Votre avis sur La Terre outragée ?
suroshka

1 critique

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5,0
Publiée le 16 avril 2012
Un très beau film qui révèle s'il le fallait encore le nucléaire dans toute sa fourberie: une ville modèle et moderne (au sens soviétique) quand tout va bien, une terre fantôme lorsque ça dégénère. Il rappelle également que les autorités soviétiques ont mis plusieurs jours avant de prendre les mesures nécessaires afin de ne pas perturber les fêtes du 1er mai. N'oublions pas qu'en France, les autorités nettement plus démocratiques, ont nié pendant plusieurs jours l'existence d'un quelconque risque. Elles ne valent donc guère mieux. Les vies brisées et arrêtées des personnages principaux illustrent parfaitement le traumatisme qu'engendre une telle catastrophe.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 15 avril 2012
Un bon film qui fait froid dans le dos.On aimerait croire que c'est une fiction...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 13 avril 2012
Il y a longtemps que je n'ai vu si beau film. Courez le voir avant qu'il ne disparaisse des écrans comme ont disparus ceux qui l'ont inspiré.
5,0
Publiée le 12 avril 2012
magnifique histoire d'amour dans le décors incroyable de tchernobyl
au dela de l'interet ecologique, l'emotion d'un grand film d'amour
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 12 avril 2012
Plus de 120 000 morts après le désastre de Tchernobyl... On ne dira jamais assez les dangers du nucléaire. "La Terre outragée" est un témoignage terrible sur les catastrophes que les apprentis sorciers du nucléiare peuvent déclencher. Le film offre des images bouleversantes, comme les parcours dans Pripiat, ville fantome,ou les repas préparés pour les morts. Dans ce cadre véridique, M. Boganim
bâtit une fiction qui prend tout son développement dans la seconde partie du film. Cela pourrait s'appeler "Deux Hommes et une Femme", tant l'atmosphère sentimentale est proche de l'oeuvre de Claude Lelouch. O.Kurylenko, ancien mannequin et ex-James-Bond-Girl, ne manque pas une occasion d'offrir aux regards sa plastique plus ou moins dévoilée. Dommage que son jeu d'actrice soit si peu émouvant, sans parler de ses très ternes partenaires masculins. Une brève escapade à Odessa fait entrevoir les célèbres escaliers. On pense au "Potemkine", bien sûr. Reste que la seconde partie du film ("Dix ans après") est bien médiocre, compte tenu de l'enjeu nucléaire. Le vrai film sur Tchernobyl reste à tourner. Il faudrait pour cela un metteur en scène de l'envergure de Francesco Rosi.
4,0
Publiée le 24 novembre 2014
Un film étonnant par la subtilité de sa construction et dont le scénario qui évoque les conséquences du drame de Tchernobyl nous amène à nous interroger sur une foule de questions qui ne relèvent pas que de l'écologie, mais aussi du déracinement, du merveilleux de l'enfance, de l'amour, du rêve de voyage, de la recherche du père, etc. On sait gré à la talentueuse réalisatrice de ne jamais alourdir le trait, de dire les choses comme en passant, et par là-même, de davantage nous informer sur la fin du communisme, par exemple, que de longs exposés. L'image est toujours très soignée, la musique parfaitement cohérente avec le propos. Et on a découvert une nouvelle actrice de talent!
4,5
Publiée le 10 avril 2012
D'abord l'irradiation s'empare des animaux et des plantes. Puis elle dévore ces personnages magnifiques à la reconquête de leur histoire dans ces paysages de guerre. Un film sublime qu'il est urgent de voir. Pour savoir ...
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 10 avril 2012
[...] Je t'offre le départ artistique des amants fabriqués, télégéniques visions de vérités dans ce climat de mensonge mort où se désoeuvrent les hommes abattus par tant d'autres, innocents scalpels lointains tout plein d'une inconscience atomique. Mais toi, tu résistes et tu parles de ta terre, elle qui n'est plus rien, dépravée, vide, perdue, grande base sans souffle, mais tu en parles encore et encore et tout se justifie ; et je m'accroche à toi comme un nouveau temps, une ville brillante des lumières du soir, je te prie d'oublier, je te regarde radieuse et tu repars radioactive […]
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 28 août 2012
"La Terre Outragée" nous renvoie en Avril 1986 sur le territoire Ukrainien, période au cours de laquelle l'humanité va connaitre sa première catastrophe nucléaire.
Le film retrace la chronologie des évènements des quelques jours après la catastrophe via l'histoire de plusieurs personnages aux âges et aux histoires différents. Ce passage permet de bien comprendre la psychologie et le traumatisme de chacun avant d'aborder une période plus insipide 10 ans plus tard, où Tchernobyl devient un musée à ciel ouvert avec lequel aucun des personnages ne peut définitivement rompre.
Bien que touchante, l'histoire devient moins rythmée lorsque l'on aborde la période de 1996, ce qui est certainement volontaire de la part du réalisateur, car cela lui permet de mettre en avant la rupture entre le passé paisible et enchanté précédant la catastrophe et la période contemporaine, blasant et redondante.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 9 avril 2012
Film excellent mais totalement surréaliste. le message transmis est peu crédible il serait possible de revivre dans une zone irradié regarder ces belles pommes comme elles sont bonnes!!!! Cela est totalement impossible. O. Kurylenko est très bien ainsi qu'A.Chyra. Il est dommage que le scénario veuille atténuer la gravité des conséquences de Tchernobyl.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 25 avril 2012
La seule qualité du film est certains cadrages. Son seul intérêt est de voir "de l'intérieur" comment la catastrophe de Tchernobyl a pu être vécue par les habitants à 3km de la centrale. Tout le reste est consternant de naïveté et de clichés. Le scénario est totalement bateau, les comédiens jouent moins bien que dans un épisode de Commissaire Moulin (surtout les acteurs français). J'ai eu l'impression d'assister à un docu-fiction, les espèces de faux documentaires qui font jouer une trame épaisse comme un fil de pêche à des mauvais comédiens dans le seul but de reconstituer un événement.
3,0
Publiée le 7 avril 2012
Sujet original et probablement difficile à tourner mais c'est lourd lourd lourd. Comme un Oradour-sur-glane géant. Les images sont moches et lourdes (pluies, crépuscule sinistre, tons gris), le scénario est lourd avec ce guide fort joli mais qui fait tourner ses deux amants en bourriques (en plus on peut y voir l'éternelle caricature de la femme indécise, incertaine, incapable de prendre une décision). La musique n'est pas transcendante. Les sous-titrage ne sont pas écrits en bon français (la forme interrogative n'est pas respectée et c'est horripilant). On est pas loin de l'endormissement et j'ai somnolé pendant la séance. Mais le film interpelle, on n'en sort pas indemne : "que se passe-t-il réellement dans la région de Tchernobyl ?" "quelle est la dangerosité réelle du lieu ?" "combien de temps cela ça-t-il durer ?" "que sait-on réellement de la radio-activité ?" "comment se propage-t-elle ?" etc.
Pariscinema

8 critiques

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4,5
Publiée le 6 avril 2012
Un très bon film ! Après nombre de documentaires de très bonne qualité, voici une fiction qui donne un point de vue nouveau sur la plus grande catastrophe nucléaire du 20ème siècle (le 21ème siècle ayant déjà subit Fukushima). Un point de vue subjectif et affectif, une histoire humaine. Cette fiction raconte la vie ordinaire de Pripiat, les rêves et les espoirs de ses habitants. Pourtant, le rêve, déjà, sans rien dire, en silence, se lézarde... Une pluie noire commence à tomber sur l'avenir. Comment repérer l'infiniment discret qui déjà révèle l'abominable événement... comment comprendre que tout est fini alors que tout continue, encore, en apparence... A voir !!!
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 21 août 2012
Premier film sur la catastrophe de Tchernobyl. La réalisatrice se concentre sur la ville la plus moderne d'Ukraine, Pripiat, et des habitants qui y vivent des jours heureux. La réalisatrice y découpe son histoire en deux parties, un avant et un après ce 26 avril 1986. Plus qu'un simple drame c'est un moment d'intimité que nous partageons avec ces habitants, comment ils vivaient et comment ils essaient de se reconstruire moralement et physiquement. Un film touchant et prenant qui aborde un thème jamais évoqué au cinéma de cette manière. Olga Kurylenko est magnifique et démontre ici un vrai talent d'actrice.
3,0
Publiée le 5 avril 2012
C'est l'histoire d'Anya, une Ukrainienne qui parle aussi français. En cette fin avril 1986, elle se mariait... Dix ans plus tard, la voilà guide d'un désastre. Pripiat est devenue Zone interdite. Mieux vaudrait ne pas même lire le pitch, car l'essentiel du récit y est livré. Cependant, l'intérêt de ce film ne se trouve évidemment pas dans le suspense de la fiction mais dans l'atmosphère d'absurdité tristement mélancolique qui imprègne l'histoire traumatique de cette jeune femme à qui Tchernobyl a volé l'avenir. Le jeu d'Olga Kurylenko, malgré quelques imperfections, captive immanquablement. La première partie, centrée sur le mariage, nous plonge dans l'épisode de la catastrophe de manière non-spectaculaire, ce qui révèle d'autant l'énormité du mensonge du régime totalitaire (on pourrait faire de même pour Fukushima, minimisé par un Japon fasciste). Préserver le nucléaire semble incompatible avec le respect de la démocratie. Pas de mise en scène grandiloquente, pas de musique tonitruante, pas de clichés émotifs: les faits se déroulent sèchement, passivement, et les souffrances nous parviennent en toute pudeur. Peut-être trop, au risque d'y percevoir un échec à transmettre l'horreur. On entend mentionner très délicatement cette «Absinthe» de l'Apocalypse biblique, qui est venue se déverser dans la gorge des habitants et sur une grande partie de l'Europe. La suite se focalise sur l'après: comment vivre avec ce passé si proche, encore là, toujours là? Michale Boganim s'attaque à un tabou local. Elle s'en prend à la tentation de l'oubli, tout en refusant de tomber dans le discours officiel (la glorification des liquidateurs, le sacrifice). Ici, on pénètre dans l'intimité d'un vécu. Sans dolorisme. On s'emmêle un peu dans les pinceaux au milieu des atermoiements sentimentaux de la douce-amère Anya, en valse-hésitation. On s'interroge sur le portrait du jeune Valéry, qui navigue entre repli névrotique et élan éperdu pour un monde qui lui a échappé, en quête d'une racine salvatrice. Malgré ces choix discutables, qui inspirent un vague ennui mêlé d'intérêt poétique, le portrait humain se tient. L'ensemble conserve le goût d'un désespoir insondable et d'un attachement obscur à une terre fantôme.
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