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Kana57
42 abonnés
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2,0
Publiée le 8 décembre 2012
Autant j'avais Apprécier 13 assassins,autant ce Remake de Kobayashi de 1962 est d'un ennui mortel Certe la mise en scene est excellente,les samourais et leurs code d'honneur avec des plans neigeux de toute beauté Mais derriere tout ca le film stagne c'est mou,enneyeux sa s'enlise dans des flash backs a n'en plus finir Pour le coup c'est plutot moi qui est failli me faire Hara-kiri pour ne pas me laisser gagner par le sommeil film narcoleptique ...............
Même si je regrette que l’ensemble soit un peu mou et la présence d’une histoire pas toujours très passionnante, ce film de samourai, que l’on doit au prolifique Takashi Miike, mérite tout de même le détour. La mise en scène est vraiment de qualités – comme en témoigne la très belle séquence de combats vers la fin du film -, et les comédiens interprètent avec justesse des personnages qui sont, pour la part, assez attachants.
Le style sobre de ce film de Miike n'est pas sans rappeler le chef d'œuvre de Kurosawa de 1954, les Sept Samouraïs. Seul bémol, la violence visuelle remplace la poésie onirique. Pourtant l'émotion est au rendez-vous. A découvrir.
Comment faire un film de 2h sur un homme qui veut se faire Hara-Kiri? C'est simple, il faut retirer de l'histoire tout ce qui peut amener du rythme, il suffit de filmer plusieurs fois les décors, des personnages qui se regardent en silence et comme si ça ne suffisait pas, vous rajoutez par dessus une musique douce qui endort plus qu'autre chose et le film vous paraîtra deux fois plus long. Pourtant, ça démarrait bien, ce n'était pas si inintéressant que cela...
Ennuyeux... Dur de ne pas succomber au sommeil ici. L'histoire est original mais déconcertante puisque nous n'avons droit qu'à très peu d'action. La mise en scène et la photo sont toutefois assez réussi mais c'est trop peu pour donner le minimum d'intérêt à ce film où l'on est jamais investi, où les personnages ne sont pas attachants du tout.... Ennuyeux, voilà tout!
ouah que c'est triste! Takashi Miike d'ordinaire plus inventif et plus sanguinaire nous offre un film long et d'une platitude affligeante. Certainement que le réalisateur a voulu un film très intimiste et esthétique et du coup il s'est bridé. C'est l'impression que j'ai eu en voyant ce film et malgré la tragédie qui se déroule devant moi je ne suis à aucun moment ému et je suis cela de loin. On ne s'attache à aucun personnage, ce qui n'arrange rien. un brin d'humanité et d'émotion dans ce film esthétisant aurait pu réveiller, animer tout cela. une déception!
Un bon film asiatique; les personnages sont crédibles, le coté action est vraiment compatible dans le scenario qui laisse place aux flash-back très bien fait. L'histoire est vraiment bien racontée. Une révélation dans ce film; Ebizô Ichikawa qui joue vraiment bien le rôle du paternel de Motome et qui ose aller défier les amourais. Un film vraiment a voir; l'un des meilleurs films japonais de ces dernières années.
Ce film est super ! Évidemment, pour le neuneu moyen et dont les roubignolles frétillent d’allégresse à la vue d'autres neuneux canardant allègrement de ci de là à la mitraillette çà risque d'être raté ... (bien que j'ai moi aussi (parfois) des moments 'neuneux'). Le film va d'une violence extrême, le suicide, à de la pure poésie, le calme, la contemplation, l'amour, le don de soi ... on passe par le courage et la bravoure, le simple rêve de vivre et ce qu'en font certains ... la haine, la barbarie et la couardise ... la bêtise humaine ... la culture de l'art magistrale et les bienfaits lumineux de l'éducation ... la vie et sa fragilité, la maladie et la fatalité ... et la musique est très belle, d'un bout à l'autre, un peu comme dans "Mort à Venise" ... A voir.
Un film de qualité qui débute lentement mais surement et nous plonge dans l'univers des samouraï accompagné de belles images. Le film retrace brillamment l'histoire d'un homme au milieu de ce code de l'honneur qu'est l'Hara-Kiri. On retrouve un T. Miike dans un style plus dramatique et sérieux qu'habituellement, dans la lignée du précédent 13 assassins.
Dommage que ce film soit si mal équilibré. En effet, la première et la dernière partie sont extrêmement actives, alors que le flashback principal, la narration centrale, qui dure plus d’une heure, est traitée de manière hyper apathique. La langueur des plans décrivant la situation désastreuse du couple s’étire et s’éternise, au point qu’on tombe dans une forme de misérabilisme qui ennuie, et endort. Ces scènes auraient été plus percutantes avec plus de dynamisme. Ceci dit, le film de Takashi Miike reste quand même d’une grande qualité, tant la psychologie des personnages, et l’analyse sociale du samouraï, sont fines. Certes, pas parfait, ce « Hara-Kiri… » est bien mieux réussi que le lourdingue « Ichi : the Killer », que le réalisateur japonais nous avait servi, 10 ans auparavant.
Takashi Miike est un des réalisateurs que j'apprécie le moins mais de le voir aux commandes d'un remake connu du film de samouraï, annoncé comme un film plus "classique" que ses précédents a attisé ma curiosité. Le scénario est excellent créant plusieurs parties toutes aussi importantes et créant ainsi une tragédie en plusieurs actes. Les acteurs sont tous très bons et la mise en scène de Miike prouve qu'il sait ce qu'il fait ; d'autant plus vrai qu'il signe ici le seul film sobre et intelligent que j'ai pu voir de lui. Le seul vrai soucis vient de la partie "larmoyante" ou malheureusement le misérabilisme est trop appuyé créant une sorte de mélo un peu trop long. Cependant ça repart avec un final splendide autant dans la forme que dans le fond. Le meilleur film, et de loin, de Takashi Miike (jusqu'ici et de ce que j'en ai vu).
Après le code d’honneur des voyous d’Olivier Marchal, voilà celui, beaucoup plus raffiné, des samouraïs japonais. Plutôt habitué aux drames modernes en provenance du pays du soleil levant (Departures, Still walking…), changement de genre et d’époque pour ce très beau film de Takashe Miike. Tout est donc ici d’un raffinement total. Les décors, les costumes, les couleurs, la musique (de Ryuichi "Furyo" Sakamoto), les personnages, même les combats (au total peu nombreux). La mise en scène très stylisée, est éblouissante de beauté et, paradoxalement, de douceur. Subtile et sensible, le scénario... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
De Takashi Miike je n’avais vu que les furieux et barrés Crows Zéro 1 et deux. Autant dire que je ne m’attendais pas du tout à ça. Hara-kiri version Miike est un film d’une force et d’une pudeur remarquable. Montrant que l’honneur érigée en vertu suprême n’est qu’une façade et une illusion, il tisse en même temps qu’un formidable film de sabre, un drame humain vraiment touchant. Ajoutez à cela une direction artistique remarquable, un soin qui semble apporté au moindre détail et vous obtenez un petit bijou qui réussit à maintenir son souffle après une première partie qui « prend aux tripes ». Bluffé et emballé j’en aurais redemandé.