Avis sur Divergente

Rien qu'au vu de ma note, les trois quarts d'entre vous vont se dire que je suis encore une de ces adolescentes qui, leurs hormones au vent, ont lu et adoré une nouvelle adaptation de romans "Young Adult" sans aucune raison apparente si ce n'est "le mec est beau *bave*". Quel magnifique stéréotype. Mais je vais quand même tenter de donner les raisons de ma note. Autant l'écrire tout de suite, la phrase finale du style "nous nous sommes trouvés l'un l'autre" est moisie et laisse une impression finale un peu amère. Autant l'écrire également, la trame est relativement prévisible (sans pour autant abuser de facilités scénaristiques), ce qui est logique pour quelqu'un ayant lu le livre bien entendu, mais pour les autres spectateurs également (j'ai entendu à certains moments clés des "Ah, c'était obligéééé !"). Mais je vais m'arrêter là (j'aurais d'autres commentaires négatifs à faire, mais ça ne sert à rien de spoiler). Pour moi, le jeu d'acteurs était largement convaincant. Pour moi, les visuels de Chicago dévasté étaient très réussis. Pour moi, la bande originale (l' "original motion picture soundtrack", pas les "vraies" chansons) appuie les images avec efficacité. Pour moi, on ressent le respect du livre, les efforts mis en place pour rester fidèle à cet univers, tout en apportant des ajouts compréhensibles. Enfin pour moi (je sais, je fais une anaphore), il faudrait arrêter deux secondes, dès qu'on mentionne une adaptation de roman à succès, de dire "c'est encore Twilight" et sous ce prétexte critiquer tout ce qui est possible et imaginable de critiquer dans un film (il suffit de lire une ou deux critiques professionnelles pour s'en rendre compte). C'est pas la peine de comparer Divergente à un chef d'oeuvre de cinéma, ou à un film foireux ayant fait un flop parce que les décors en papier carton et le jeu d'acteurs ne valaient pas deux centimes ("Les Âmes Vagabondes" pour ne citer que lui). Ce film ne révolutionnera absolument rien et n'a pas cette prétention : il est loin d'être parfait, mais en tant qu'adaptation il est réussi, en tant que jeu d'acteurs il est réussi, esthétiquement il est réussi, et en tant que divertissement il réussit son coup (même avec ses 2h30). Conclusion : sans en avoir honte une seule seconde, j'ai aimé. En faut-il plus ?

Les comparaisons entre Hunger Games et Divergente sont nombreuses. Mais peu importe, car on aime sa !! D'après le best-seller de Veronica Roth, Divergente est l'un des films les plus attendus de cette année. Une adaptation qui est dédié aux adolescents. Il y a de nombreux personnages avec une mise en scène énergique. Shailene Woodley n'a peut-être pas autant de charisme que Jennifer Lawrence, mais elle représente très bien l'adolescente typique, la jeune femme ordinaire aux prises avec des ennuis extraordinaires. Elle inspire la confiance et saura très certainement influencer par des jeunes filles, confrontées à beaucoup de choix qu'elles ont dû mal à faire. Le personnage qu'incarne Theo James, le candidat amoureux de l'héroïne, n'est pas aussi charmant et sympathique qu'on aurait espéré qu'il le soit. Il est un peu prévisible pour arriver à nous convaincre, mais son manque de prestance ne dérange pas au point de détourner notre attention de l'histoire. Mais heureusement, Kate Winslet est très convaincante dans sa tache. Neil Burger livre une réalisation honnête, sans être originale. La caméra nerveuse nous entraîne adroitement dans l'action. Les costumes, les coiffures et les décors permettent également à l'oeuvre de briller malgré quelques faiblesses scénaristiques. Les couleurs de vêtements différentes de chacun des membres des districts apportent une énergie intéressante à l'image et permettent, de mieux morceler les clans et de faciliter la compréhension globale. La bande son est merveilleuse et les scènes d'actions sont également efficaces. Finalement, Divergente est exactement ce qu'on attend de lui c'est à dire un film pour ados à la mythologie intéressante, propulsée par des personnages forts et une réalisation honnête. Un très bon film de science fiction ! On a vraiment envie de voir la suite qui s'annonce, enfin je l'espère prometteuse.

Etant une grande fan du livre et de dystopies de manière générale, j'étais obligé de courir au cinéma le plus proche dès le jour de sa sortie, avec bien évidemment, une grosse appréhension (quand on voit certaines adaptations très mauvaises de livres).
Et bien c'est très agréablement surprise que je vous écrit cette critique, les combats sont a coupé le souffle, le jeu des acteurs est bon spoiler: et on est pas dans le stéréotype de l'histoire d'amour culcul
. Personnellement j'ai cru à ce film, et je le conseil vivement ! (même si je conseil encore plus le livre !!)

Dans une ville de Chicago post-acopalyptique, Divergent nous immerge dans un univers différent où la hiérarchisation des classes prime sur la société. Ainsi, cinq "factions" dominent le gigantesque huis-clos qu'est devenue la ville de l'Illinois : Les Erudits, les savants et sages qui ont une connaissance absolue ; Les Fraternels, les agriculteurs et les fermiers ; les Sincères, ceux qui promeuvent le développement de l'honnêteté ; les Altruistes, gouverneurs de la société qui s'occupent des malfamés et aident autant qu'ils le peuvent la société ; et enfin les Audacieux, les plus téméraires qui servent de police pour le bien-être de la population. Lorsque le moment est venu, chaque jeune est soumis à une test, qui leur indiquera alors la faction la plus propice pour eux, selon leur aptitude et leur caractère. Mais le test n'est pas indéniable et le choix s'offre malgré tout. Car une fois qu'on accède à une "classe", aucune marche arrière est possible et l'on doit rester le pion de celle-ci. Le problème est que, parfois, des Divergent émergent et leur faculté les pousse à agir d'autres façons, ce qui représente une certaine menace pour les supérieurs de la société.
Cette approche de la lobotomisation et d'une sorte d'esclavagisme est mis en exergue par l'adaptation du roman éponyme. La lutte des classes est souvent un moyen de mettre en évidence les failles de notre système mais le plus qu'offre cette oeuvre est le choix possible dès le départ. En effet, on peut si on le souhaite se destiner à un destin plus favorable et à un avenir plus prometteur (bien que des conséquences suivront chaque acte). C'est également une manière d'aborder l'identité de soi, par la psychologie très profonde et complexe de l'héroïne. Le développement des héros est vraiment très intéressant dans un cadre différent de ceux qu'on peut voir d'ordinaire. Tout repose sur cette divergence, le fait d'agir à révolutionner ce système trop élitiste et idéaliste ou se conformer aux règles et aux normes que cette société envisage.
Et pour illustrer ces idées, dans un histoire très bien ficelée où figure très peu d'erreurs scénaristiques, le choix du casting était judicieux. Shailene Woodley, assez peu connue du grand public, a un jeu d'actrice formidable et on entre en empathie avec elle et les problèmes auxquels elle est confrontée. Son pair, Theo James (Underworld :nouvelle ère) incarne parfaitement le leader, aux traits toutefois doux mais à une ténacité hors pair. De l'autre côté, on revisite une Kate Winslet dans un rôle où l'on a pas l'habitude de la voir, façonnant davantage sa brillante carrière d'actrice.
Outre le choix des acteurs, la musique devait quant à elle s'avère épique, pour entrer en harmonie avec le film. Bien qu'elle fait quelque peu défaut à certains moments, elle n'en reste pas moins spectaculaire et renversante.
Au niveau de la réalisation, on remarquera très peu de gros plans, et beaucoup de successions de plans. Le décor apparait souvent en arrière-plan laissant place aux personnages. Leurs dialogues sont assez bien formulés, et l'action apparait à un très bon dosage.
Divergence sera le premier d'une trilogie, qui s'avère plus palpitante encore. Bien que l'appréhension que la bande-annonce nous laissait croire à un autre essor, ce film signé Neil Burger (l'illusionniste) est plus surprenant encore. Une très belle histoire, avec quelques petits rebondissements inattendus et surtout une suite que l'on attend de pied ferme.

J’ai eu beau regarder la franchise dans l’ordre, c’est bien par le premier épisode que je finis mes commentaires la concernant. En réalité, cet avis était passé à la trappe, et ce n’est pas plus mal parce que je peux désormais dire que c’est là le meilleur de la trilogie. Encore une fois, je ne ferai pas de comparaison entre le roman de Veronica Roth et l’adaptation cinématographique. D’abord parce que je n’ai pas lu le bouquin, et ensuite parce que ce n’est qu’une adaptation, comme son nom l’indique. Alors pour ceux qui ne connaissent pas la saga littéraire comme moi, ce "Divergente" va se révéler intéressant, surtout que nous n’en connaissons pas les grandes lignes, contrairement aux fidèles lecteurs de la romancière. Certes j’accorde le fait que ce genre de film présente une nouvelle fois une une histoire de survie dans un monde post-apocalyptique dont l’avenir repose sur les jeunes. Il n’est donc pas étonnant que les adolescents d’aujourd’hui en quête de rêves constituent la majeure partie du public de ce genre de production. D’autant plus qu’avec un point de vue général, avec beaucoup de recul, ce film fait penser à une aventure de jeu vidéo. Et les générations d’aujourd’hui grandissent dans un monde de plus en plus virtuel. Mais qu’aurait-on dit si les héros étaient des quadragénaires ? Pire : des sexagénaires ? Que le public alors plus âgé aurait été plus nombreux parce ce qu’il y aurait trouvé son compte en voyant se faire dire que la vie n’est pas finie ? Alors vous me direz sans doute que je me fais l’avocat de ce film. Eh bien oui, notamment quand je vois des commentaires qui comparent de façon drastique le film au roman, ou quand je vois des avis qui ne sont pas argumentés. Et je suis heureux de constater que je ne suis pas le seul à défendre ce film, d’autres internautes cinéphiles l’ont fait avant moi et l’ont bien fait en dénonçant quelques idées reçues héritées de partis pris. Car il faut le reconnaître, l’environnement post-apocalyptique qui sert de décor est bien rendu, que ce soit la vue de Chicago en plans larges ou que ce soit la vue des bâtiments ou parties de bâtiments en plans plus étroits. Pour ce qui est du scénario, il a bien sûr quelques faiblesses, mais les comblent largement avec cette histoire de factions plutôt originale (merci Veronica Roth), notamment avec la mise à l’épreuve qui permet (ou pas) de se faire une place parmi les clans. Côté casting, je ne vois pas ce qu’on peut lui reprocher. Pas mauvais, mais pas extraordinaire non plus, mis à part Jai Courtney en la personne d’Eric, décidément inquiétant sous son allure de gros dur de salopard parce qu’il se prend trop pour un sergent (ou un adjudant) de l’armée responsable de la formation de nouvelles recrues. Pour le reste, la qualité d’interprétation est honnête, y compris pour Shailene Woodley qui a hérité du rôle principal, et se fait même damer le pion par Zoë Kravitz qui parvient à prêter une sacrée détermination à son personnage. Woodley parvient tout de même à nous intéresser à comment elle va réussir à venir à bout des brimades d’Eric. On notera un gros travail des maquilleurs avec les tatouages, mais aussi des costumiers qui ont eu la lumineuse idée d’accorder un style et/ou une couleur à chaque faction, ce qui permet de mieux les différencier, et aussi de ne pas perdre le spectateur dans tout ce fatras en rendant le récit plus lisible. Cependant on peut regretter l’absence de scènes d’action plus poussées, plus violentes, ce qui me parait plutôt incompréhensif dans un tel monde. Cependant le réalisateur Neil Burger a réussi à rendre une copie suffisamment bonne pour donner envie à ceux qui ne connaissent pas l’histoire de découvrir la suite… Mais je vous préviens, vous ne serez pas aussi emballés…

Le régime de faction "Altruiste" est menacé. Ce gouvernement, à l'idéologie néfaste, exerce un pouvoir totalitaire ; il veut éviter les faiblesses humaines pour obtenir une société stable.

De jolis plans d'un Chicago dévasté après le bouleversement. Beatrice et son frère Caleb vont avoir seize ans et donc passer le "test" imposé par l'administration. Ce test est destiné à évaluer leurs capacités afin de les affecter à la faction la plus propice. Ceux qui échouent au test seront des "sans faction" : des êtres rejetés de la société, pauvres et SDF. L'examen désigne Caleb comme "érudit" et Beatrice comme "audacieuse". spoiler: Beatrice n'est pas "audacieuse" : elle a déjoué le test car elle est en réalité une "divergente" : elle n'appartient à aucune faction
. Les divergents effraient cette société qui voue ces rebelles, ces hors normes à la mort.

Salienne Woolley est magnifique dans le rôle principal de "Tris" la rebelle. Dans le rôle de Quatre, son formateur, Theo James est également très convainquant.

Des décors fantastiques, un montage habile, une action continue et une intrigue bien menée ; tous les ingrédients d'un film intense à ne pas manquer.

Les films adaptés de saga pour ado(lescentes) se font de plus en plus nombreux, et si le phénomène a connu le meilleur ( Hunger Games ou Harry Potter ) comme le pire ( Twilight ), Divergente est là pour nous rappeler qu'il est toujours possible de faire les choses bien comme il faut.
Le scénario est intéressant, offrant une énième vision dystopique de la société, mais une vision intelligente, intéressante, et offrant une histoire riche. Un premier volet excellent, même si l'on échappe pas à l'histoire d'amour un peu cheesy.
Passé cette obligation, Divergente nous offre une galerie de personnages intéressants, et surtout, et ça fait du bien, une héroïne qui n'a pas peur de se salir les mains. Pas aussi froide que Katniss, mais extrêmement forte, Tris fait forte impression, et est campée par une Shailene Woodley exceptionnelle. A noter également, la présence au casting de Miles Teller, lui aussi absolument parfait. C'est un vrai plaisir de revoir ces deux-là sur le même film depuis The Spectacular Now.
Enfin, la B.O. est plus que bonne, et la fin laisse présager une suite énorme. Bref, Divergente vaut trés largement qu'on s'y arrête. Vivement la suite !

La trilogie Divergente fait partie de la scène new age du cinéma action/SF. Une page de littérature moderne surfant sur une nouvelle tendance, de nouveaux frissons. Un style trop souvent jugé puérile mais qui dégage une classe incommensurable, un visuel époustouflant. Le cinéma du genre a fait du chemin depuis les Eragon ou Percy Jackson. Ici on fait d'avantage référence à Hunger Game ou encore Equilibrium, le genre de tableau relativement classique avec des personnages rapidement attachants, animés d'une soif de rébellion. Comment être convaincue de son aptitude la plus élémentaire, la plus viscérale, celle qui vous anime chaque jour consciemment ou inconsciemment, celle qui fait de vous ce que vous êtes. Dans ce monde ravagé, les bons choix n’existent pas et la survie ne dépends pas d'une simple volonté; elle transcende les peurs jusqu'aux confins de l'esprit. Acculée entre une émancipation forcée et un dépassement personnel indispensable à sa subsistance, Tris devra faire les meilleurs choix dont les alliances seront la clef. Tome 1, le décor est planté, s'étale sur 2h20 et n'en finit pas de surprendre. Le scénario est tout à fait palpitant, au moins suffisamment pour languir de la suite. 4,5/5

Aujourd’hui il n’y a que ça au cinéma, des adaptations faramineuses toutes prometteuses mais à chaque fois loupées (« Sublimes Créatures », « Les Âmes Vagabondes » …). Généralement les productions adoptent ce genre de film dans le seul but d’attirer les adolescentes en mettant en avant une histoire d’amour mièvre dans un fond « littéraire » ou alors « scientifique » et surtout pour ce remplir les poches. « Divergente », fait partit de ces films-là. Néanmoins, c’est une adaptation très véhiculée, moins timide que ses semblables et qui tire son épingle du jeu.

Le scénario est dans l’ensemble convaincant. En effet, nous suivons une héroïne (comme toujours), nommée Tris, qui doit faire face à son destin car, dans une société du type Capitole, il y a un système de Factions (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères et Fraternels) où tous à l’âge de 16 ans doivent en choisir une pour se trouver une place et survivre. Au travers d’une évaluation, Tris ne rentre dans aucune faction : elle est « divergente », et devra donc se battre pour dissimuler son secret et faire sa place dans la société. A partir de là, on quitte le moment où toutes les adaptations coulent généralement dans le classique. Ce n’est pas parfait mais assez original et encourageant pour se laisser tenter par la suite du film.

Les scènes d’actions sont tout de même assez présentes et plutôt bien réalisées. Quant aux personnages c’est pas mal, mise à part Kate Winslet, légèrement effacée. Mais ce qui fait de « Divergente », une saga plutôt unique c’est sa part d’originalité artistique et idéologique qui séduit, tout comme « Hunger Games » l’a fait, même si l’œuvre n’atteint pas encore le degré suffisant pour faire partit des meilleurs du genre. Mais au fil du temps il est probable que ce film se rapprochera d’un problème beaucoup adulte et sérieux. De plus, c’est un régal et une rassurance absolue de voir un tout autre niveau d’adaptation, que ce film n’est pas un navet sauce cœur et que c’est quelque chose qui tient la route. Rien qu’avec ça, on peut se dire que « Divergente », est un bon film qui remplit ses parts du contrat.

"Divergente", film de science fiction réalisé par Neil Burger, est une vraie réussite ! Le film raconte l'histoire de Tris qui évolue dans un univers dystopique où les liens du sang sont moins importants que les liens du clan. Les êtres humains doivent, en effet, lors d'une cérémonie choisir leur famille d'adoption et y rester pour le restant de leur jours. Les thèmes du film sont intéressants ; le choix, la destiné, la place de l'individu dans la société et pose certaines questions comme : peut-on ranger l'être humain dans une case ?
Le film est plutôt long (2h20) mais le temps passe vite. Cela est nécessaire afin de bien présenter l'univers et mettre en place les futurs enjeux et l'intrigue politique. Les personnages nous paraissent plus crédibles et l'histoire d'amour entre Tris et Quatre parait moins superficiel que dans d'autres films. Tous les acteurs jouent bien, les combats sont de qualités et les effets spéciaux également.

Ce film, adapté du best-seller homonyme, nous a plu. Il s'inscrit dans la lignée des Hunger Games ou des Âmes Vagabondes et peut devenir le pilote d'une saga prometteuse.

L'univers et le contexte, directement tirés du livre, sont riches, complets et intéressants. Cela permet au spectateur de suivre l'histoire avec intérêt. Mais qui dit univers et contexte complexes, dit début de film dédié à la présentation de ces derniers. Et DIVERGENTE n'échappe pas à la règle. On peut apprécier, toutefois, que cela soit fait intelligemment et de façon suffisamment dynamique pour rendre le tout facilement supportable.

Le reste du film a un rythme soutenu et les 2H19 passe assez rapidement. Comme souvent dans ce genre de film, nous avons droit à une histoire d'amour. Elle est cependant suffisamment discrète pour ne pas enrailler la dynamique du film. Un point grandement appréciable !

Pour ce qui est du casting, il est composé de très jeunes talents et on sent parfois leur inexpérience. La présence de Kate Winslet ne suffit pas pour cacher ce manque de maturité et sa propre performance ne restera pas dans les annales non plus, selon nous.

Enfin, une des grandes forces du film est, selon nous, la musique qui colle parfaitement avec les étapes du récit et qui intensifie certains moments.

Un film à voir et une suite attendue !

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c'est vrai que cela ressemble à Hunger Games mais l'histoire tient la route
et les scènes d'action sont bien réalisées.
pour ma part j'ai passé un excellent moment.

Divergente est vraiment un excellent film, tout d'abord de par la trame qu'il propose : dans un Chicago post-apocalyptique, la population se répartit en 5 factions : les "Érudits" (les savants), les "Sincères" (honnêtes), les "Fraternels" (ceux qui cultivent la terre), les "Audacieux" (les courageux, ceux qui défendent la population et servent d'armée) et les "Altruistes" (ceux qui s'occupent des autres et apportent au mieux leur aide). À l'age de 16 ans, chaque individu passe un test qui lui révélera pour quelle faction est-ce qu'il présente le plus d'aptitude. Seulement, aux vues de ce test, chacun est libre de choisir quelle faction il rejoindra, selon ses plus profonds désirs. C'est ici que toute la puissance de l'histoire entre en jeu : faut-il choisir ce pour quoi on a une prédisposition, ou au contraire faut-il avoir le courage d'aller contre ce qui est pré-écrit, et faire un choix pour soi-même ? Ce film présente donc une véritable force socio psychologique, et nous plonge au cœur de l'histoire de Béatrice, une divergente qui présente des aptitudes pour les 5 factions, et devra tout de même faire un choix. Au-delà de l'aspect science-fictionnel, un des atouts de ce film est qu'il amène le spectateur à se poser des questions sur les thèmes de la faculté de choisir, du libre-arbitre dans la société, et la faculté à imposer sa différence. Pour ce qui est des personnages, ceux-ci sont très bien pensés, et surtout très recherchés. Au fil de l'intrigue, on récoltera multitudes d'éléments qui nous permettront de mesurer combien la personnalité de l'héroïne est complexe, et qu'elle ne se résume pas juste à quelqu'un qui ne rentre pas dans le moule. On peut le dire, Shailene Woodley est faite pour le rôle, et son charisme donne un plus au personnage de Béatrice. Il en va de même pour Theo James, qui allie à la fois autorité mais aussi le regard de celui en qui on peut avoir confiance. De plus, les deux acteurs forment vraiment une très belle paire à l'écran. Une histoire avec un fond de romance, mais qui ne fait à aucun moment défaut à l'intrigue principale, et qui jamais ne perd en crédibilité ; voilà encore un atout de Divergente. Parlons maintenant des scènes d'action : elles savent se faire attendre, mais tombent au bon moment. Les plans qui suivent les Audacieux dans la ville savent donner du mouvement au film : on les voit courir dans les rues, grimper sur les tours, sauter d'un train en marche. Ses prises de vue font que l'on se retrouve comme pris à cent à l'heure au milieu de ce groupe. Une mise en bouche dirait-on, avant que l'on ne plonge dans encore plus d'action, une action qui est justement bien dosée, sans que ce soit "too much", et ce qu'il faut noter, c'est que tout va crescendo au fil du temps. La bande originale colle très bien aux scènes, et la voix d'Ellie Goulding s'intègre à merveille au milieu de tout ça, donnant également son rythme aux paysages qui défilent. On notera également qu'il y a énormément de plans d'ensemble, et une volonté de "prendre de la hauteur", ce qui donne beaucoup d'espace, et laisse un spectateur un peu ébahi par la beauté des images et des couleurs. Certains pourraient penser que 2h20 serait un peu long, mais pas du tout. À aucun moment le rythme du film n'est ralenti. L'histoire est très bien introduite au début, ce qui fait que l'on capte très bien les enjeux du film, et on se laisse porter. La bande annonce présageait un bon film, cela est donc confirmé, et on va même plus loin en disant en sortant du cinéma que c'était carrément génial, et qu'on est impatient de voir la suite.

Voilà la nouvelle grande saga qui doit concurrencer les Hunger Games ou autres. Et pour commencer il faut admettre que Divergente possède son propre univers avec une base solide. Après ça fait toujours un peu film d’ado, il y a peut-être un excès de romance mais quand on rentre dans le film, c’est sympa, on rentre dans le jeu et on ne s’ennuie pas. Je trouve le choix de l’actrice très bon, Shailene Woodley est un des plus gros espoirs du cinéma américain après ses prestations dans The Descendants et The Spectacular Now. Bref, ce n’est pas encore extraordinaire mais j’attends la suite avec impatience !

On connait surtout Neil Burger pour "Limitless" ou pour "l'illusionniste" mais, selon moi, Divergente va les détrôner. Le film, qui se décrivait déjà comme étant de la même lignée qu'Hunger Games, n'en est pas loin ! En effet, Divergente est une très bonne surprise et j'ai adoré ! Le scénario est vraiment très intéressant, les acteurs (que je découvre dans ce film) sont bons, les relations entre les personnes sont attachantes, etc. J'ai envie de dire : vivement le second opus !