AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,2
3224 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Les Saveurs du palais ?
5
53 critiques
4
139 critiques
3
189 critiques
2
97 critiques
1
31 critiques
0
15 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Davantage un film de télévision que de cinéma, mais bien joué (sauf par Dormesson qui n'est pas à sa place dans son rôle d'un président sur la fin et très éloigné de tous ceux que l'on a connu dernièrement).
Bref, Frot joue bien mais reste dans son rôle. Le sujet est malheureusement trop effleuré. Il manque de consistance et on ne comprend pas tout. Par contre, les quelques plats préparés donnent l'eau à la bouche. On se rend compte finalement que les présidents sont traités aux petits oignons et qu'il n'est pas étonnant que certains voudraient y retourner.
Bref, Frot joue bien mais reste dans son rôle. Le sujet est malheureusement trop effleuré. Il manque de consistance et on ne comprend pas tout. Par contre, les quelques plats préparés donnent l'eau à la bouche. On se rend compte finalement que les présidents sont traités aux petits oignons et qu'il n'est pas étonnant que certains voudraient y retourner.
Un film anecdotique ayant le mérite de mettre en avant la qualité et l'inventivité de la gastronomie française, mais qui pêche part un scénario paresseux et fade. Coté casting Catherine Frot s'en sort avec les honneurs et encore on l'a connue plus inspirée. Jean d'Ormesson n'est pas crédible en président (trop connu et trop âgé pour le rôle) ce qui est fort regrettable. Un film qui ouvre l’appétit avec quelques scènes sympathiques mais jonchés de long moments d'ennui. A éviter.
Cette petite comédie sans prétention n’est dénuée ni de charme ni de malice. Entièrement portée par une Catherine Frot inspirée, la réalisation de Christian Vincent sait trouver le juste dosage entre humour, légèreté et satire politique. La vie à l’Élysée semble déjà bien compliquée pour une gentille cuisinière du Président qui se débat au milieu des ambitions des “serviteurs” de l’État, et nous laisse à penser ce qu’il en est pour des fonctions plus lourdes. La curiosité du casting est bien sûr l’apparition de Jean d’Ormesson en Président de la République. Apparition réussie car il choisit d’être naturellement l’octogénaire charmeur que l’on connaît au lieu de se prendre pour un véritable acteur. Reste que le scénario est d’une grande minceur pour tous ceux qui n’étaient pas venu dans la salle, carnet à la main, noter de bien belles recettes de cuisine.
Cette incursion dans les coulisses de l'Elysée se suit sans déplaisir. Toutefois, sans mauvais jeu de mots, on peut trouver l'ensemble un peu plat. Le film repose entièrement sur les épaules de Catherine Frot qui arrive avec talent à donner un caractère complexe à son personnage. On évite ainsi le cliché dans la dame naive propulsé dans un monde de brute. En effet, elle campe un personnage à fort caractère et par moment presque antipathique. Le récit a du mal à sortir de l'anecdotique et sa construction en flash back le sauve du traditionnel téléfilm. Les conflits et rivalités en cuisines sont sans surprises. Ce qui m'intéressait surtout était les rapports entre la cuisinière avec le Président. Toutefois, Jean d'Ormesson apparaît finalement assez peu et sa relation avec Catherine Frot est finalement assez peu traité ce qui est étonnant et fort dommage. Je pensais que le lien entre les deux serait plus fort et ambigu. Au final, cette petite histoire n'est pas déplaisante mais se laisse assez vite oublier.
Film original qui nous permet d’entrevoir les dorures du Palais de l’Élysée par la petite porte des cuisines. JEAN D’ORMESSON y incarne un président mitterrandien. On assiste au balai des conseillers et autres hauts fonctionnaires au service du roi dont chaque caprice semble être un commandement divin. Au palais, on dépense sans compter pour la bonne bouffe et pour tout le reste : voitures, chauffeurs, personnel de maison. Cela nous est présenté comme une norme. Pourquoi le luxe coûteux et ostentatoire doit-il être obligatoirement rattaché à la fonction des élus français ? On vante les mérites des pays scandinaves sur bien des points : éducation, gestion du chômage, sécurité sociale, etc. Plus rarement, le train de vie de leurs élus, plus économes que les nôtres !...
J'ai eu une bonne surprise avec ce film. Catherine Frot et Jean D'ormesson forment un beau tandem, qui joue juste, sans en faire trop. Le scénario est agréable, rythmé et le tout permet de passer un bon moment
Un film frais, sympathique, servi par d'excellents acteurs : Catherine Frot est décidément juste incroyable. C'est drôle, touchant, plutôt intelligent... Je valide. 4/5
Il sera beaucoup pardonné à ce film orienté cuisine quant à certains détails relatifs à ce monde très particulier. Il faudra bien entendu que le spectateur ne soit pas allergique au sujet et qu'il y porte quelque intérêt. Et aujourd'hui il semble que le public se passionne pour la gastronomie, de haut ou de moins haut niveau. Le jeu d'acteurs est remarquable, sans qu'il faille tout même trop insister sur l'incarnation du président, Jean d'Ormesson n'ayant rien ajouté à sa courte filmographie. Mais il ne nous en voudra pas, il a bien d'autres talents. Bref, il s'agit d'un film plaisant qui a su profiter d'un scénario qui l'est tout autant, bien qu'il ne fasse pas totalement honneur au titre ambigu, laissant par trop sur la touche l'aspect relationnel entre les personnages. Mais arrêtons-là. C'est du travail de chef, il n'y a guère de restes.
Pas une grande saveur ni une vraie originalité mais ça se laisse voir et c'est "intéressant" quand on s'intéresse, soit à la cuisine, soient aux arcanes du pouvoir.
traversay1
A table ! Pas n'importe où, à l'Elysée, à une époque qui ressemble à celle d'un des deux mandats de François Mitterrand. Histoire vraie, donc, celle de la cuisinière des repas privés du président, chargée de mitonner des plats rustiques qui rappelaient des souvenirs d'enfance au premier des français. Un bon point de départ qui ne fait pas tout à fait un scénario et qui oblige Christian Vincent à broder sur deux thèmes principaux : le conflit de la "Du Barry des cuisines" avec les chefs cuistots officiels et ses rapports avec le président. En évoquant cette période en flashbacks, le film dilue quelque peu la sauce et perd en impact. Mais il faut être juste, Les saveurs du palais est souvent délicieux, porté par une Catherine Frot en très grande forme dont les conversations avec Jean d'Ormesson sont fort goûteuses. Ce dernier ne joue pas à faire l'acteur, encore moins à tenter d'imiter Mittterrand. Il est lui-même, cauteleux et précieux, et fait un chef d'Etat fort crédible. Plus que la fiction, qui manque parfois de liant, ce sont les coulisses du palais que l'on apprécie de découvrir, telle une petite souris curieuse. Bien entendu, le défilé de plats appétissants qui ne cesse pas pendant 95 minutes est fort peu recommandable pour le spectateur qui aurait commis la funeste erreur d'assister à la séance le ventre vide.
Derrière le personnage d’Hortense se cache celle qui fut durant près de 2 ans (de 1988 à 1990), la cuisinière personnelle de François Mitterand. Catherine Frot apporte ses traits et son talent au caractère bien trempé de Danièle Mazet-Delpeuch, déterminée face aux incommodités de l’Elysée et au machisme ambiant de la cuisine principal. En contrebalance, sa relation avec son second, incarné par Arthur Dupont, est fort touchante. Réalisé par Christian Vincent, « Les Saveurs du Palais », en plus d'être un biopic, se veut également un hymne à la cuisine du terroir et m’a procuré la même envie que lorsque j’avais vu en son temps «le Festin de Babeth», à savoir déguster un bon petit plat.
Que voilà un bien joli film trucculent et savoureux un vrai régal pour les yeux ( même si je suis pas trop fan des retours en arrière ) les acteurs sont au diapason les premiers comme les seconds rôles
et cerise sur le gâteau M.Dormesson est exquis à chacunes de ses trop courtes apparitions
et le duo Frot/Dupont fonctionne à merveille
et cerise sur le gâteau M.Dormesson est exquis à chacunes de ses trop courtes apparitions
et le duo Frot/Dupont fonctionne à merveille
Décidément Hortense a la cote. Nous avions pris plaisir à la chercher avec Pascal Bonitzer et revoici une Hortense, cette fois du nom de Laborie, cuisinière émérite, autrement dit une femme de goût. Le scénario est, on le sait, adapté d'une histoire vraie, celle de Danièle Delpeuch, cuisinière de François Mitterrand. Et qui pouvait le mieux incarner une femme d'esprit, belle et élégante, garante de la tradition culinaire la plus éprouvée, mais aussi amoureuse des mots de la langue française? Catherine Frot, bien entendu, dont on apprécie autant la parfaite diction que la finesse des regards. Avec elle, un film ne peut être que bon, même si le scénario laisse à redire. C'est un peu le cas ici. Car nous sommes en présence de deux films tournés dans deux lieux différents: l'Antarctique d'une part, ou plus exactement une Islande travestie en Antarctique, et le Palais de l'Elysée ou du moins les différents lieux qui nous donnent l'illusion de l'Elysée (Ah! cinéma, comme on aime tes mensonges!). Deux moments différents aussi puisque les épisodes de la vie d'Hortense sont distants de quatre ans. Et autant le Palais nous ravit par ses saveurs, autant les terres glacées nous laissent...froid. Tant pis, profitons de ces rencontres exceptionnelles entre deux magiciens du verbe: Catherine Frot et... Jean d'Ormesson. D'abord il fallait oser demander à l'académicien de droite d'incarner François Mitterrand. Mais comme le résultat dépasse toutes les espérances! Jean d'Ormesson, ce vieux monsieur très digne, très vieille France, sait distiller les mots. Gourmand, il l'est à deux titres, mais ce qui nous émeut le plus, c'est ce rapport au verbe à la fois sensuel et d'une élégance folle. C'est cela qui rend le film attachant et sans doute inoubliable. Enfin n'oublions pas que le metteur en scène est Christian Vincent à qui l'on doit un bijou cinématographique, "La discrète", qui nous offrait naguère un véritable régal avec un autre amateur de la langue française, Fabrice Luchini. Un retour que nous apprécions comme il se doit.
L'atout du film, c'est indéniablement Catherine Frot, à la fois drôle, énergique, inspirée et sensible dans ce rôle de cuisinière. Omni présente, elle nous fait passer u ntrès bon moment.
Voilà un film succulent grâce à la formidable interprétation de Catherine Frot dont le jeu est encore plus fin qu'à l'accoutumée. Tout repose sur ses épaules. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais on passe un bon moment. Je n'ai guère compris la pertinence du flash-back, tout ce qui a trait à l'année passée par la cuisinière sur la base aurait dû être supprimé et le scénario aurait mieux fait de se consacrer uniquement à la relation entre elle et le président ou à ses rapports avec l'administration tatillonne ou à ses rapports avec son aide-pâtissier qui, au passage, jour très bien. Ce n'est par contre pas le cas de d'Ormesson qui fait du d'Ormesson : ce n'est pas désagréable mais il a tendance à s'écouter parler et même à réciter de façon grandiloquente. Enfin, bravo pour la formidable façon de filmer les plats et d'en parler ! Cela donnait l'eau à la bouche ! Ce film est bien calibré pour l'export et sera un excellent ambassadeur de la gastronomie française. Mais n'était-ce pas son but ?...
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse