Le titre du film, Post Tenebras Lux, vient du latin et signifie en français : "après les ténèbres, la lumière". Le réalisateur Carlos Reygadas explique ce choix : "J’ai choisi ce titre, en accord avec la vision de Juan. Il possède tout, maison, argent, santé, une femme et des enfants qui l’aiment mais il est insatisfait. Bien que vivant dans la plénitude, il évolue dans les ténèbres. Cependant, sur son lit de mort, un rayon de lumière vient le frapper et il perçoit différemment les choses". D'un point de vue politique, Carlos Reygadas voulait aussi montrer que le Mexique est en crise et que ce pays est, ainsi, plongé dans les ténèbres.
Dans Post Tenebras Lux, le diable est davantage une construction manichéenne des adultes qu'un réel démon. Carlos Reygadas explique : "Je n’ai pas voulu parler de la propagation du mal dans le monde. Je ne crois pas du tout au mal, dans son acception religieuse, mais aux actes qui sont soit destructeurs, soit créatifs. Donc le Diable, dans mon film, n’est pas du tout une représentation du mal".
Les journalistes ont sifflé le film lors de sa projection au Festival de Cannes 2012 où Post Tenebras Lux a reçu le prix de la mise en scène.
Les enfants de Carlos Reygadas, Rut et Eleazar, jouent dans le film et sont les enfants de Juan et Natalia.
Le morceau au piano joué par la femme de Juan est "It's a Dream" de l'album "Prairie Wind" de Neil Young.
Pour Post Tenebras Lux, le metteur en scène Carlos Reygadas a voulu se concentrer sur l'esthétique plutôt que sur les mots. Son film en devient une peinture : "La raison intervient le moins possible comme avec les peintres expressionnistes où on essaye d'exprimer nos ressentis à travers la peinture plutôt que dépeindre ce à quoi une chose ressemble", explique-t-il.
Post Tenebras Lux n'est pas le seul film du réalisateur à avoir reçu un prix. Japón, en 2001, a obtenu la Caméra d'Or à Cannes tandis que Lumière silencieuse, en 2007, a été récompensé par le Prix du Jury, là encore à Cannes.