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Un visiteur
3,0
Publiée le 9 novembre 2012
Rien à voir avec ce que je connaissais de Kiarostami (Où est la maison de mon ami ?, Au travers des oliviers, Le Goût de la cerise, Le Vent nous emportera, Ten). Déroutée mais pas déçue. Étonnée.
Chef-d’œuvre ! Présenté lors du dernier festival de Cannes, le nouveau film du maître Kiarostami est pour moi complétement à la hauteur de sa réputation (on le compare à du Ozu, et ce n'est pas loin d'être faux). Au-delà des qualités formelles du film (magnifique photo, comédiens impeccables), il est impressionnant de voir comment un réalisateur iranien a si bien pu comprendre la culture japonaise, loin des clichés qu'on nous sert trop souvent. À voir absolument.
Kiarostami à l'étranger: la dernière fois avec Juliette Binoche, j'avais detesté jusqu'à la moëlle. Cette fois, c'est un petit film, plus linéaire que d'habitude, avec des acteurs peu expressifs mais que j'ai aimés. Comme il s'agit d'une rencontre entre des personnages, les relations sont superficielles et du coup, le film aussi. Beaucoup de scènes de voiture, ce que j'aime aussi (mais ce n'est pas nouveau dans son cinéma).
Dans l'ensemble, j'ai trouvé le film franchement plaisant mais il faut bien le reconnaître, il n'y a rien d'exceptionnel, ça ne casse pas de brique et ce n'est pas à la hauteur de ce qu'on peut espérer de Cannes: la logique de suivre des auteurs a ses limites, en clair.
Kiarostami fait parti des grands cinéastes. Incontestablement dans le pelotton de tête des metteur en scène d'aujourd'hui. Il a réalisé de très grands films, mais son dernier en date, Like Someone in love me semble vraiment peu convaincaint. Alors oui il y a un travail sur le hors champ qui est virtuose (cf la scène d'ouverture : on ne voit pas le personnage qui parle pendant de longues minutes), et des personnages attachant et très bien interprétés par les deux acteurs principaux. Une fois le dispositif installé, il ne se passe plus grand chose. On se régale de ci de là de brillantes idées de mise en scène, mais je ne vois toujours pas ce que Kiarostami voulait nous raconter à travers son film. Si vous ne connaissez pas ce ciéaste, tournez vous plutôt vers ces chefs d'oeuvre des années 1990
Un film atypique, curieux. La première partie est lassante (trop de discussion !!) et j'ai mis une bonne demie-heure avant de m'intéresser réellement à cette rencontre improbable entre ces deux êtres que tout oppose. La dernière partie est beaucoup mieux joué, plus intéressante et les personnages deviennent attachant.
J'avais déjà vu un film où il ne passe rien, mais celui-là a en plus le bon goût de le faire d'une manière terriblement longue et lente. Amis du plan fixe, vous serez ravis, puisque le réalisateur peut passer 10 minutes sur une scène sans mouvoir la caméra, que les acteurs soient ou ne soient plus dans le champ. L'histoire n'a pas plus d’intérêt que les ragots de votre tante sur sa boulangère et le film regorge de détails inutiles qui ne sont là que pour faire durer pendant deux heures un film qui pourrait être résumé en deux minutes, montre en main. Même en retournant l'histoire dans tous les sens jusqu'au 91° degré, je n'arrive pas à en tirer autre chose que des gens qui ne répondent pas au téléphone et qui mettent des chaussures en seulement sept minutes.
De bons acteurs, des images léchées, une histoire intéressante mais quelle lenteur! C'est dommage qu'il n'y aie pas plus de rythme. Ce film mérite la moyenne car mis à par un peu d'ennui pendant la séance, les personnages sont attachants.
Like Someone in Love est un film brillant, l'un de mes plus beaux moments de cinéma de l'année. Subtil, touchant et drôle, délicat, dommage que certaines personnes comme KVH semblent être passées à côté. Pour ma part j'ai juste envie d'appuyer sur la touche "repeat".
Film très poétique et touchant. Je n'ai pas la larme facile et pourtant la deuxième scène du film dans le taxi a réussi à m'émouvoir. Très bien filmé. Les émotions sont particulièrement bien transmis au spectateur: de la tristesse à l'amour en passant par la honte.
Pendant ce film, d'une lenteur et d'une vacuité indescriptible, j'ai eu à un moment la bonne idée de regarder le plafond noir de la salle et ce fut tout aussi passionnant. J'ai aussi pu longuement regretter ne pas être plutôt rentré chez moi m'occuper de la vaisselle et des sanitaires...
Pourquoi ce film jouit-il d'une sortie en avant-première ? Mystère... Un réalisateur de renom peut-être, si j'en crois les critiques presse ? Mais sans doute plutôt pour que je puisse avertir chacun d'entre vous de l'escroquerie complète qu'il constitue. L'affiche elle-même est déjà un mensonge, le personnage dépeint sur cette dernière n'étant qu'un personnage secondaire des premières minutes, unique réjouissance visuelle de ce "film", il est vrai. S'ensuit alors un vide d'un ennui mortel, où les gens roulent à travers Tokyo, de nuit, puis de jour, et parlent un peu. Des téléphones sonnent. Parfois, ils décrochent, parfois c'est le répondeur, parfois ils débranchent carrément le fil pour être tranquille. Tout ça en chaussons et petits pas japonais. Puis viendra une fin digne du Projet Blair Witch pour achever ce long calvaire. Même cette soudaine action terminale tant attendue, montre en main, vous sera refusée.
Voilà, J'arrêterai ici, vous m'en direz des nouvelles ! Dépressifs, autistes et grabataires, peut-être un grand moment de joie pour vous, sait-on jamais !