Dommage que ce film soit si mal équilibré. En effet, la première et la dernière partie sont extrêmement actives, alors que le flashback principal, la narration centrale, qui dure plus d’une heure, est traitée de manière hyper apathique. La langueur des plans décrivant la situation désastreuse du couple s’étire et s’éternise, au point qu’on tombe dans une forme de misérabilisme qui ennuie, et endort. Ces scènes auraient été plus percutantes avec plus de dynamisme. Ceci dit, le film de Takashi Miike reste quand même d’une grande qualité, tant la psychologie des personnages, et l’analyse sociale du samouraï, sont fines. Certes, pas parfait, ce « Hara-Kiri… » est bien mieux réussi que le lourdingue « Ichi : the Killer », que le réalisateur japonais nous avait servi, 10 ans auparavant.