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conrad7893
301 abonnés
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1,5
Publiée le 20 décembre 2013
je n'ai pas adhéré du tout film très très très très lent décidemment j'ai beaucoup mal avec les film japonais, aisatique en général je n'ai pas compris les motivations des personnages notamment celle du vieux professeur à part trouver un peu de chaleur humaine et donner de l'amour désolé je ne suis pas du tout réceptif à ce genre de cinéma
Abbas Kiarostami prend son temps. On avait pu le constater dans Copie Conforme, notamment, où le film se déroulait également dans un temps court. Like someone in love (superbe musique d'Ella Fitzgerald) se déroule sur 24 heures et quelques scènes seulement. Mais chaque scène est vécue dans son ensemble. Le spectateur assiste aussi à ces moments creux, qui sont finalement le coeur de la vie, avec parfois des trouvailles visuelles magnifiques. Cette histoire de prostitution, traitée de façon non manichéenne, touche et questionne sur les raisons d'agir de 3 personnages fort différents : la jeune fille se prostituant, son client, intellectuel âgé, dont la motivation n'est pas vraiment élucidée, et le fiancé de la jeune fille, violent bien qu'amoureux. La lenteur permet une totale immersion dans les lieux fréquentés mais Kiarostami n'oublie pas l'humour, omniprésent, qui relance l'attention du spectateur. Un très beau film.
Par des plans fixes en temps réel, le réalisateur décrit délicatement la rencontre de deux âmes que "tout séparent" et leur cheminement intérieur durant cette tranche de vie de quelques heures. Ce film est un bel objet, soigné et délectable sans aucun effet cinématographique de mise en perspective, de découpage, de rythme ou même de scénario. Cela peut être déroutant pour le spectateur lambda, mais on est touché par la grâce des personnages.
Tokyo, de nos jours. Akiko, étudiante et escort-girl, doit renoncer à une rencontre avec sa grand-mère pour honorer un rendez-vous "professionnel". Le client s'avère être un vieux monsieur qui prendra plus de place que prévu.
Esthétiquement, le film est magnifique. La lumière est superbe et la mise en scène efficace. Le scénario semble malheureusement ne pas avoir reçu autant de soin. Kiarostami fait dans le minimum syndical. Cela ne nous mène pas bien loin. L'ensemble est sympathique mais un peu vain.
Bon désolé, mais malgré le talent certain de A. Kiarostami, son impressionnante capacité à s'adapter à la culture japonaise, "Like Someone in love" est devenu "Like somoeone in despair dans mon fauteuil". Parce que je me suis ennuyé.Parce qu'il y en a marre de voir un vieux, comme si on y était, qui met dix plombes pour chaque action. Oui il y a des rapports intéressants entre les protagonistes, oui c'est malin de faire coexister, dans le vieux, politesse et tranquillité toute bourgeoise et client de la prostitution, de le confronter au jeune fougueux, mais, en définitive, pour moi, c'est niet. Il y a une règle à laquelle un réalisateur ne devrait jamais déroger: le spectateur ne doit pas s'ennuyer. La lenteur, d'accord, la répétition aussi, tout ce qu'on veut mais, ça doit être bien géré. Malheureusement les films pénibles ont leur public: les spectateurs qui sont nuls dans leur vraie vie.
Après "Copie Conforme" tourné en Italie, voici un film très japonais pour l'iranien Abbas Kariostami. Lui qui ne peut plus tourner dans son pays d'origine et qu'on avait accusé de s'être occidentalisé avec "copie conforme" a trouvé la réponse : « Tourner au Japon c’est comme tourner en Iran. Que ce soit du japonais ou du perse, c’est toujours du sous-titrage ». En plus, il est certain que la culture japonaise correspond bien à son cinéma. Dans "Like someone in love", il nous raconte avec pudeur et sensibilité l'histoire de Akiko, une étudiante qui paye ses études en se transformant de temps en temps en escort girl. Un soir, dans un bar, elle est prise entre 3 feux : sa grand-mère venue spécialement à Tokyo pour la rencontrer et qui ne cesse de lui laisser des messages pour qu'elle passe la voir à la gare; son petit ami à qui elle ment au téléphone sur ce qu'elle est en train de faire; le patron du bar qui voudrait la voir aller retrouver un client à l'autre bout de la ville. Elle va finir par lui céder et le film va s'orienter sur la description des rapports de grand-père à petite fille entre Akiko et le client, un vieux veuf très gentil, ancien professeur de sociologie, ainsi que les rapports entre le client et le petit ami, entre Akiko et le petit ami. Tout cela arrive à faire penser au cinéma de Ozu même si on retrouve le goût de Kariostami pour les scènes mettant en scène une automobile et sa façon de filmer avec beaucoup de plans fixes et de travellings en plan-séquence. Un très beau film dont l'effet grandit avec le temps. Enfin un film de Kariostami qui abandonne les suggestions à base d'allégories pour donner une peinture réaliste de ce qui se passe ! Pour moi, le meilleur film de Kiarostami. Voir critique complète sur www.critique-film.fr
Une notule peut être vu comme un article court qui ne prend pas le temps de s'intéresser à un film. Cet écrit en est une.
Malgré la très grande notoriété de Kiarostami, son film n'est pas bon. Deux personnages que tout oppose se rencontrent mais ce schéma de pseudo couple est déjà vu. Leurs dialogues sont barbants, et ces plans trop longs qui rendent le récit inintéressant au possible sont répétitifs. À quoi bon filmer un homme sortir de voiture pour le voir finalement faire marche arrière ? La volonté de viser le réalisme ? Nous opterons plutôt pour l'ennui.
j'ai pour habitude de ne pas regader les films aisatiques, car je n'ai jamais aimé le côté surjoué des personnages. J'ai fait une exception ici. C'est un film à regarder à titre expérimental. C'est tout dire.
Un curieux film japonais réalisé par un iranien. Les scènes sont d'une lenteur extrême, à tel point que je me suis endormie au bout de 5 min pour me réveiller au milieu du film. La particularité de ce film (ou de la 2ème partie du coup) est de traiter de sujets graves comme s'ils ne l'étaient pas : scènes lentes, calmes, posées, longues, ..., ponctuée d'une fin surprenante qui laisse perplexe. En sortant j'ai lu et donc découvert l'histoire qui ne devait concerner que le début du film, car dans la 2ème partie il n'est jamais question de prostitution comme le synopsis le dit ! Ce film est très spécial.
Tout premier film d'Abbas Kiarostami que je visionne et je dois avouer que je n'ai pas vraiment été très emballer par "Like someone in love". Si c'est vrai que les interprétations de Rin Takanashi et de Tadashi Okuno sont tout en finesse et sonnent juste, par contre j'ai trouvé la mise en scène guère séduisante et surtout beaucoup trop lente. Quant à l'histoire, si le début s'avère intéressant (on y voit une jeune prostituée qui se retrouve à passer une nuit avec un vieil universitaire), la suite l'est malheureusement beaucoup moins. Bref, je m'attendais à beaucoup mieux concernant ce film franco-asiatique réalisé par le réalisateur iranien.
Il est vrai qu'en commençant à regarder le film j'étais plutôt sceptique. Ne comprenant pas trop qui faisait quoi le tout avec un rythme lent, mais ça ça ne me gène pas outre mesure, au contraire même. Mais je me suis accroché et force est de constater que j'ai bien fait! Car contrairement à ce que j'ai lu, le film a un scénario bien plus ambitieux qu'il n'y paraît. Évidemment on n'atteint pas les sommets de prises de tête scénaristique de certains blockbuster qui les rend inutilement compliqués à mon goût d'ailleurs. Mais là je diverge, retournons plutôt au film. Ce n'est pas que le film n'a pas de scénario, c'est que les moyens mis en œuvre pour le faire vivre sont minimalistes : peu d'acteurs dans peu de décors et une mise en scène sobre (avec tout de même des trouvailles visuelles judicieuses). Certains se plaindront du rythme lent du film, ce qui peut être compréhensible, mais c'est justement pour moi la plus grande force du film. Kiarostami imprègne le spectateur de chaque situation (sans l’écœurer) avec un sens du dosage extraordinaire. Le sujet pourtant délicat à traiter ne nous saute pas aux yeux, mais c'est pour mieux le décortiquer que le film prend autant son temps. spoiler: Je n'ai découvert qu'au bout d'une demi-heure que le sujet du film était la prostitution! Les acteurs sont tous très bons et servent à merveille l'intention première de Kiarostami : un film touchant de réalisme. C'est sans conteste une réussite totale pour ma part comme vous avez pu le lire!
Après le magnifique "Copie conforme" (2010) et l'Italie le réalisateur iranien pose ses valises au Pays du Soleil levant. Quel autre réalisateur arrive à si bien sentir et ressentir une culture différente que la sienne ? Après avoir fait mouche chez les italiens il nous offre là un film dont l'âme est définitivement japonaise. La première vraie qualité du film (et de son réalisateur) est de savoir retranscrire l'ambiance zen et nippone sans tenter d'y mettre un quelconque ingrédient plus "persan" (ou autre). Mariant toujours aussi bien les parties bavardes que les silences Abbas Kiarostami pêche pourtant plus dans le fond de son histoire. En effet ayant eu l'inspiration lors d'un voyage où il avait été intrigué par une jeune fille vêtue en mariée qui était en faite une prostituée étudiante on se demande vraiment ce qu'il a voulu démontrer. Le lien entre le vieillard et la jeune étudiante reste beaucoup trop flou, on peut laisser place à l'imaginaire mais il faut aussi parfois savoir donner un peu plus. Certains passages (bavards) sont très peu intéressants (la peinture au début ?!!). Un voyage d'une beauté plastique certaine, des acteurs magnifiques mais qui ne crée jamais un emballement car il y a quelque chose de trop sophistiqué, que la forme ne peut estomper. La fin aussi inattendue que trop abrupte est sans trop maladroite car elle n'est pas en adéquation avec la peinture lancinante que Kiarostami fait du Japon. Un beau film donc, aux qualités évidentes mais qui manque de profondeur.
je suis très déçue. beaucoup de situations se devine par avance et la fin n'est pas une vraie fin. j'aurai aimé en savoir plus sur l'avenir des personnages.
Le style minimaliste dont Kiarostami s’est entiché est si proche du cinéma classique japonais qu’il semblait normal que, dans son exil forcé d’Iran, il soit parti tourner un de ses longs-métrage à Tokyo. Effectivement, son nouveau film confronte, dans une mise en scène intimiste, deux générations devant lutter contre leurs problèmes de communication, ce qui n’est sans rappeler les chefs d’œuvres d’Yasujiro Ozu. Sous cette qualité esthétique irréprochable mettant parfaitement en avant les mensonges et la routine désespérée dans lesquels se sont enfermés les deux protagonistes, le scénario tourne court. Le réalisateur semble effectivement avoir lutté pour faire durer 110 minutes, à grands renforts de splendides effets de réverbération et de plans-séquences en voiture, une rencontre dont il n’y a finalement peu à tirer sinon une fin inattendue.