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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 septembre 2012
Magnifique ! une construction sans faille nous fait adhérer à ce conte qui mélange habilement 2 époques de la vie... Les acteurs sont tous au plus près de leur personnage, le petit garçon génial, Benoît Poelvoorde si vrai et émouvant ! j'ai adoré !
En ce qui me concerne j'ai ressenti un malaise tout au long du film par rapport à ce type qui suit un enfant et passe beaucoup de temps avec lui, sans la surveillance de ses parents. Je sais que ce n'est pas le sujet du film et peut être qu'actuellement on a trop tendance à voir du mal là où il n'y en a pas, il n'empêche qu'il y a des scènes qui sont un peu dérangeantes. Il n'y avait évidemment aucun sous entendu derrière ces scènes, mais je pense que filmer ça comme ça est un peu naïf. Cela dit le film est pas trop mal dans l'ensemble, j'ai bien aimé cette histoire de vies croisées (ou parallèles,je ne sais pas ce qui est le plus juste). Je trouve que Jean Paul Rouve s'en sort plutôt bien.
Quand je serai petit je ne ferai plus de cinéma pour laisser tranquille les gentils spectateurs qui n'ont jamais demandé à voir un film d'une nullité comparable à un séisme de magnitude 9 sur l'échelle de Richter.
Cinq ans après un « Sans arme, ni haine, ni violence » mitigé, Jean-Paul Rouve est de retour derrière la caméra pour un film plus modeste, mais surtout plus attachant. « Quand je serais petit » est une œuvre qui lui ressemble, tantôt drôle, tantôt touchante, un surprenant voyage introspectif se regardant avec plaisir. Toutefois, si le résultat est donc agréable, on regrettera presque que l'ami Jean-Paul aie pêché par manque d'ambition. Car si le scénario est original et de qualité (ça nous change!), nul doute qu'il aurait pu aller encore plus loin dans ses réflexions, ses recherches, la réalisation ne dépassant elle jamais le niveau d'honnête téléfilm. De plus, si Rouve acteur, le jeune Miljan Chatelain, Miou-Miou et surtout Benoît Poelvoorde, étonnant de sobriété, livrent de jolies prestations, Claude Brasseur et Arly Jover sont comme à leur habitude transparents. Ne soyons toutefois pas trop sévères face à une œuvre évitant élégamment certaines facilités et au fond assez intimiste malgré sa dimension quasi-fantastique : elles ne sont aujourd'hui plus très courantes, et si « Quand je serais petit » ne restera pas dans les mémoires, il aura au moins eu le mérite d'être singulier et sincère. Sympathique.
Un film épatant! Sur la base d'une histoire dés plus simple, mais tout aussi originale, interessante. On ressent dés le début, l'émotion qu'il en dégage (une que l'on rentre complètement dans le film, que la mise en route soit faite). Quelques moments appelle à la nostalgie... Et montre une oeuvre loin de tout les blockbuster actuel ou violence et effets spéciaux sont les maitres mots. L'émotion prend le pas sur tout cela. On pourrait penser que le film trainera sur la longueure, mais ce n'est absolument pas le cas. On est happé par toute cette romance et ce jeu d'acteur impeccable. La BA aurait peut être du laisser un peu plus de mystère... Mais même avec cela, on ressort plein d'étoile dans les yeux, toucher par cette fabuleuse histoire qui nous ait conter. Comme quoi Jean Paul Rouve a su murir, là ou il faisait le pitre il y a des dizaines d'années... Il montre ici un talent qui lui ait propre est qui même si sur le coup ne nous fait pas réfléchir (quoique), le fera avec le recul. Lorsque l'on repensera à cette merveilleuse histoire. Comme quoi on a pas besoin de millions pour faire des merveilles. Rendant ici, un tout ; encore plus réaliste; que lorsque l'on nous matraque d'effets. Pas grand à dire d'autre. Mais dans tout les cas, c'est un film que je revisionnerais avec plaisir.
Bonne idée, très psychologique, qui renvoie à sois-même sa propre enfance et permet de se dire que nos parents nous cachent certaines choses parce que avec nos yeux d'enfants on ne les vois pas comme les yeux d'adulte.
Bon, c'est plein de bonnes intentiosn qui ne réalisent pas. Brasseur n'est pas là, Mio-Miou commence é faire toujours la même chose, le petit Mathias n'est pas le personnage, et tous les autres font ce qu'ils peuvent. Peu ou pas d'émotions, et la musique d'"Albinoni" souligne bien, hélas, le caractère truqué de cette réalisation. Dommage, le vol de la vie d'un enfant qui serait une fois encore justifié par les bonnes volontés. Beurk...
On est tenu en haleine mais malheureusement on ne finit pas par comprendre la logique du scénario. C'est dommage car il y a de bons acteurs ainsi qu'une bonne idée mais qui pour moi n'est pas aboutie.
Seconde réalisation pour l’acteur Jean-Paul Rouve (après Sans arme, ni haine, ni violence - 2008) qui dresse ici un magnifique et touchant drame humain sur un père de famille de 40 ans qui rencontre par hasard un jeune garçon de 10 ans dont la ressemblance est flagrante en plus de porter tous deux le même prénom. Mais les similitudes vont aller bien plus loin puisqu’en réalité, le jeune garçon c’est lui lorsqu’il avait le même âge ! Pour une raison qui lui (et nous) échappe, il se rend compte qu’il vient de tomber nez à nez avec l’enfant qu’il a été trente ans plus tôt, il y croise ainsi sa mère et surtout son père (brusquement décédé lorsqu’il avait 10 ans). Une fois que le contexte (si particulier) du film a été compris (et accepté), on se laisse aisément prendre au jeu par cette adorable et émouvante retrouvaille entre un fils et son père (Jean-Paul Rouve aux côtés de Benoît Poelvoorde qui interprète son père). Une œuvre pleine de charme et d’émotion, sincère et troublante, le tout magnifié par une B.O composée par Emilie Simon.