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Un visiteur
0,5
Publiée le 8 octobre 2012
Pendant ce film, d'une lenteur et d'une vacuité indescriptible, j'ai eu à un moment la bonne idée de regarder le plafond noir de la salle et ce fut tout aussi passionnant. J'ai aussi pu longuement regretter ne pas être plutôt rentré chez moi m'occuper de la vaisselle et des sanitaires...
Pourquoi ce film jouit-il d'une sortie en avant-première ? Mystère... Un réalisateur de renom peut-être, si j'en crois les critiques presse ? Mais sans doute plutôt pour que je puisse avertir chacun d'entre vous de l'escroquerie complète qu'il constitue. L'affiche elle-même est déjà un mensonge, le personnage dépeint sur cette dernière n'étant qu'un personnage secondaire des premières minutes, unique réjouissance visuelle de ce "film", il est vrai. S'ensuit alors un vide d'un ennui mortel, où les gens roulent à travers Tokyo, de nuit, puis de jour, et parlent un peu. Des téléphones sonnent. Parfois, ils décrochent, parfois c'est le répondeur, parfois ils débranchent carrément le fil pour être tranquille. Tout ça en chaussons et petits pas japonais. Puis viendra une fin digne du Projet Blair Witch pour achever ce long calvaire. Même cette soudaine action terminale tant attendue, montre en main, vous sera refusée.
Voilà, J'arrêterai ici, vous m'en direz des nouvelles ! Dépressifs, autistes et grabataires, peut-être un grand moment de joie pour vous, sait-on jamais !