’est pas à la hauteur de l’ensemble, peut être dû à un manque de suspens. Mais ce faux pas de dernière minute ne gâchera pas le sentiment d’audace de ce réalisateur prometteur. L’audace d’évoquer des sujets douloureux ancrés dans la réalité Américaine, tels que la crise, la pauvreté, les injustices ou encore des guerres trop peu justifiées.
Le film à du mal a démarré... ville merdique américaine avec fonderie qui va fermée stéréotypée ... la fin est sans surprise... fallait il mieux faire appel à Batman?