Walerian Borowczyk est un cinéaste d'origine polonaise né le 2 septembre 1923. On lui doit entre autres, le cinquième volet de la série érotique Emmanuelle, Les Héroïnes du mal en 1979, mais aussi La bête, en 1975. Il est reconnu pour son travail expérimental et ses nombreuses réalisations à caractère érotique.
Sur une durée de 40 minutes réparties en séquences ("Bestialité", "Auparavant" ...), le film retrace plusieurs étapes de la vie du réalisateur et évoque la particularité de son cinéma, le tout de façon purement fictive et imagée.
Pour cet hommage au réalisateur polonais, Bertrand Mandico a choisi de renouer avec le surréalisme, courant dont Walerian Borowczyk revendique ouvertement l'influence. Le résultat est une plongée dans un univers étrange et fantasmagorique, souvent dénué de logique, qui n'est pas sans faire penser au célèbre courant artistique.
Le titre du moyen-métrage vient du fait que dans certaines scènes la tête de l'acteur incarnant le réalisateur décédé en 2006 est recouverte d'une boîte. C'est d'ailleurs cette même boîte que l'on aperçoit sur l'affiche du film.
C'est l'actrice Elina Löwensohn, ex-égérie de Hal Hartley, qui narre (en partie) Boro in the Box, et apparaît dans le double rôle de Boro.
Boro in the box a remporté le Grand prix Europe du moyen-métrage et celui du Jury jeune au Festival du cinéma de Brive en 2012. Le film a également été diffusé à l'occasion de la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes de 2011.