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Fabien S.
548 abonnés
4 150 critiques
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4,0
Publiée le 26 mars 2022
Un très beau film social sur un jeune adolescent obèse aux Etats-Unis avec John C.Reilly et Jacob Wysocki. L'obésité est un problème récurrent chez les américains à cause à leur mauvaise alimentation due à l'importation des fast-foods comme Mc Donald's, Burger King , Buffalo Grill , Quick. Un long -métrage touchant.
Film globalement méconnu. Un peu injustement à mon avis, même si aucune promo n'a été faite dessus. Je pense pour une raison de budget, mais ce n'était de toute façon pas forcément l'objectif du réalisateur. La preuve, je l'ai vu à sa sortie, complètement par hasard ! Et pourtant, je ne l'ai jamais oublié ! Ce film (et plus largement ce genre de films) rappelle qu'on a pas forcément besoin de stars, d'effets spéciaux, de scénarios compliqués, de violence ou autres romances inédites pour transmettre des émotions aux gens. Ça fait du bien des fois de voir un cinéma plus simple. Une histoire simple d'un ado différent de l'Amérique profonde qui se rapproche du peu de gens qui l'acceptent : des gens abimés, comme lui. Une mise en scène et des dialogues simples qui mettent au jour des traumatismes très compliqués. Bande originale au top en prime.
Un beau film sensible qui se focalise vraiment sur les adolescents et la façon dont ils vivent leur vie au travers de Terri qui semble différent des autres mais possède sa part de maturité et surtout sa part émotionnelle à fleur de peu. Il aime l’amitié car elle n’a pas d’enjeu comme l’amour et il veut la respecter.
Ça, c'est un directeur d'établissement modèle. Je n'en ai jamais eu des comme ça. Chacun sa personnalité. Mais essayer de faire preuve de psychologie, c'est bien aussi. De se mettre à la place du jeune. De prendre en compte l'environnement familial dans lequel il vit. Au-delà de la discipline, c'est de l'apprendre à se poser les bonnes questions, lui donner des leçons de vie qu'il s'agit. Parce que Terri n'est pas gâté par Dame Nature. Le harcèlement à l'école et ses ravages destructeurs sur l'élève. A tous ceux ayant connu ça au collège à cause d'un souci physique, Terri rappellera de mauvais souvenirs. Des adolescents moqueurs. Les filles qui ne te remarquent pas. La sensation d'être mis de côté. Comment, dans ces conditions, se concentrer sur le travail scolaire ? Résultat, Terri se laisse aller. Il n'a pas d'amis, pas de centres d'intérêt, rien. Avec ses deux compagnons de route pas épargnés eux aussi, ainsi que le directeur ayant lui aussi ses problèmes personnels, c'est le portrait d'une jeunesse mal dans sa peau, victime du regard des autres et qui doit pourtant continuer d'avancer. Leur amitié peut être une force mais j'ignore si elle sera suffisamment solide pour affronter la suite.
Une histoire vue des dizaines de fois au cinéma : un adolescent obèse, sujet de moqueries de la part de ses camarades de classe, est repéré par le proviseur du lycée (excellent John C. Reilly) qui essaye de le remettre sur le droit chemin. Les bons sentiments font-ils les bons films ?
Terri me pose un problème c'est que durant tout le film, je me suis demandé quoi en penser, mais j'ai aimé Terri pour son côté un peu isolé par rapport au cinéma mainstream et c'est clairement un film indépendant et ça se voit. La réalisation est très bonne, on a souvent des plans fixes qui ne bouge pas, tres rarement des plans caméras a l'épaule, et je trouve qu'au niveau de la lumière c'est très bien géré, je veux dire on passe du clair le plus lumineux, au sombre le plus isolant et triste, et c'est ça la force de Terri, un film qui traite de la différence et de la solitude avec un scénario simple mais pas simpliste, les acteurs sont excellents, j'adore les quatres acteurs principaux, ils sont brillants et j'espère qu'ils vont percer.
Un beau film sur le sentiment d'isolement et la difficulté à vivre en compagnie des autres lorsqu'on est, comme Terri, doté d'un physique trop éloigné des standards de son époque... les acteurs sont touchants.
Un film indépendant qui merite d'etre montré dans les ecoles. Une leçon sur la tolerance et le respect malgré les differences. Les acteurs sont tres bons malgré le scenario un peu leger mais la mise en scene, les decors et le jeu d'acteurs merite le detour! Un film a voir absolument!
Attachant sans pour autant faire l’unanimité auprès de la gente féminine, le jeune Terri représente à première vue l’archétype du gros nounours qu’on apprécie autant pour son sens de l’humour que pour son sens de la fidélité. Vivant dans un univers parallèle énigmatique mais pragmatique, il laisse très clairement parler son imagination et sa vision parfois cruelle du monde qui l’entoure sans jamais perdre son publique. Attaché aux films à tendance personnels, le réalisateur Azazel Jacobs n’a pas manqué le rendez-vous et s’approprie à sa manière les traits de caractère d’un personnage d'une série de nouvelles de Patrick Dewitt ; un lycéen totalement isolé des autres. En apportant un artifice conséquent d’ingéniosités scénaristiques (à commencer par une relation attachante entre cet adolescent et un proviseur adjoint aux méthodes peu conventionnelles), Azazel offre à Jacob Wysocki et John C.Reilly la possibilité de se surpasser. C’est, visuellement, chose faite. Mais il ne faut pas pour autant oublier de remarquer leur prestance d’un nouveau genre rendant d’un film indépendant au budget raisonnable un cinéma indéniablement remarquable. Par son récit fluide aussi sévère que non idéaliste, Terri marque les esprits. Inutile de se demander pourquoi, d’ailleurs, tant le projet semble maîtrisé et concret.
Ça commence bien, on se dit qu'on avoir le droit à un genre de Will Hunting pour ado. Puis on avance, on avance dans le film et puis vient le générique de fin ... Ok et ? Et ben absolument rien ... Comme si il ne s'était rien passé ! Peut être qu'un "Terri 2 - Le retour" été prévu qui sait !
Je m'attendais à quelque chose aussi fort et poignant que le film "precious", avec cette fois-ci, trois enfants en difficulté. malheureusement, il ne se passe pas grand chose, pas de grand sauvetage, pas de morale à l'americaine, juste une soirée entre gamins qui font pas grand choses et à la dernière minute, on revient au point de départ
C'est gentil, tendre, drôle aussi parfois, mais finalement moins original qu'on pouvait le penser en lisant le synopsis. Typique, en tout cas, du ciné indé US avec son minimalisme et son rythme nonchalant. Via le portrait de Terri, il est question sans surprise de mal-être, de frustration, de solitude. Plus étonnante est l'attitude du jeune homme, mature et placide. On s'attache à lui au fil du film, même si l'on aurait aimé le voir évoluer dans une histoire plus riche ou plus piquante. Il manque un peu de substance narrative ou psychologique pour étoffer les personnages et leurs liens, ou alors de la fantaisie pour que le récit soit vraiment décalé. Certains thèmes (la "monstruosité", les jeux de l'amitié et du sexe...) auraient mérité d'être développés. Le scénariste Patrick Dewitt et le réalisateur Azazel Jacobs se sont malheureusement installés dans une zone un peu molle, un peu facile. Leur film n'est pas désagréable, mais pas bien abouti. Malgré de bonnes intentions et des acteurs qui font le poids, on reste donc sur sa faim.
Avec son histoire archi-classique autour de la recherche d’émancipation d’un adolescent mal dans sa peau, Azazel Jacobs parvient à signer un teen-movie réalisé dans la plus pure tradition de ces films formatés pour les festivals de cinéma indépendant mais auquel l’écriture et l’interprétation donnent un réalisme émotionnel assez surprenant. Les relations difficiles qu’a le personnage principal avec ses jeunes camarades et son responsable sont en effet pleins de justesse grâce au jeu très poignant du jeune et prometteur Jacob Wysocki que l’on espère retrouver au plus vite dans un rôle plus valorisant, mais aussi à celle de John C. Reilly qui prouve une nouvelle qu’il sait se montrer aussi posé dans de tels mélodrames qu’excentrique dans ses comédies. Le parcours hésitant de ce gamin marginal est également mis en avant par la musique et la photographie très délicates qui l’accompagnent.
Dans ce film, tous les personnages ont l'air léthargiques, tristes et/ou abattus... le rythme s'écoule comme un long fleuve trop tranquille, les scènes sont toutes ponctuées par des silences interminables et les dialogues de certains personnages peuvent tenir tout entier sur un simple post-it. Pour décrire ce film en un mot, je dirais qu'il est "minimaliste" car tout a été simplifié pour cibler l'essentiel et le mettre en avant sauf que c'est là que le bât blesse puisque le réalisateur n'a rien de bien consistant à nous mettre sous les yeux alors, il nous ballade d'une scène à l'autre en philosophant sur la vie, son apprentissage compliqué et tout le tralala... et puis sans crier gare, le film s'arrête sur une scène banale, semblable à toutes les autres et c'est à ce moment qu'on se dit : "Tout ça, pour ça ?! BORDEL DE M*RDE !".