"Le Dernier Pub avant la fin du monde" est un film qui oscille avec audace entre la comédie et la science-fiction, un genre hybride qui reflète le talent d'Edgar Wright pour marier l'humour britannique avec des éléments fantastiques. Wright, accompagné de Simon Pegg et Nick Frost, clôt avec ce film la trilogie Blood and Ice Cream, en proposant une épopée alcoolisée parsemée de réflexions sur l'amitié, le temps qui passe, et notre résistance au changement.
Le film démarre sur les chapeaux de roue avec une réunion d'amis d'enfance, menés par le charismatique Gary King. King, interprété par un Simon Pegg énergique, est le moteur comique du film, entraînant ses amis dans une quête nostalgique truffée d'éclats de rire et de moments d'émotion pure. Le contraste entre le caractère immature de King et la vie rangée de ses compagnons crée une dynamique intéressante, explorant les thèmes de la croissance personnelle et de la réconciliation avec le passé.
La photographie de Bill Pope et la bande-son de Steven Price ajoutent une couche supplémentaire à l'ambiance unique du film, capturant à la fois l'énergie brute des scènes d'action et la nostalgie des retrouvailles. La transformation des pubs pittoresques en champs de bataille contre des extraterrestres clonés apporte une touche surréaliste, où l'humour britannique se mêle à des séquences d'action dignes d'un film de science-fiction.
Toutefois, le film n'est pas exempt de faiblesses. Certains éléments du scénario semblent forcés, et la transition entre comédie et science-fiction n'est pas toujours fluide. De plus, malgré les performances convaincantes du casting, le développement de certains personnages secondaires laisse à désirer, les reléguant à de simples figurants dans l'ombre de Gary King.
En somme, "Le Dernier Pub avant la fin du monde" est un cocktail audacieux de rires, d'action et de moments touchants, servi avec une pointe de mélancolie. Bien que le film ne soit pas sans défauts, sa capacité à évoquer à la fois la nostalgie et l'excitation de l'aventure en fait une expérience cinématographique valant le détour. Il se distingue par son humour, son originalité et la manière dont il traite de thèmes universels, même si certaines de ses ambitions ne sont pas pleinement réalisées.
Le dernier film de la drôle trilogie Cornetto! Le duo gagnant d'acteur au top, un scénario qui tient la route et une réalisation simple mais efficace. Un film sympa à voir entre amis.
Films d’une bande de potes dont la liste s’élargit à chaque long métrage, ce triptyque nous en propose le troisième et dernier volet qui avait pas mal fait parler de lui, en bien, à sa sortie. J’en avais gardé un souvenir en double « w » : waouh et wtf.
Le revisionnant après avoir regardé les deux premiers opus de ce cycle Cornetto (Blood and Ice cream en VO), je peux déjà en déduire qu’Edgar Wright et Simon Pegg ont un contentieux à régler avec les petites villes de province et une certaine obsession pour les palissades qu’on franchit d’un bond (ou pas). Il est en outre ici question de nostalgie en confrontation avec le douloureux (pour le personnage central) principe de réalité. Beaucoup plus subtil que ne laisse penser cette comédie enlevée a priori. Enfin, les zombies dans le premier film, le complot dans le second et ce qui se passe dans celui-ci m’amène à penser à un fil rouge anticonformiste où la normalité tranquille et le conservatisme seraient en fait des inhibiteurs absolus, une certaine idée du fascisme.
L’interprétation atteint de nouveau des sommets avec des acteurs caméléon, ajoutant aux listes précédentes un trop méconnu Eddie Marsan et la classy Rosamund Pike et remplaçant un James Bond (Thimothy Dalton) par un autre (Pierce Brosnan).
En résumé des trois films, on retrouve la patte indescriptible des séries humoristiques anglaises des années ‘90 (notamment les Allumés, Spaced en VO, origine de la bande) en longs métrages très différents les uns des autres et finalement assez bien liés, sur un mode jouissif décomplexé plutôt politiquement incorrect et, pour ce troisième film, une parabole philosophique très intéressante, non sans reprendre les codes des films de série Z : la boucle est donc bouclée.
Une bande d'ex amis se donnent rendez-vous pour s'enivrer dans la ville qui les a vu grandir désormais aux mains d'extraterrestres. On s'attend à voir un groupe de lourdingues face à des extraterrestres un peu plus dégourdi, mais en fait ils ont surtout l'air de mannequins de bazar qui ne savent pas ce qu'ils font là et ont. La confrontation finale est digne d'un discours de témoins de mariage avec une bouteille de trop qui fait rire gêné les mariés. Seuls les quelques scènes de baston surréalistes entre des mecs bourrés et des mannequins en plastique prêtent à sourire.
Enfin le dernier film de la “Blood & Ice Cream Trilogy” ; globalement j’ai apprécié les précédents opus. Par contre, je trouve cet épisode final seulement et simplement pas mal et regardable une unique fois. Le scénario est marrant, la mise en scène est toujours très dynamique et le propos sous-jacent est assez beau.
La réalisation est fidèle à la trilogie, on reconnaît à la fois le montage dynamique des comédies britanniques mais aussi l’énergie de la mise en scène d’Edgar Wright. Sinon, dans ce film le rythme est effréné et c’est plutôt cool ; mais le tout est emballé par des effets spéciaux un peu dégueulasses qui pourraient être carrément améliorés ; sinon, la musique est vraiment cool et très efficace bien qu’un peu kitsch. En soi, avec son montage et son dynamisme, Edgar Wright arrive à me tenir pendant la durée du film.
Par contre, le scénario est de bien moins bonne qualité que le premier film de sa trilogie. Cela n’empêche que l’histoire est vraiment prenante et laisse une suspense jusqu’à la dernière minute, et c’est franchement une histoire que j’ai aimé suivre. Même si j’ai eu un peu de mal à me demander quand le film allait réellement commencer. Mais simplement, les personnages sont tous assez bien intégrés, un peu clichés mais attachants ; en tout cas, les suivre est un plaisir qui pourrait durer. Dommage que le développement de ces personnages cessent trop tôt. Le propos de fond sur la consommation d’alcool est bien amené et ce n’est pas fait de manière forcée : la moralité est vraiment belle et amené de façon originale.
Malgré le fait que ce soit l’opus le moins “apprécié” de la trilogie, je recommande évidemment ce film car il est vraiment drôle et Edgar Wright a une vraie patte sachant mélanger les genres.
Le dernier pub est un très bon film il y à la fois du comique et de la fantaisie, Le montage du film est très bien rythmé les acteurs sont très bons et la fin post apocalyptique est géniale regarder ce film
L'Humour britannique habite cette réalisation parfaitement orchestrée par Edgar Wright. Il nous offre une histoire emplie de surprises avec un final en apothéose. Une histoire en deux actes qui débute par une Comédie classique nous contant une aventure de potes se retrouvant après 20 ans d'absence pour prendre ensuite un virage à 180 degrés vers un épisode fantastique totalement délirant, bourré d'action et d'effets visuels efficaces. Cette fiction bénéficie également d'un superbe casting avec notamment un émouvant Nick Frost dans le rôle d'Andy, et un excellent Simon Pegg dans le rôle principal de Gary King.
Oui je sais, ça fait longtemps que je n'ai pas fait de critique.
Aujourd'hui on s'attaque à Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde, réalisé par Edgar Wright et sortie 2013.
Après l'horreur et le policier, voici la science-fiction! Quand j'écrit cette critique on est le 7 février 2022 à 18:32 (si vous voulez savoir pourquoi j'ai dit ceci, je vous conseille d'aller lire ma critique de Hot Fuzz). Et voila le dernier film de cette trilogie, et pour ce film je trouve qu'ils sont aller un peu trop loin, ça ne veut pas dire que j ne l'aime ce dernier volet, tout au contraires même, je l'aime beaucoup tout simplement car ce film est très nostalgique, et vue que je suis moi même très nostalgique il m'a fait ressentir quelque chose que les deux autres films ne mon pas fait ressentir. Parlons un peu des acteurs, Simon Pegg est incroyable comme à son habitude, sauf que cette fois il ne joue pas le coincé (même si dans Shaun of the Dead c'est pas un coincé mais c'est toujours mieux que Nick Frost) mais celui du relaxé, Nick Frost pareil il est formidable, et comme Simon Pegg (mais sauf que c'est dans l'autre sens) il n'est plus celui qui est relax mais celui qui est coincé. Ah oui, il y a aussi Martin Freeman qu'on avait déjà vu dans Shaun of the Dead et Hot Fuzz dans de petits rôles, Paddy Considine qu'on avait déjà vu dans Hot Fuzz dans le rôle Andy Wainwright, et Eddie Marsan et Rosamund Pike qui font leur entrer dans la trilogie. Ce troisième volet et selon mois le plus sombre, mais il en reste pas le moindre drôle, comme par exemple quand Simon Pegg dit "5 bières s'il vous plait " et qui a Nick Frost qui rajoute "Non, 4 bières et un verre d'eau" et qu'il y a Simon Pegg qui fait une tête pas possible, et il y a aussi le passage ou il marche en rythme sur une musique dont je ne me souviens plus de son nom. Et revenons sur toute cette aspect science-fiction, j'aime beaucoup la fin, cet aspect post-apocalypse j'aime beaucoup, mais par contre avant avec les robots je n'aime pas beaucoup, je ne sais pas pourquoi. Bref 8/10, si vous ne l'avez jamais vu je vous le conseil beaucoup mais si vous le pouvez je vous conseille de voir la trilogie dans l'ordre, et puis voici mon top:
3-Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde 2-Shaun of the Dead 1-Hot Fuzz
Edgar Wright renoue avec ses pubs, ses glaces et ses barrières mais il y'a cette fois contrairement à ses deux autre films un syndrome, non pas celui de la suite de trop, mais d'un rendez-vous balbutiant. Il y'a bien quelques vannes sympas, dans sa phase la plus destroy, sur la longueur en revanche on patine.
Du coté du casting, tout le monde fait le job et s'en contente. Il manque la folie ambiante et ravagé de Hot Fuzz et surtout de Shaun of the Dead, clairement le meilleur volet de la trilogie. Eddie Marsan à toutefois un gros délire mais trop peu exploité pour vraiment y adhéré.
Le film est un peu banal mais fonctionne sur ses deux ou trois moments les plus déjantés. Moins cool.
Le dernier pub avant la fin du monde est pour moi le meilleur épisode de la trilogie Cornetto. Comme si Edgar Wright évoluait en même temps que son oeuvre. On retrouve toujours le même casting et un scénario aussi fou que les autres, même si celui-ci est encore plus déjanté. Et quand on ne sait pas à quoi s'attendre, la surprise est encore plus impressionnante. C'est toujours aussi drôle, toujours aussi réfléchi et comme à chaque fois, la fin se révèle à la fois surprenante et logique, un art que maîtrise Edgar Wright. Même si on finit légèrement par perdre l'humour britannique habituel, il est remplacé par un film d'alien-robot qui surpasse tous les clichés du genre. Malgré tout, mais c'est un reproche qui peut se faire sur toute la trilogie, on sent que les évènements n'ont pas de vrais impacts sur les personnages. Ici, spoiler: les protagonistes perdent deux amis et probablement bien plus que ça, finissant remplacer par des robots sans que ça n'ait l'air de les déranger d'avoir définitivement perdu un ami. Même si c'est drôle de se l'imaginer, on reste perplexe.
Le début est sympa mais la suite... je me suis rarement autant ennuyé en regardant un film. J'ai d'ailleurs dû faire un gros effort pour le regarder jusqu'à la fin. Lourd, ridicule et quasiment jamais drôle.
Je ne vais rien dévoiler car c'est clairement un film à découvrir sans savoir quoi que ce soit pour être complètement prit dedans. Ça a été mon cas et la constante surenchère a vite fait de me rendre de plus en plus hilare au fur et à mesure que le film avançait. Si vous n'êtes pas trop Edgar Wright vous allez vite vous en lasser mais étant fan du monsieur je ne vois pas pourquoi ce film devrait être plus détesté que les autres, alors qu'il est clairement à la hauteur d'un "Shaun of the Dead" (je dirais même qu'il est au dessus ! Mais bon, n'abusons rien). Le personnage de Simon Pegg, "Gary King", est même devenu mon personnage préféré de l'univers d'Edgar Wright, et de manière général, les acteurs déchirent (il y a bien sûr le génial duo Nick Frost-Simon Pegg, mais aussi Marty Freeman et Rosamund Pike qui sont excellents comme à leur habitude). En bref c'est une grosse tuerie qui conclu à merveille la splendide trilogie Cornetto et qui confirme à nouveau le statu de réalisateur le plus cool de l'histoire pour son auteur.