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    Like Someone in Love
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    2,9
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    60 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Vous trouverez probablement sur la toile des personnes qui ont aimé ce film et vous en parleront comme "d'une oeuvre d'art".



    D'une certaine façon, si on considère la dernière production d'Abbas Kiarostami comme une oeuvre destinée à tourner en boucle dans une salle d'exposition, elle peut en effet faire effet. Cadrage impec, actrice au ... la suite ici : http://www.christoblog.net/article-like-someone-in-love-110916690.html
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Franchement , rien: C'est le mot qui ressort de ce film ou la lenteur est tre presente.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    Une daube monumentale! Rempli de plans longs et ridicules, d'acteurs bidons, de clichés: les méchants sont des latinos, les parents (beaucoup) trop sévères envers leur gamin... Passer votre chemin.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Quelle beauté ce long métrage de Kiarostami (surtout la lumière dans les intérieurs), bluffé par chaque cadrage, par le jeu des acteurs et l'histoire qui se met lentement en place. Alors oui c'est très lent mais çà ne doit pas vous rebuter à voir ce film et cette vraie force de mise en scène.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Rédiger une critique de ce "Like someone in love" se révèle être un exercice difficile. Première difficulté, lui attribuer une nationalité : film iranien, puisque réalisé par Abbas Kariostami ? Film japonais, puisque tourné à Tokyo, en japonais et avec des acteurs nippons, sans parler du fantôme d'Ozu qui plane au-desus du film ? Film français, puisque produit par Marin Karmitz, qui raconte même qu'il a vendu une éponge d'Yves Klein pour boucler son financement ? Puis vient le moment de lui attribuer une note, et on se trouve partagé entre le 3/10 pour la vacuité du scénario et la lenteur décourageante de la narration, et le 9/10 pour la beauté de la photographie, l'intelligence de la mise en scène, la place accordée au hors champ, le travail de la bande son... 3 + 9 : 2, on mettra 6/10... Ensuite, il faut bien résumer le film, dire de quoi il parle, et là encore, difficulté. La réponse me semble contenue dans le titre, qui reprend une chanson d'Ella Fitzerald qu'on entend chez le professeur : le film parle de personnes qui vivent comme des gens amoureux, mais qui à divers titres, n'en n'ont que les apparences, à l'image de Noriaki qui dit d'Akiko : "Si je la perds, je n'en retrouverais pas une comme elle."
    Depuis très longtemps, au moins depuis "Close-up", Kariostami place le mensonge au coeur de ses films, ce mensonge dont Asghar Farhadi explique qu'en Iran il est transmis dans l'éducation familiale pour se protéger de la répression politique et religieuse. Ici, il fait dire au professeur en réponse à Noriaki qui lui jetait "Avoir de l'expérience, ça sert à mieux gober les mensonges ?" : "Quand tu sais que la réponse sera un mensonge, ne pose pas la question". C'est bien ce parti pris qu'il a choisi pour le film, celui du mensonge par omission : ne pas tout montrer, que ce soit dans la scène d'ouverture ou bien dans la scène finale interrompue cut avant qu'on ait réalisé ce qui venait de se passer, et entre les deux, que d'ellipses.
    La suite dans Les Critiques Clunysiennes : http://www.critiquesclunysiennes.com/
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2012
    Il faut laisser au thé le temps d'infuser. Pareil pour le dernier Kiarostami, made in Japan, et abusivement comparé à Ozu comme si tout ce qui sortait du territoire nippon et était filmé avec lenteur devait ressembler aux oeuvres du réalisateur de Voyage à Tokyo. Déjà, Like someone in love, avec son titre à la Wong Kar-wai, se déroule l'espace de 24 heures et se réduit pratiquement à trois personnages : la jeune femme, le vieil homme et le garagiste, fiancé de la première, tandis que le deuxième n'est pas le grand-père ce celle-ci. Qui est qui et qui fait quoi, il y a comme un doute qui plane et cela suffit à Kiarostami pour délivrer un scénario, ou une ébauche de. On est proche du service minimum dans cette histoire toute mince où tout réside dans les impressions, soleil levant. Comme une estampe japonaise ? On s'attache à deux hommes et à cette fille, dans une lente dérive tokyoïte, parfois troublante par sa beauté intrinsèque, par son mystère (trop ?) savamment entretenu. Le thé a largement le temps d'infuser, on se prend un coup de saké sur la tête lors d'une dernière scène pour le moins surprenante. Comment dit-on dubitatif en japonais ?
    Sebmagic
    Sebmagic

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2012
    J'ai beaucoup aimé ce film dont je ne connaissais pas le réalisateur mais qui a attisé ma curiosité. Les deux personnages principaux sont intéressants et j'ai suivi cette histoire (quasiment décrite en temps réel) en savourant les plans. De nombreux plans fixes, souvent longs, parfois trop, mais toujours délicieux. Le risque de ce film est d'ennuyer le spectateur avec trop de lenteurs et de silences, sentiment qui a visiblement frappé de nombreuses personnes mais qui ne m'a pas atteint. Je n'ai personnellement pas vu le temps passer car j'ai adoré le maniement de la caméra et la façon dont sont introduits et traités les personnages. La lenteur des images, liée en grande partie à l'immobilité des protagonistes, donne une ambiance qui correspond au pays, mettant en exergue le côté zen et calme des japonais, notamment en ce qui concerne Takashi (joué par Tadashi Okuno). Sur la forme donc, je n'ai pas grand chose à reprocher à Like Someone in Love. Mais une fois sorti de la séance, je me suis demandé ce qu'il y avait é retenir exactement du film, assez troublé par la dernière image surprenante et par la montée de tension finale. Après l'avoir vu une fois, je ne pense pas que le film ait des choses supplémentaires à apporter aux prochains visionnages (certains passages risquent d'ailleurs de paraître interminables la deuxième fois), ce qui est dommage.
    Appeal
    Appeal

    157 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Je risque de me répéter, pourtant pour moi c'est toujours pareil. A vouloir trop bien filmer la normalité, dans tout ses instants, y compris long, mélancolique, ennuyeux, et quand on le film bien comme Kiarostami, ce qui nous arrive toujours, c'est d'être emmené par ces sentiments. Kiarostami prend soin de montrer cette histoire pas banal d'un oeil normal, sans trop d'effets, juste assez, en multipliant les nombreux plans séquences qui ne nous ménagent pas des longs temps d'attentes, des temps de repos, des temps de déplacements etc... Pourquoi pas a vrai dire. D'autres films l'ont fait (sans doute moins que celui-ci tout de meme), mais quand tu joue sur la patience, il vous à côté de ça ravir l'oeil. Et la, c'est mitigé. Certaines scènes sont très belles, que ce soit sur le jeu des lumières ou de la photographie. D'autres ne présentes rien, de la pure banalité. Un film lent donc, mais pas toujours contemplatif ; il manque quelque chose. Dans le pire des cas, on posera notre regard sur Rin Takanashi, sublime actrice, tandis que le trio amoureux mis en place joue globalement bien. Un beau film, on sent les emotions, mais on les adoptes trop et le contrepoids d'un visuel parfait n'est pas assez présent.
    Thomas P
    Thomas P

    35 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2012
    Une histoire douce, calme, intrigante et platonique entre deux personnages que tout oppose. Akiko et monsieur Takashi. Voila les ingrédients d’un film réussit. Cependant, à trop vouloir montrer la normalité d’une relation atypique, le réalisateur patauge dans son objectif. Quel est-il ? Agréablement filmé, il y a de très bons acteurs dans un décor sobre fluctuant entre un appartement tapissé d’étagères remplies de livres ainsi que des voitures dont l’habitacle offre de beaux plans et des scènes intéressantes. Le réalisateur nous convainc de suivre la soirée de cette jeune fille exerçant un métier nocturne jugé peu valorisant que sa famille ignore. Touchant dès le début, on perçoit qu’Akiko n’est pas dépourvu de sentiments. Après avoir rencontré son client, un jeu de relation ambigu s’offre à nous, surtout quand le petit ami d’Akiko pointe le bout de son nez. Une version japonaise d’un Vaudeville contemporain.
    REM_75
    REM_75

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Un film charmant, sobre et sur peu de choses mais qui nous donne à méditer sur tant...
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Etonnant.....Au bout de 10 minutes, on est convaincu que le réalisateur est japonais (Ozu, voire Kurozawa...)....Une mise en scene tres lisse, pour un scénario qui ne fonctionne que dans la relation humaine, rencontre entre une jeune fille dont les yeux brillent et un homme qui pourrait être son grand père.....La relation n'est pas explicite, elle contient même un certain mystère......Sagesse d'un côté, désillusions de l'autre, les dialogues ont la dignité de ceux des films de Kurozawa.....Dans l'appartement du vieil homme, la chaleur des livres et du jazz rassurent les invités, dans la rue, la zone de non droit, la violence viennent tutoyer les âmes......Rupture, les dialogues ont parfois des tonalités philosophiques, le spectateur est invité par des gros plans, dans l'intimité des personnages, dans le sens de la vie.....Travellings la nuit sur la plus grande ville du monde, Tokyo, on se promène un peu dans une atmosphère jazzy et l'on participe à l'anonymat de nos vies......Un film à voir , je pense et qui imprègne de belles réflexions (dans tous les sens du terme)....
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/10/13/like-someone-in-love/ | La maxime « advienne que pourra » résume, à elle seule, les fondements du cinéma de Kiarostami. Prononcée religieusement par le personnage de Takashi, elle exprime la vision d’une vie basée sur un hasard maîtrisé ou subi. Son cinéma est un espace-temps où la notion de destin a encore un sens, non pas divin mais où l’homme est la marionnette de la vie qui le dépasse. L’Homme choisit de vivre, mais reste spectateur de sa propre vie. Chez Kiarostami, une sensation nous envahit, celle d’avoir vu vivre et d’avoir vécu avec. On pourrait reprocher au réalisateur de parfois s’égarer dans des scènes longues où la notion de non-action est poussée à l’extrême. Mais, c’est grâce à ces intermèdes qu’il suspend le temps cinématographique pour le faire coller au plus près de son écoulement réel. C’est de ce parti pris que découle son charme. Ce sentiment de partage entre le film et le spectateur est également accentué par le point du vue que Kiarostami lui octroie. Dans le cinéma du réalisateur iranien, le spectateur n’a pas l’habituel point de vue omniscient – voyant tout et sachant tout. Il est cantonné presque à un rôle de voyeur, et donc tributaire d’un corps fictif. S’en suit alors un jeu de hors-champs, de non-dit visuel, et d’obstacle à la vision: le rideau de la voisine, la fenêtre du restaurant, la vitre du taxi. Les éléments physiques empêchent une présence quasi fantomatique du spectateur. Le film sort de son schéma naturaliste à sa conclusion en créant par des effets sonores amplifiés le trouble. Le film est calme, mais il prépare la tempête. Mais pour ne pas trop aller vers un « cinéma de style », Kiarostami garde le spectateur prisonnier de ce corps filmique qu’il a lui-même créé, le cantonnant comme ses personnages à l’incompréhension de l’évènement.

    Cependant, le cinéma de Kiarostami n’est pas vain. Certes l’action n’est pas une pierre angulaire de son œuvre mais il préfère distiller par le dialogue ou la mise en scène les questionnements qui le taraudent sur la société en reflétant ses travers. Son génie n’est pas de montrer leur limite ou de tenter de les régler, mais de juste nous les présenter, laissant aux spectateurs le loisir de les résoudre. Il annihile toute morale convenue. Si le thème de la prostitution est clairement annoncé à travers le personnage d’Akiko, le propos de Kiarostami est plus subtil. Il pose la question de la prostitution de l’Homme en tant que personne physique et morale. Sous la prostitution physique se glisse également le problème de la notion de prostitution mentale. Elle s’exprimera à travers le personnage de Takashi – vieux professeur de sociologie à la retraite. Chacun, dans l’ombre de la nuit, ne doit-il pas accomplir son travail, sans échappatoire possible, poussé par une sorte de servitude volontaire face à une autorité quelconque (Mac, patron). Même si Takeshi esquisse une rébellion, elle sera vaine et ne permet à son personnage de ne gagner que quelques heures. Kiarostami juxtapose à la notion d’esclavagisme social celle de la surveillance au sein de la société. Dans la scène d’ouverture, il donne une présence diabolique au Mac d’Akiko, une toute puissance visuelle significative de son autorité. Akiko, assise dos à la fenêtre, est recouverte grâce au reflet de la fenêtre par le corps de l’homme qui la possède économique et qui peut tout se permettre avec elle, même une intrusion dans sa vie privée (il écoute ses messages pour savoir si elle dit vrai). Cette lugubre scène trouve un écho à travers le personnage de la voisine de Takashi, même si Kiarostami ne s’intéresse plus à la notion d’autorité. Avec son expérience de la mise en scène, le réalisateur voile notre vision d’un rideau , nous rendant encore plus tributaire de notre corps fictif.

    Pour contrer cette surveillance accrue, la société n’a que pu se satisfaire que de conventions se maintenant alors sur un jeu de vraisemblance et de faux. C’est de la bouche de Takashi que Kiarostami sort les dialogues les plus intéressants, ceux exposant sa pensée. Ce dernier dira: « Quand tu sais que l’on va te mentir, ne poses pas de questions » – montrant alors que cette société repose sur le non-dit, sur une volonté de créer une réputation qui se calque à la vie, l’une pouvant briser l’autre. Mais encore une fois, Kiarostami ne dénonce pas, il montre seulement les complexités du réel. La notion de conditionnement et celle de convenance seront illustrées par une autre phrase: « Tu dis que c’est un blague, donc je ris ». L’homme ne s’attache plus au sens mais à ce qu’il devrait causer chez l’individu, ici le rire. Le principe est encore une fois d’être bien vu et de pouvoir alors tenter de se reposer enfin sur quelqu’un. Pour toucher au plus profond des âmes, Kiarostami emprisonne ses personnages dans une prison d’acier: une voiture. Ironie, puisque le confinement pousse à la confession. Mais ce rapprochement presque obligatoire de la prostituée, du fiancé et du client, ne sera finalement qu’un jeu de quiproquos agrémenté parfois par une pincée de sincérité.

    Dans « Like Someone in Love », les personnages glissent d’un rôle à l’autre, d’un costume sociétal à un autre créant ainsi l’éventail de l’amour. L’amour au sens large: paternel, charnel, amical et sentimental.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2024
    Film étonnant. Tout se déroule selon une logique déconcertante mais chaque personnage se dévoile avec justesse. C'est absolument génial alors que le scénario est apparemment d'une grande banalité. La mise en scène et la direction d'acteur donnent l'impression d'assister à une histoire qui pourrait se dérouler
    dans tous les continents. Que le travail du Kastorami se déroule en Iran, ou comme c'est le cas en Chine, son.propos est toujours aussi subtil et sa volonté de comprendre ses personnages aussi presente.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2017
    Dans la filmographie d’Abbas Kiarostami, Like someone in love, présenté en compétition officielle au festival de Cannes 2012, succède à Copie conforme (2010) dont il constitue une sorte de version plus sombre, plus désabusée, toujours atypique mais moins radicale. À la radiographie du duo formé par Juliette Binoche et William Shimell fait ainsi suite l’analyse d’un trio composé d’une jeune escort-girl, Akiko (Rin Takanashi), de son amoureux, Noriaki (Ryo Kase) et d’un érudit sociologue octogénaire, Watanabe (Tadashi Okuno). À la Toscane succède l’urbaine Tokyo d’abord nocturne puis diurne. Critique complète sur notre blog ciné : incineveritasblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 mai 2013
    J'ai bien dormi, merci ! Pas de scénario, des longueurs (et le mot est faible), même pas une quête ou un questionnement. Passez votre chemin !
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