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benoitG80
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4,0
Publiée le 27 septembre 2012
"Les saveurs du Palais" est bien sûr avant tout un film taillé sur mesure pour Catherine Frot, certes pas toujours égale, mais ici magistrale dans ce rôle ! Elle campe un personnage de femme de caractère en lui donnant une vraie personnalité de bout en bout et en devient ainsi plus que crédible... C'en est même à se demander si cette actrice n'a pas été cuisinière en chef dans une autre vie... Jean D'ormesson quant à lui, est royal dans la peau d'un président de la République ! Et c'est bien là le problème que soulève le film car sous une présidence socialiste, on fulmine tout de même devant l'exigence, la qualité et l'élaboration de ces menus, de ces plats luxueux préparés avec les meilleurs ingrédients pour un cercle très fermé alors que la misère est dans la rue ! Et on se laisse à penser que l'on est au fond pas très loin des festins des monarques alors que notre régime est bien, pinçons-nous..., la République !... Triste monde et triste réalité que celle-ci, que ce film finalement pas si innocent, a au moins le mérite de nous montrer et sans détour ! Mais qui n'a au demeurant pas l'idée d'en choquer beaucoup ! On sort donc de la salle sans doute avec les papilles qui salivent mais aussi et surtout l'esprit révolté !
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2,5
Publiée le 28 juin 2019
Inspirè des carnets de cuisine d'une chef cuisinière exceptionnelle, ce sont avant tout les souvenirs de Danièle Mazet-Delpeuch, la première femme chargèe de cuisiner les plats de François Miterrand, qui sont au menu dans "Les saveurs du palais". Un film qui offre un règal visuel de recettes de terroir tout en dècrivant très subtilement les coulisses d'un lieu de pouvoir emblèmatique dont on ne sait finalement pas grand chose! Tournè dans plusieurs châteaux de la règion parisienne afin de rendre au plus juste les cuisines èlysèennes, l'èquipe de tournage a eu quand même la chance de pouvoir tourner dans des situations inèdites! Nicolas Sarkozy donna même l'accord au rèalisateur Christian Vincent pour tourner quelques jours durant le sommet du G20 qui se dèroulait à Cannes! L'effet de rèalisme est donc saisissant et il est impossible de na pas s'attacher au destin de cette cuisinière pugnace qui s'impose dans un monde d'hommes à la force de ses casseroles comme une dèclaration d'amour à notre patrimoine culinaire! Les nombreuses recettes de cuisine sont donc le coeur du film mais il y a surtout une Catherine Frot èpatante qui fait chavirer le palais prèsidentiel! Avec la participation inattendue deJean d'Ormesson qui joue ni plus ni moins le prèsident de la Rèpublique...
film qui nous met les papilles en éveil et l'eau à la bouche. basé sur des faits réels romancés. On y voit une femme de caractère , cuisinière sans prétention, qui aime son métier et qui voit se voir confier la cuisine privée de François MITTERRAND. Catherine Frot est remarquable dans ce rôle . Un très bon choix d'actrice intéressant, on y voit les cuisines de l'intérieur et quelques anecdotes que l'on espère vraies. on y dénonce sans avoir l'air le faste de l'Elysée. à voir aprés avoir mangé
Les saveurs du palais est un film unique. Catherine Frot montre ici une palette complète d'émotion en incarnant la cuisinière personnelle du président. On sourit, on rit et on pleure. Toujours léger, le film ne plonge jamais dans le pathos. Les plans sont soignés et les acteurs, jusqu'aux plus petits rôles, sont justes. Un film qui risque de faire des étincelles au Box-Office. Il fait parti des films que personne n'attend vraiment (à part les incontournables de Catherine Frot) mais qui surprend le public jusqu'à ameuter les foules. Bon vent à cette équipe fraiche et à ce film qui met l'eau à la bouche.
Alors c'est un film (c'est facile à dire, hein) goûteux, parce que Catherine Frot, qui est géniale (que j'adore tout le temps), elle joue une cuisinière qui travaille à l'Elysée au service d'un président, qui est Mitterrand, à ce moment-là. Enfin on suppose que c'est Mitterrand. On suppose que c'est lui. Elle est délicieuse autant qu'une tarte au citron relevée de cannelle et de deux gouttes de sucre glace C'est une histoire, en même temps, épique. Oui ! Parce qu'elle est mal vue par les autres, les gens de la grande cuisine du Palais de l'Elysée. Elle est mal vue, la pauvre. Ah j'ai beaucoup aimé. Et elle rencontre, évidemment, Jean d'Ormesson qui s'en tire très bien. Il joue avec poésie, je trouve.
Un petit joyau cinématographique à la réalisation élégante et à l'interprétation savoureuse. Les coulisses de l'Elysée coté cuisines. C'est instructif avec des pointes de drôleries bienvenues. Le film va à l'essentiel et le portrait de cette femme amoureuse du terroir français nous rappelle à quel point nous aimons la bonne bouffe.
Dans ce film inspiré de faits réels, relatant la vie d'une cuisinière recrutée par François Mitterrand pour l'Elysée, il y a de bonnes surprises comme la performance de Jean d'Ormesson dans le rôle de Président, des choses intéressantes comme le récit la vie quotidienne dans la partie cachée du palais présidentiel, celles du personnel de service vivant en permanence sous le stress du regard d'en haut, ou plutôt de ceux qui s'en prévalent comme les membres du cabinet, et puis il y a le jeu de Catherine Frot que je trouve malheureusement, toujours aussi insupportable
Un film émouvant et drôle sur une femme qui fait entendre sa voix dans un milieu très misogyne. C'est juste et simple, un peu à la manière de la cuisine (tout de même très élaborée pour les novices) d'Hortense Laborie. Le réalisateur de "La Discrète" prouve une nouvelle fois sa grande qualité d'écriture.
Extrêmement déçue par ces "Saveurs du palais" dont j'espérai beaucoup. Seule Catherine Frot sauve cet opus sur l'épicurisme en version abrégée (culinaire seulement) de l'ennui total - je suis du genre inconditionnel la concernant. Le scénario est vraiment sans relief (un comble, vu le sujet), et ce n'est pas le pauvre "rebondissement" sur Crozet voulant aboutir sur une sorte de morale qui réussit à renouveler l'intérêt du récit, lequel fait très vite du sur-place, une fois la présentation des cuisines élyséennes bouclée (amusant et instructif un bref instant). On salive évidemment à la vue de tant de préparations appétissantes, mais après ? Rien, hélas : Christian Vincent passe à côté d'une étude (qui aurait pu être saisissante) du Palais, en restant (sans imagination) au niveau du palais. Tout est dans la bande-annonce !
C'est drôle, j'ai eu pendant 95 minutes l'impression que « Les Saveurs du palais » résumait à lui seul le cinéma français actuel. Ce n'est pas désagréable, plutôt bien joué, doté de quelques bons moments et on sourit à plusieurs reprises. Pas si mal me diront certains, et ils n'auront probablement pas tort. Oui mais voilà : je ne vais personnellement pas au cinéma pour me contenter de cela. Alors effectivement il est agréable de retrouver en Jean d'Ormesson ce brio « Mitterrandien », et sa relation avec Hortense Laborie est parfois savoureuse, mais globalement, que c'est plat ! Christian Vincent, qui nous avait pourtant habitués à mieux, ne dépasse jamais le niveau de téléfilm correct, d'autant que si ce dernier a l'intelligence de ne jamais tomber dans l'optimisme béat, celui-ci ne va pour autant jamais bien loin dans les sujets qu'il aborde. Je crois en effet que François Mitterrand était une figure autrement plus complexe que celle qui nous est présentée ici, et tout ce petit monde a beau être globalement sympathique, j'avoue que je me demande en 2012 comment on peut s'intéresser à des choses aussi superficielles (désolé, mais c'est vrai!) qu'à une sorte de biopic sur la cuisinière de l'ex « Prince » de l'Elysée. Après, cela nous permet de voir ce lieu « légendaire » sous un autre angle, de s'intéresser à ces « travailleurs de l'ombre » auxquels les journaux ne s'intéressent pas, mais je ne peux m'empêcher en définitive de continuer à trouver l'entreprise vaine, très loin de l'émotion et du plaisir que l'on peut espérer ressentir en pénétrant dans une salle de cinéma. Pas honteux donc, mais totalement dispensable.
Un sujet de départ alléchant, bon non seulement du point de vue culinaire mais aussi et surtout parce qu'il est une très bonne occasion de plonger dans les arcanes du pouvoir de notre merveilleux pays qu'est la France du point de vue de ses cuisines... Mais résultat, on n'apprend rien en voyant que le protocole de l'Elysée est beaucoup plus monarchique que républicain et que comme en politique il y a des véritables luttes de pouvoir pour diriger les cuisines du palais et satisfaire aux exigences du Roi...euh du Président. A part cela, Catherine Frot fait son même petit numéro, rien de nouveau de ce côté-là, Jean d'Ormesson a l'air de s'être amusé en jouant le Chef de l'Etat, et puis voilà... On reste au pitch de départ, on ne creuse rien, surtout pas les personnages, par exemple le Président de la République donne juste l'impression d'être un bon vieux gars sympa (quant on connait un peu François Mitterrand, puisque que même s'il n'est pas nommé on sait que c'est lui, c'est beaucoup beaucoup plus complexe que ça !!!), les scènes dans le temps présent ne mènent au final nulle part, les scènes élyséennes sont juste racontées sous forme d'anecdote. Platement anecdotique, c'est comme cela qu'on peut résumer le film.
Un peu déçu par le film...beaucoup salivé sur les plats préparés par Hortense Catherine Frot, mais je suis resté sur ma faim ...je m'attendais à découvrir un peu plus les arcanes du 55 rue Saint Honoré..on y a droit mais on reste sur le pas de la porte, comme la cuisinière...la relation entre la cuisinière et le président aurait mérité plus d'attention...en Mitterrand Jean d'Ormesson est trop d'Ormesson . L'expérience élyséenne est racontée en flash back à partir de l'expérience antarctique qui fait alors remplissage alors qu'en soit la période élyséenne se suffisait en elle même et aurait mérité l'intégralité du film.
Le film est très plaisant a regarder et la présence de Catherine Frot porte le film, quelques liens sont trop peu expliqués mais cela n’empêche pas d'apprécier ce film culinaire, dans un lieu très difficile...........l'Elysée