Que dire ? Il ne vaudrait mieux rien dire. Le cinéma a atteint aujourd'hui grâce de "The Theatre Bizarre" un seuil de nullité jusqu'alors inégalé. Devant ces 7 sketches et ces presque deux heures, j'ai été affligé, mais je ne suis pas sur "qu'affligé" soit réellement le terme approprié tant ma patience a été mise à rude épreuve. Au bout de dix minutes seulement, une réelle envie de mettre un terme à ce navet avec un grand "N" m'est venue. Les sketches sont sans queue ni tête, sans aucune saveur mais alors vraiment aucune, sans aucun sens. De plus, la plupart sont de mauvais goût, (mention spéciale pour Tom Savini qui atteint le panthéon de la nullité avec Wet Dreams) avec cet aspect sexuel omniprésent dans plus de la moitié des segments, ce manque total de rebondissement, et de quelconque cohérence scénaristique (
avec une castration ou des piqures de seringues dans les yeux pour ne citer que ça
) et pire, de réels dénouements aux histoires. Tant de choses qui peuvent s'expliquer sûrement à cause de la brièveté des épisodes. On sort de chaque sketch en se demandant à quoi rimait cette histoire, et en priant pour que la suivante soit moins consternante, mais ça n'est malheureusement jamais le cas. L'unique moment d'extase, de bien-être, que ce "film" m'a procuré est la scène... du générique de fin. J'ai alors ressenti une immense satisfaction personnelle, j'ai compris que j'étais un homme fort, capable de subir pareille torture et muni d'une patience à toute épreuve. Il n'y a donc pas de mot pour décrire véritablement ce film, "navet" n'étant clairement pas assez fort. Obscène, incompréhensible, à la limite de l'imbécilité, jeu d'acteur largement surjoué... : bref, je ne souhaite à quiconque de visionner cette épave cinématographique et cette insulte faite envers le cinéma.