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Chaîne 42
147 abonnés
3 100 critiques
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2,5
Publiée le 5 décembre 2023
Cette comédie dramatique de 2012 est plutôt bien faite bien qu'un peu simpliste, il reste que son sujet est tellement irréaliste alors même que le réalisme devrait être au centre que c'en est trop peu crédible et assez futile.
Un bon petit film Comédie dramatique néanmoins jai'pas bien compris où voulait en venir réellement le réalisateur. Le petit garçon est touchant dans son interprétation ainsi que l'acteur principal. Un film sympa donc a voir.
Très lent, l'action traine en longueur, mais le concept est très original et est très bien traité. Ca devient touchant et prenant, parfois même drôle. On frôle un peu le ridicule sur certains points mais le fait est que ce film reste un très bon film de Jean-Paul Rouve. 3 étoiles car ça manque un peu de rythme. On regrette aussi une musique plus travaillée et présente, pour éviter de nous laisser trop longtemps dans l'ennui.
Ben c'est comme "3 cœurs" de Benoît Jacquot c'est nul ! Je crois que quand il y a l'acteur bizarre Benoît Poelvoorde, le film est pareil bizarre au mieux et naze au pire. Le scénario, la mise en scène, le message du film : rien n'est clair ! Alors on me dira "ça vaut rien, c'est normal c'est un film français !" c'est faux, il y en a de très biens des films français mais ce ne sera pas encore celui-là ! Les personnages sont pourtant de bons acteurs mais quand il n'y a pas d'histoire, ou une qui ne tient pas la route et bien on a beau mettre de bons acteurs, c'est pas ça qui rattrape... et si ça se veut être de la science fiction c'est mal présenté. Pourtant il y a de beaux paysages, un gamin adorable (bon ce n'est pas la révélation enfantine de l'année question acteur), il n'y a pas de longueur mais au bout il n'y a pas de film non plus. C'est une succession de plans d'où il n'y a rien à retirer et c'est cela qui fait un truc sans intérêt. On passera donc outre en attendant que cela raconte vraiment quelque chose...
4 708 abonnés
18 103 critiques
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4,5
Publiée le 18 octobre 2021
Jean Paul Rouve nous faisait rire avec les robins des bois ils nous a fait sourire avec Sans armes ni haine ni violence. Cette fois-ci il a décidé de nous faire pleurer et c'est bien. Le postulat assez étrange du film est très long a se mettre en place il est aussi déstabilisant autant pour le personnage que pour le spectateur. Mais dès qu'il est accepté on est ému et touché et aussi transporté que notre ami Matthias. La mise en scène aide parfaitement à l'acceptation de cet univers mi fantastique et très onirique. Et si on pouvait améliorer son passé pour enfin grandir un peu. Les plans de ciel très envolés de ces lieux magnifiques du Nord s'opposent totalement au côté étouffant trop rapide de la ville. Tout va vite tout va trop vite on ne prend plus son temps à Paris. On est pressés on est fatigué comme le souligne la fille du héros. Alors que dans ces paysages du Pas de Calais on prend le temps d'observer d'attendre de rire et de s'amuser. Tout cela est magnifié par des acteurs au top l'ami Pooelvorde en tête pour une fois et il y a une musique qui à l'image du film est douce et voluptueuse. Mais si Matthias adulte a pu découvrir son père et s'aider lui-même son impuissance face au sort réservé à son passé va l'amener à sauver le futur de son double face à la dure réalité de la vie...
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3,5
Publiée le 9 septembre 2018
"Sèrie noire", 1982, Miou-Miou...le fantôme de Dewaere semble planer sur tout le film de Jean-Paul Rouve! L'argument ? Mathias, 40 ans, jouè par Rouve, croise par hasard un enfant...qu'il reconnait puisque c'est lui quand il ètait petit! il va donc chercher à le retrouver car il sait que c'est lui [...] Cette jolie relation père-fils raconte pleins de choses sur la nature humaine et l'acteur-rèalisateur de "Sans arme, ni haine, ni violence" est parti de ça pour ècrire cette belle histoire! Poèsie du Nord et Dunkerque en toile de fond que Rouve connait parfaitement bien car il a grandi là bas! On sent un profond respect et un profond amour pour cette magnifique règion! C'est d'ailleurs le plus bel hommage qu'on pouvait faire au Nord-Pas-De-Calais parce que justement il n'y a rien de caricatural ici! Ni chômage, ni corons, ni baraque à frites! Mais plutôt la beautè telle qu'elle existe avec aucun dècor fabriquè mais des plans dans une rue ou en bord de mer qui ressemblent à des tableaux! Au final, c'est un film èmouvant dans lequel les acteurs sont tous bons...
Rouve signe avec ce film une sorte d'uchronie poétique. Les comédiens sont d'une justesse à couper le souffle, l'image est belle, le rythme est savamment maîtrisé, les dialogues font mouche. Son personnage souffre de blessures infantiles qui l'empêchent d'être totalement adulte, pour autant, il n'est ni un raté ni un homme-enfant. Ce qu'il découvre sur son enfance, il le découvre à un âge où il peut faire la part des choses, c'est le moment. Les caricatures sont évitées, c'est beau, profond.
Histoire plate, pas du tout crédible, dans laquelle on n'arrive pas à se projeter. L'idée de départ était pourtant bonne mais il n'en ressort pas grand chose. Et comme on ne s'identifie pas aux personnages, comme on ne ressent aucune sorte de nostalgie (qui devrait apparaitre dès qu'on évoque notre propre jeunesse), on ne se pose à aucun moment la question qui apparait dans le synopsis "si l'on pouvait revivre son enfance, pourrait-on alors changer le cours des événements ?"
En voilà une idée originale : Tomber sur en enfant qu'on soupçonne d'être soi petit. Et s'inviter dans sa famille et revivre en tant que spectateur sa vie ancienne en voyant ses parents jeunes et en comprenant donc mieux sa vie. Surréaliste évidemment, mais je pense que cette histoire a eu lieu pour effectuer un deuil jamais fait par le personnage de Jean-Paul Rouve qui signe un très beau film.
Deuxième film réalisé par Jean-Paul Rouve, Quand Je Serai Petit est une très bonne surprise. Cette comédie dramatique nous raconte une histoire original même si les premières minutes m'ont laissé dubitatif. Les sujets abordés sont forts et le parallèle entre les avions et le piano qui peut rebuter aux premier abords paraissent naturels. Le film commence vraiment à partir du moment ou Mathias (adulte) rencontre Jean et la on est véritablement happé. Plus les minutes passent et plus cette histoire est belle. C'est tantôt émouvant, tantôt ça nous arrache un sourire notamment grâce à des personnages attachants et des dialogues d'une justesse rare même si il y a aussi beaucoup de moments de silence. L'ambiance est d'ailleurs très spéciale et calme du aux environnements tristes et froid mise en valeur par une bonne réalisation. Mais la grande richesse du film ce sont ses acteurs qui sont touchant dans leurs relations avec un super Jean-Paul Rouve, un Benoît Poelvoorde dans un rôle qui fait plaisir à voir, un Claude Brasseur très, très touchant mais malheureusement sous exploité, le petit Miljan Chatelain sans oublier Miou-Miou ou encore Arly Jover ainsi que Gilles Lellouche au look surprenant. Malgré toutes ces qualités, j'ai eu peur que la fin soit décevante mais bien au contraire elle est très réussi et belle. D'ailleurs arrivé le générique on se dit vraiment que Quand Je Serai Petit est un beaux film, pourtant triste mais au final il laisse une note positive qui fait que l'on sourit et que l'on se dit qu'on a bien fait de le visionner. Je ne peut que vous conseiller de le regarder.
Un vrai travail de psychologie sublimé par les images. Au premier abord, cela pourrait être troublant, voire malsain mais ce qui est très beau, c'est l'idée d'avoir voulu filmer ce désir de se reconstruire, de panser ses plaies, de se reconnaître à travers une "vie en mieux". C'est un film vraiment magnifique, sensible et émouvant. Il va dévoiler sa fragilité à sa mère mais il ne dit rien à sa femme qui croit simplement à une tromperie mais la dernière scène assez bouleversante nous montre cet homme fragile tellement humain dans son désir d'aider l'enfant tout comme l'a fait ce dernier, qu'on peut maintenant imaginer que sa femme va le comprendre. C'est superbe.
Jean-Paul Rouve étonne dans ce conte philosophique où le père d'une ado décide de retourner sur les traces de son enfance. Il croise sur un bateau un gamin et se revoit à travers lui tellement la ressemblance est frappante. Comme pour Les Souvenirs, son film suivant, il y est question du regret, des souvenirs justement, du temps qui passe, des occasions perdues. On sent une vraie douleur à l'intérieur de Jean-Paul Rouve, qui me fait de plus en plus penser à Patrick Dewaere physiquement, et j'aimerais bien ouvrir son crâne pour voir ce qu'il y à l'intérieur. Qui n'aimerait pas, en tout cas, revivre son enfance au moins en tant que spectateur pour ne pas refaire les mêmes erreurs ? Pour dire aux gens qu'on les aime. Ou tout simplement pour passer du temps avec ses parents. Ce qui est moins faisable quand on a un travail et une vie de famille. Rouve filme le nord avec une vraie sincérité. Il ne le montre pas tel qu'on a l'habitude le voir soit avec le chômage, la pauvreté, soit façon Bienvenue chez les Ch'tis. Il le montre avec poésie, tendresse, et mélancolie. Son film n'est pas blanc ou noir. Il est gris comme un après-midi d'automne. Cet équilibre entre humour et gravité, cet exercice d'équilibriste fonctionne. L'ex-Robin devenu cinéaste est à suivre de très près. Comparé aux pantalonnades de son ami PEF, il y a une vraie différence.
Mathias, paysagiste à Paris, fait une croisière avec sa femme Ana. Alors qu'il se ballade à bord, il tombe sur une classe de collège de Dunkerque. Mathias est bouleversé par un petit garçon blond qui lui ressemble. Une histoire troublante et attachante de Jean-Paul Rouve. Les dialogues, simples et apparemment peu étudiés, donnent au film une ambiance naturelle. La bande son est elle aussi émouvante avec une belle insertion de l'adagio d'Albinoni. La distribution est très riche, avec les sympathiques participations de Miou-Miou , de Claude Brasseur et la présence du toujours apprécié Benoît Poelvoorde dans le rôle de Jean, le père de Mathias. Il faut également souligner les excellentes interprétations de Jean-Paul Rouve (Mathias adulte) et Miljan Chatelain (Mathias jeune).