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Un visiteur
3,0
Publiée le 12 août 2013
"The Theatre Bizarre" s'en sort mieux que prévu même si les sketchs sont vachement inégaux mais du coup il y a du mauvais mais aussi du très bon en tout cas le film porte bien son nom accrochez bien votre estomac à la fin c'est malsain puissance maximale. Je pense que le film aurait dû récolter d'un budget plus important, de bonnes idées néanmoins pour ce divertissement sympatoche.
J'ai regardés ces sketchs par curiosité car pas entendu parlé à la sortie.....et c'est une assez bonne surprise, mais pour les amateurs seulement je pense. Certains manquent vraiment d'originalité, mais il y a quelques très bonnes idées. J'ai particulièrement aimé celui sur la voleuse/biographe de vie à travers l'injection des derniers souvenirs de ses victimes récupérés dans leurs yeux (très bonne idée que j'aimerais bien voir développée en long métrage un jour.....peut être déjà fait?). Distrayant, ça m'a un peu rappelé les contes de la crypte :-)
Globalement, The Theatre Bizarre évoque immanquablement des films à sketches comme "Creepshow" ou le français (trop rare) "Adrénaline". Au visionnage, on apprécie d'abord le soin apporté à l'image et à la mise en scène et l'on songe au détour d'un plan, d'une image légèrement floutée ou d'un maquillage, aussi bien au cinéma transalpin, avec Fulci en tête de gondole, mais aussi à un cinéma plus contemporain, notamment via le fil rouge THEATRE GUIGNOL de Jeremy Kasten, avec Udo Kier et la craquante Virginia Newcomb, et dont l'approche visuelle rappelle les délires métaphysiques d'Insidious. Ici s'arrête la comparaison avec ce dernier, puisqu'ils ne partagent pas le côté épouvante du film de James Wan.
Pas une once de peur au programme, donc, à part peut-être dans MOTHER OF TOADS, qui peut en revanche s'enorgueillir de la présence de la fulcienne et cultissime Catriona MacCall. Toutefois les amateurs de gore s'en prennent plein les mirettes, frôlant même parfois l'écœurement, à relever à ce titre le segment SWEETS de David Gregory au travers duquel un couple en perdition témoigne d'un rapport excessif à la bouffe, on songe alors à une sorte de relecture ultra dégueu de La Grande Bouffe...
Si l'on regrette un léger déséquilibre scénaristique, cela ne gâche en rien le plaisir de retrouver un film à sketches digne des meilleurs du genre, qui assume son esprit grand-guignolesque jusqu'au bout, et piloté notamment par notre JPP national et Fabrice Lambot. Merci à eux !
Pas mal dans l'ensemble, certaines histoires valent vraiment le détour tandis que d'autres sont totalement insipides, notamment "the mother of toads" où on se croirait revenu à l'époque du "continent des hommes poissons" ! La trame principale qui tient aussi lieu d'intermède à chaque histoire n' est pas mal non plus, pour le reste, beaucoup de glauque, de malsain et de gore pour un résultat parfois sympathique mais l'ensemble est bien trop inégal tant au niveau de la mise en scène que de l'interprétation. L'aspect cynique à souhait n'est pas sans rappeler "les contes de la crypte", l'humour en moins bien sûr, dommage que le manque de moyens se fasse si souvent ressentir car dans l'ensemble il y a de bonnes idées et c'est plutôt efficace, à voir une fois.
...Un résultat singulier donc, où chacun pourra trouver un motif de satisfaction, mais qui ne tient pas la comparaison, format oblige, avec n’importe quel bon film d’horreur. En espérant que la flopée de titres similaires s’apprêtant à débarquer sur nos écrans ou directement en vidéo ( The ABCs of Death, V/H/S, Paris I’ll Kill You, The Horror Pages, Grave Reality, Scary or Die, TheProfane Exhibit et The Theâtre Bizarre 2…) puisse afficher, au minimum, une qualité comparable à celle de Theatre Bizarre.
Après la dispensable mode du found footage, voici venir l’ère du film omnibus ? On se demande bien ce qui pourrait sauver une production horrifique sur le déclin et largement gangrenée par des impératifs commerciaux de plus en plus incompatibles avec les notions qualitatives les plus élémentaires…
C'est une grande première pour moi, j'ai arrêté le film tellement j'ai peine pour les réalisateurs. Évitez cette daube qui mérite même pas 0'5 sur 5!!!
Bof...Les scènes sanguinolentes prêteraient à rire à "gore"-ge déployée plutôt qu'à frissonner. Plus flippant que bizarre , et sur la fin, plus malsain qu' horrifique. Revoir "Shining" serait une meilleure idée...
Je voulais absolument le voir pour son affiche qui promettait un film d'horreur esthétiquement agréable. Finalement, 'The Theatre Bizarre' est un film du genre qui ose, qui n'hésite pas à faire dans l'original, et qui offre des scènes très gores et malsaines... Par contre, je n'ai eu aucun coup de cœur pour les histoires racontées, de plus les acteurs sont assez mauvais. Techniquement c'est convenable, ni bon ni mauvais... dommage car avec une meilleure équipe et un meilleur budget (pour de meilleurs décors et acteurs), ce film aurait pu être largement meilleur car le scénario était vraiment prometteur et il y avait de bonnes idées.
S'inscrivant dans la droite lignée des Creepshow et autres, The Theatre Bizarre va reconcilier les fans d'un genre difficile à manier et les néophytes, épris d'historiettes violentes et stylisées. Le théâtre de Guignol, une magnifique introduction, n'étant pas en reste et qui offre de courts intermèdes aussi savoureux que décalés. Du baroque aux couleurs tamisées ou chatoyantes donne au film un esthétisme poussé qui le sert à merveille. Concernant les segments du Theatre Bizarre, on remarquera du très lourd.
1. The Mother Of Toads narre la rencontre d'un couple avec une femme disposant d'un exemplaire du Necronomicon. Avec de jolis fondus enchainés, une ambiance tortueuse et sombre, des couleurs travaillées. Il s'apparente à un conte macabre. Le premier segment épate par le soin apporté aux cadrages. 2. I Love You voit un homme possessif être quitté par son épouse. Original, grotesque, ce segment joue sur l'implosion de ce couple et les conséquences psychiques de la passion. 3. Wet Dreams ( du grand Tom Savini ) ou la lutte, par rêves interposés d'un autre couple en crise. Gore, jouissif, ce segment jouit d'un petit twist remarquable. 4. The Accident ( le chef d'oeuvre ) où une petite fille et sa mère discutent de la notion de mort après un accident. Ce segment, très aérien, accompagné d'une musique superbe, touche la perfection. Sensible et violent. 5. Vision Stains s'articule autour d'une jeune femme volant les souvenirs de ses victimes ( d'une façon originale ) : réflexion sur la Connaissance Vision Stains ravit par sa noiceur. 6. Sweets, un épisode étrange sur fond de sado-masochisme culinaire et à l'humour ironique. 7. Theatre Guignol au ton baroque et rappelant l'art de Mario Bava par moment.
Ce Theatre Bizarre est une grande réussite qui, sans effacer les écueils d'un genre codifié, transforme l'essai. L'image est belle, la violence présente ( on sera témoin de démembrement, énucléation... ), un érotisme utilisé à bon escient et qui sert le propos et des ambiances particulièrement soignées. 4,5/5 ( excellent )
Dans les films à sketches, à moins d'un miracle, il y a de tout, un grand foutoir à la fois audacieux, médiocre, intéressant, inégal en somme mais pourvu d'idées parfois terribles comme c'est le cas pour 3 segments. Sweets est selon moi pour tout fan d'horreur un must dans le "jusqu'au boutisme" et j'adore personnellement David Gregory que j'avais découvert avec Plague Town, il y a ensuite l'audace du Savini et la poésie féroce de Douglas Buck. Karim Hussain s'en tire mieux qu'avec son Mirages foutraque malgré de bonnes intentions pour le reste passez votre chemin. Udo Kier cabotine, et j'en passe... Cependant, l'exercice de style est à voir.
Sympa. Comme le précise le synopsis d'Allociné, "The Theatre Bizarre" est un film à sketches en hommage au légendaire “Art du Grand Guignol” qui réunit sept cinéastes horrifiques plus ou moins connus des amateurs du genre. Il n'est donc pas étonnant que beaucoup de personnes sont restés de marbre devant ce petit film fait pour les amateurs de ce genre oublié et non pas pour les spectateurs amateurs de bandes horrifiques modernes drogués aux films d'horreurs commerciaux. Bref , généralement comme dans tous films à sketches , il y a du bon et du moins bon dans ce long-métrage composé de 7 sketches. Le premier "THE MOTHER OF TOADS" de Richard Stanley est surement le plus décevant à mes yeux, l'histoire est intéressante mais mal développée et la réalisation est globalement cheap, même si le budget est quasiment identique pour chaque segment, celui de Stanley est celui qui en souffre le plus. Le second "I LOVE YOU" de Buddy Giovinazzo est assez moyen surement du à sa courte durée qui a tendance à trop condenser les situations pour nous emmener à un final sanglant. le troisième sketch est THE ACCIDENT de Douglas Buck, c'est celui qui m'a le plus plu car il se détache du reste , moins sanglant mais beaucoup plus poétique avec cette histoire de petite fille s'interrogeant sur la mort, c'est doté d'une bonne réalisation et d'un rythme évidemment lent donc ça peut en rebuter certain(e)s. Le quatrième segment est WET DREAMS du géant Tom Savini, le sketch le plus apprécié des gens en général , c'est barré, érotique et sanglant. Le cinquième est VISION STAINS de Karim Hussain dont l'histoire est très intéressante et aurait vraiment gagnée à être étirée sur un long-métrage, il en résulte donc un court-métrage intéressant mais frustrant. Le sixième sketch est SWEETS de David Gregory qui est esthétiquement et métaphoriquement intéressant. Enfin le septième sketch THEATRE GUIGNOL de Jeremy Kasten est celui qui sert d'histoire centrale au film et de transition entre chaque segment, c'est macabre et réussi et ça vaut surtout pour la prestation d'Udo Kier et de ces pantins malsains. Au final "The Theatre Bizarre" est un film nécessaire et intéressant dont sa liberté artistique totale lui confère autant de qualités que de défauts, c'est pas facile d'accès mais ça vaut le coup d’œil !
J'ai attendu avec impatience ce film commandé il y a 2 mois...au vu de la bande annonce et des nombreux commentaires; en plus grande partie positifs, j'avais beaucoup d'attente envers ce film qui n'était diffusé en cinéma que dans quelques villes françaises. Tout ça pour dire 6.5/10, c'est plusieurs courts-métrages (7 réalisateurs) reliés par une histoire théâtrale un peu déjantée.Pour ma part ce théâtre et les 2 ou 3 dernières histoires relèvent le niveau. On dirait un peu les "contes de la crypte" version 2012 mais avec plusieurs années de retard. Etant curieux je le recommande quand même.
" Bizarre " ... Tout est dans le titre ... Ou une succession de court films, dont a mon avis le seul point commun est la folie, sans vraiment de sens ou être vraiment bons. Certes assez barré, souvent sanglant, mais pas vraiment distrayant, pas mal, sans être exceptionnel.