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    La Terre outragée
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    101 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 octobre 2012
    La Terre outragée de Michale Boganim est un film pertinent et réaliste. Il aborde la catastrophe nucléaire de Tchernobyl de front. Cette terre d Ukraine qui avant de devenir une zone radioactive dévastée regorgeait de vie, sans que nul ne se souci du lendemain. C est principalement a travers l histoire d Anya, interprétée par Olga Kurylenco, la narratrice, que nous découvrons ces campagnes magnifiques et la ville de Pripiat située a quelques kilomètres de la centrale nucléaire. Si le film interroge sur le nucléaire et notre façon de consommer "nous avions tout, aujourd'hui nous n avons plus rien" il n est pas sans rappeler certains propos du très bon "Syndrome du Titanic" de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lievre, nous placant face aux faits et a l irréparable. Cette catastrophe qui aura tué et tue encore, aura aussi privé tous ses habitants d une partie de leur histoire. Meme si le personnage d Anya ne peut s y résoudre, le temps s est arrêté et son passé comme ses repères d enfance sont a jamais perdus. Un film poignant, vrai, a ne pas manquer.
    Eva_s_take
    Eva_s_take

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2012
    Un premier film sensible et singulier, qui se démarque des thèmes trop souvent rebattus et offre à son actrice Olga Kurylenko, l'occasion d'incarner un personnage tout à la fois fragile, blessant pour son entourage, et torturé... les cernes sous les yeux, c'est d'une voix sans conviction qu'elle chante en français ("Voyage Voyage"), et veut se convaincre qu'une autre vie est possible. La réalisatrice nous donne à voir le destin de cette jeune femme et de quelques autres personnages, qui se croisent autour de cette terre radioactive, filmée au plus près, et qui reste malgré tout leur terre d'attache. Cela donne une chorégraphie à la fois triste et poétique, profondément humaine. A voir!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 mars 2012
    Un film magnifique. Un film particulier. Ou comment raconter une histoire très forte, et même presque romanesque, sans glisser dans l'habituelle fiction avec intrigue, suspense, noeud dramatique et dénouement. Ici, nous savons d'entrée de quoi il est question - Tchernobyl brûlera encore longtemps sous son sarcophage ! - mais il y a la force de la vie. Et il y a la force de la vie quotidienne. Ici, nous sommes vraiment à Tchernobyl, où des gens ont encore leurs racines. Et c'est de cela qu'il s'agit et qui nous touche tous, autant que nous sommes. Nous avons besoin de racines. Et l'héroïne du film, superbement incarnée par Olga Kurylenko, doit résoudre ce problème : comment garder ses racines dans une terre qui a été outragée (le titre est excellent) et que nous devrions quitter ? En plus, la musique est très belle ! Et la réalisatrice parsème son film de moments de grâce et de poésie ! Allez-y vite ! Il ne faut pas rater une telle perle !
    vincorporated
    vincorporated

    38 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2012
    Par une alchimie difficile à décrire et à verbaliser, ce film sobrement réalisé réussit à faire d'une histoire à première vue un peu convenue (Tchernobyl) un moment très fort où nous, spectateurs, plongeons dans les tourments et questionnements d'une femme marquée par la catastrophe.
    Ni très beau, ni très profond, ni très fort, ou peut-être un peu de tout ça à la fois, la Terre Outragée (le titre n'est pas très bien choisi) dégage surtout une atmosphère, surtout dans sa deuxième partie, plus contemporaine. Et c'est cette atmosphère, superbement incarnée par Olga Kurylenko (bien plus à l'aise ici que dans le dernier James Bond...) qui parvient à vous emmener... jusqu'en Ukraine. Un intéressant voyage...
    Thierry M
    Thierry M

    165 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2012
    Film de grande qualité , on ne s'ennuit pas Olga Kuryenko creve l'ecran.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2012
    Curieusement c'est un film peu attrayant sur le plan scénaristique et artistique....Ce n'est absolument pas (comme je le croyais) un documentaire, mais l'histoire de trois personnes traumatisées par Chernobyl....L'axe du flm est une jeune femme qui se mariait le jour de la catatrophe et perd son mari ce jour là....Le film commence par un mariage, par une pluie incessante et noire...La catastrophe est suggérée par le parcours des personnages, le second personnage étant un ingénieur qui se charge d'aider avec ses modestes moyens les gens de la rue, le troisième un enfant qui a perdu son père....Le film donne quand même une image du désolement de la ville de Pripiat, ville la plus proche de la centrale, et qui est devenue une zone de non droit, où errent quelques âmes, et des animaux en liberté.....Filmé comme un téléfilm, de façon assez impersonnelle, le film est plutot ennuyeux pendant sa première moitié, lourd de style et d'un manque d'écriture, puis parvient ensuite et surtout vers la fin à dégager une émotion, un parti pris humain qui font que quand on sort de la salle, on est content de voir le soleil briller et de ne pas vivre dans un enfer radioactif.....dommage que l'histoire soit rester comme un commentaire en marge de l'évènement....A vous de voir....
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    138 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Il y a des jours comme ça, où l'on va au cinéma, mais où on a beau essayer, on n'arrive pas à rentrer dans le film. C'est ce qui m'est arrivé avec la Terre outragée. Alors, la faute à mon humeur dominicale ou au film en lui-même ? Je ne sais pas vraiment, mais comme les critiques allociné ne sont pas l'endroit pour déverser ses états d'âme on va mettre ça sur le dos du film (peut-être à tort). J'ai trouvé l'intrigue trop décousue, j'ai eu du mal à comprendre et à cerner le fil de ces histoires. Il y a une sorte d'ambiguité chronologique, j'ai eu l'impression de ne jamais vraiment comprendre si le tout était traité de façon linéaire ou si il y avait des flashbacks à l'intérieur même de la partie "après Tchernobyl". ça manque de clarté. Et puis j'ai trouvé ça trop long et flottant, je me suis ennuyée par moments. Mais peut-être que c'est tout simplement la façon, pour le réalisateur, de nous faire comprendre la détresse d'Anya, qui, après avoir perdu son mari (et s'être entendue dire qu'il n'était plus un homme mais un réacteur) le jour de leur mariage, ne se retrouvera plus jamais avec personne, nulle part. Finalement on a l'impression de suivre la vie d'un fantôme. Et là dessus le traumatisme qu'a été cette catastrophe nucléaire est bien montré à l'écran. L'impression de vivre en permanence dans le passé, le désir du retour aux racines (avec cette obsession de Valery pour son père, et son pommier), sont autant de thèmes qui ressortent du film. Pour le côté historique, je ne suis pas assez informée sur l'affaire Tchernobyl pour me rendre compte si la reconstitution des évènements, des lieux, est fidèle à la vérité. Les décors sont bien faits, les scènes de pluies radioactives ont une ambiance spéciale, attristante (voir toute cette nature souillée, ces animaux mourir...) mais j'ai l'impression que rien n'en ressort vraiment et que ça sonne creux. Comme s'il n'y avait pas d'âme derrière la caméra. Et malgré ça j'ai été assez troublée par certains passages du film, qui sont bizarrement difficiles à regarder (les scènes où Anya perd ses cheveux)... Il y a une drôle d'atmosphère dans ce film, mi-morte (au sens de sans âme) mi angoissante. Bon, je ne saurais pas vraiment dire pourquoi je n'ai pas accroché en fait, parce qu'une telle ambiance apocalyptique est plutôt bon signe pour un film qui traite d'un sujet aussi grave que celui-ci. Et pourtant au début je pensais accrocher : la scène près de la rivière où l'on voit en parallèle Valery et son père et Anya et son fiancé est très belle et d'une grande pureté. Les acteurs sont bons aussi, mais c'est clairemet Olga Kurylenko qui tire son épingle du jeu. Son regard vide et sa voix triste nous donnent à voir une détresse incroyable. Bref, un film sur lequel je n'ai pas accroché mais dont je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est mauvais en lui. Il y a des jours comme ça...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mars 2012
    Première fiction articulée autour de l'accident de Tchernobyl, La Terre Outragée est un pari réussi haut la main.
    Après une première partie estivale et idyllique qui nous fait découvrir des personnages baignant dans le bonheur béat de l'innocence, l'accident se produit et le film nous fait progressivement basculer dans la froideur d'un hiver hanté grâce aux visions aussi belles qu'inquiétantes d'une nature petit à petit décrépie par les radiations.
    On plonge alors dans la réalité de la "Zone" en suivant le parcours de personnages au destin bouleversé par la catastrophe, en particulier celui d'Anya ; ancienne habitante de Pripiat (ville la plus proche de la centrale), elle est désormais la guide touristique de ce lieu empoisonné. Olga Kurylenko incarne à merveille cette femme à la vie brisée, tiraillée entre deux amours, entre le désir de quitter ce lieu d'apocalypse et le souvenir de son bonheur révolu.
    Jamais plombant malgré son sujet, émouvant sans sombrer dans le pathos, La Terre Outragée est un très beau film à l’ambiance douce-amère à côté duquel il serait dommage de passer, ne serait-ce que pour cette saisissante visite d’un lieu hors du temps.
    Guillaume182
    Guillaume182

    133 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    J'ai eu envie de voir ce film principalement pour la présence d'Olga Kurylenko, car depuis quelques mois je m'intéresse à la filmographie des acteurs qui composent le casting du prochain film de maître Malick.

    Je n'en peu plus d'attendre son film alors je me console en découvrant un peu plus les acteurs.

    En dehors de cela, la persepective de voir un film racontant Tchernobyl qui est un sujet finalement peu montré aux cinéma et dans les médias m'interesse beaucoup.
    Et concernant la James bond girl il faut dire qu'avec sa carrière elle s'en sort plutôt bien, elle commence à faire de bons choix.



    Cette partie est bien filmée.

    Anya une jeune femme viens tout juste de se mariée quand son mari un militaire est soudainement réquisitionné.

    Après la nuit de noce qu'elle à passée toute seule, son mari n'est toujours pas rentrée elle part donc à sa recherche.

    Plus tard elle comprend qu'elle ne le reverra jamais.

    Pendant ce temps la:

    Les autorités n'informent pas les populations et se contentent de les évacués, les animaux sont tués, la pluie devient jaune, la nature se transforme et tout devient atrocement silencieux.

    Dix ans plus tard, on découvre comment les choses ont changé.

    Anya habite toujours dans la zone, mais nourrie l'espoir de partir un jour seulement à chaque fois qu'une opportunité se présente, elle n'arrive pas à partir.

    L'ancienne citée de 50 000 habitants est vide, mais il y a toujours des gens qui y vivent comme Anya qui est chargée de faire visiter cet endroit sinistre à des touristes (les touristes ne s'intéressent pas qu'aux plages et au soleil éhéhé).

    En dehors du fait que les radiations tuent des gens, ceux qui survivent péniblement doivent faire avec.

    Certains souhaite resté vivre pour la terre ou ils ont grandi.

    Une histoire entre fiction et documentaire qui aide à comprendre l'ampleur du désastre de Tchernobyl sur les gens et ce pour des décennies et des décennies.

    L'histoire est prenante, mais je m'attendais à mieux de ce film.

    La seconde partie du film (10 ans plus tard) n'est pas très intéressante questions mise en scène il y a notamment quelques longueurs.

    Je n'ai pas grand-choses à lui reprocher si ce n'est que je n'ai pas été passionner, il manque visiblement quelque chose pour rendre ce film fort et inoubliable et qui n'a pas répondu à toutes les questions que je me suis posés sur les personnages ou sur Tchernobyl.

    Un film réaliste sur la vie sur cette terre outragée par les hommes.

    Joliment filmé avec une belle actrice.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2012
    La Terre outragée est un merveilleux film réalisé par Michale Boganim qui possède visiblement un véritable talent artistique puisque dans ce long-métrage magnifique , la photographie et la mise en scène sont tout simplement extraordinaires . Cette Ukraine dévastée ,"outragée" comme l'indique le titre du film . C'est une oeuvre sur le temps qui passe et cela n'est pas fait de n'importe quelle façon , non : elle est mise en avant par des allégories sublimes ( l'arbre , qui comme les personnages , grandit , les plans sur la ville ) . Les personnages sont magnifiquement brossés , leur évolution , leur lutte , leur espoir , cet amour des autres et particulièrement pour leurs familles respectives ( spoiler: le personnage d'Anya _qui est d'ailleurs remarquablement interprétée par la superbe à tous les sens du terme Olga Kurylenko_ vis-à-vis de sa mère qui renonce à ses rêves pour veiller sur elle
    ou encore Valéry_ joué par l'émouvant Ilya Losifov et son père ) . Et c'est justement , cet amour qui rapproche , qui unit ces personnages si forts , si bouleversants . L'envie d'ailleurs aussi est bien existante dans le film de la réalisatrice à travers Anya et une scène qui le suggère serait lorsqu'elle interprète Voyage Voyage . La Terre outragée est un chef-d'oeuvre incroyable et vraiment virtuose .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 août 2012
    Première fiction pour Michale Boganim, et de même, première fiction (si je ne me trompe pas) à utiliser la catastrophe survenue à Tchernobyl comme ligne condutrice du récit. Boganim met ici en scène l'avant et l'après Tchernobyl, vu des yeux de trois destins liés plus ou moins par l'accident du réacteur de la centrale Lénine: Anya (Olga Kurylenko), un jeune garçon Velery (Ilya Iosifov et Vladyslav Akulyonok) ainsi que son père, Alexei (Andrzej Chyra). L'avant Tchernobyl est certainement la partie, historiquement parlant, la plus intéressante. Avec un grand réalisme, elle décrit les quatre jours du quotidien des habitants de Pripyat, sans qu'ils ne soient au courant du danger auquel ils sont exposés. Âpre et dure, cette partie a la grande intelligence de ne pas s'attarder sur la centrale et des gens à l'intérieur. Tout est suggéré ou mentionné, ce qui laisse l'esprit du spectateur vagabonder, chose d'autant plus terrible que le spectateur se demande ce qui a bien pu leur arriver, quelles épreuves ont-ils dû surmonter. A voir ces gens vivre leur vie sans une once d'inquiétude alors que l'on est conscient de ce qui se passe rajoute un côté tragique. Preuve d'un sérieux problème en ce qui concerne la société de l'ex-URSS, où les autorités refusèrent un premier temps de clamer la vérité au grand jour. La partie post-Tchernobyl est plus convenue. On retrouve Anya, 10 ans plus tard, en guide de la zone auprès de touristes. Alexei, vagabonde tandis que son fils, alors âgé de 16 ans, a la certitude que son père est encore en vie, idée réfutée par sa mère. Au lieu de s'attarder sur les conséquences sur le long terme de la zone (la nature qui reprend ses droits, la radioactivité, etc...), Michale Boganim préfère s'attarder sur les petits amours d'Anya ce qui est frustrant, surtout que ces amourettes n'apportent rien au récit anthropologique développé jusqu'alors. Heureusement que le personnage de Valery est bien traité concernant le traumatisme lié à la catastrophe. D'ailleurs, c'est ce dernier qui apporte le plus d'intérêt à cette partie. Le reste ne tient qu'à du "je t'aime, moi non plus" en utilisant le prétexte de ne pas abandonner la zone comme vulgaire jeu amoureux. "La Terre outragée" est un bon film, notamment porté par sa première partie ou l'intensité dramatique se fait crescendo, et qui nous plonge au coeur de la catastrophe sans pour autant montrer des images chocs. La seconde vient nettement entacher le film, hélas...
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