Derniers Avis sur Attack The Block

Une très bonne comédie de science-fiction réalisé par Joe Cornish avec un humour bien dosé et maitrisé

Excellent film.

Attack the Block surprend par l’énergie avec laquelle il organise sa lutte contre une menace extraterrestre : soit la rencontre entre une menace sociale, puisque les personnages sont présentés de prime abord comme des délinquants capables d’agresser en pleine rue une femme isolée, et une menace surnaturelle qui fait gagner le statut de héros à nos personnages à mesure qu’ils se sacrifient pour la collectivité. Cette énergie repose à la fois sur la direction d’acteurs, inconnus pour la plupart au moment du tournage, et sur la réalisation en elle-même, dans la continuité d’un travail sur le rythme entrepris dans le cinéma anglais par Guy Ritchie, Danny Boyle ou Edgar Wright ici producteur.
La bonne idée du long métrage tient à la rencontre de plusieurs registres : un néoréalisme d’ordre social – peinture du microcosme de la banlieue londonienne et des tensions/liens qui la régissent –, un goût prononcé pour le gore et un burlesque qui crée une belle complicité avec ses jeunes personnages, rendus sympathiques sans néanmoins gommer leurs exactions passées. La mise en scène de Joe Cornish multiplie les trouvailles, en particulier une séquence d’exfiltration dans un couloir enfumé durant laquelle il faut relancer la minuterie pour immobiliser les créatures, de course-poursuite dans les cages d’escalier permettant de filer la métaphore du bas et du haut chère à la culture des banlieues. Notons enfin que les ressemblances avec ce qui deviendra douze ans plus tard Vermines (Sébastien Vaniček, 2023) laisse perplexe quant à l’originalité de ce dernier, qui paraît plagier sans vergogne tout à la fois des idées du scénario et des partis pris de réalisation. Il faut redécouvrir Attack the Block !

Un grand merci pour la participation à la stigmatisation des banlieusards qu'ils soient de Londres ou d'ailleurs Language a vomir, histoire ultra nulle,acteurs sortant de l'ecole primaire, vulgarisation de lq drogue, misogynie, merci encore pour la propogande de l'image d'une banlieue uniquement representée par des voleurs des dealers des drogués bien evidemment noirs en general ca fait avancer les choses et ca donne une imace powitive pour les futures generations A oui au fait j'oubliais il y a presence d'extra terrestre en fait des gorilles noirs dotés de dents fluo Lamentable

Très bon film. Très bon jeu d'acteur pour des ados. Les monstres sont très mal fait ! Mais sinon très bon film. Ce scénarion : spoiler: Des gars de la tesse qui rencontrent une femme et qui lui volent ces affaires, mais ils ne se doutaient pas que cette femme deviendrait par la suite une alliée précieuse.

Un excellent film qui mélange comédie et science-fiction avec Jodie Whittaker , Nick Frost et John Boyega .

Alors oui c'est vrai, ce métrage est rempli de défauts qu'on mettra sur le dos de la première œuvre, mais il y a deux, trois trucs à sauver quand même. « Attack the block » est énergique (les scènes d'action s'enchaînent de manière ininterrompue), doté de SFX satisfaisants dans la mesure où Joe Cornish (le réalisateur) nous offre le spectacle d'une SF débridée et généreuse légèrement gore. Toutefois, faire passer des racailles au rang de héros sacrificiels était l'erreur du métrage : ce choix était mauvais car les personnages étaient trop superficiels voire caricaturaux. De plus, le discours politique sous-jacent est également lamentable puisque trop réducteur. Que l’on se rassure cependant car le film est sans temps mort, contient de bonnes séquences (voir le final notamment), un bon score et constitue finalement un divertissement simpliste certes, mais relativement efficace…quand on n'est pas trop difficile !

Un divertissement britannique fun avec Nick Frost et john Boyega. Une invasion extraterrestre s'invite dans un quartier défavorisés dans le sud de Londres où de jeunes caïds se défendent. De bon dialogues à l'humour anglais. Je pressent bien que Simon Pegg va débarquer un moment ou un autre, même si il n'est pas dans ce film. Un petit film Pop Corn pour faire passer le temps !

Effets spéciaux au ras des pâquerettes
Histoire saugrenue, a oublié très vite
Une suite serait une catastrophe pour le 7ieme art !

Même si ce n’est pas du grand cinéma, on passe un moment acceptable avec cette petite racaille de banlieue qui arrive à nous faire sourire dans leur chasse aux aliens tout en protégeant leur ghetto. C’est déjanté, décalé, un tantinet gore. Les montres aux dents fluorescentes sont d’un burlesque assumé, le scénario est calamiteux, le langage des cités est un peu fatiguant à la longue. Et pourtant, si le spectateur prend le recul nécessaire et s’accorde à dire d’emblée qu’il s’agit d’une parodie des films du genre, on arrive à en tirer quelque chose en y attachant un minimum d’attention.

C’est sans rien en savoir que je me suis lancé dans cet « Attack The Block » et – franchement – je ne peux que louer son évidente efficacité.
Tout se lance très vite. On pose les éléments sans perdre de temps dans des simagrées inutiles. Mais surtout ce film parvient à installer très rapidement ce qui va faire sa force : son ton.

Car à bien tout prendre, il n’y a rien de véritablement original à lancer une intrigue d’invasion d’aliens et broder une sorte de survival à partir de ce postulat-ci.
Par contre, ce qu’il y a de rafraichissant c’est de faire ça dans une cité, en brisant sans cesse les codes et les représentations.
spoiler: La scène d’intro en est au fond une remarquable illustration de cet esprit de rupture. On ouvre d’abord sur une comète étrange qu’on voit traverser le ciel nocturne… …Sauf que non : le traveling descendant nous fait comprendre qu’il s’agit surement d’un des nombreux feux d’artifices qui éclatent en cette soirée de célébration. On se retrouve alors à la sortie d’une supérette à suivre une jeune-femme sans défense qui se retrouve brusquement suivi par des loubards. L’héroïne semble dès lors posée et l’élément perturbateur également… …Sauf que non : la comète qu’on avait aperçu au début du film est bien un corps astral singulier qui n’avait rien à foutre là. Il s’écrase sur une bagnole et les loubards se mettent à le pourchasser. Alors les loubards deviennent soudainement les héros. On se dit à partir de cet instant que va commencer une longue traque dans laquelle les héros vont y laisser des plumes. Sauf que non : la bébête se fait pourrir et les héros la trimballe dans le quartier en guise de trophée…


…Et au fond, cet esprit de rupture on le retrouve en permanence.
Or ce qui rend cette mécanique si rafraichissante c’est qu’elle est toujours au service d’une vision bon-enfant de cet univers qui est en général misérabilisé : la cité.
Au final tous ces truands sont de grands gamins, mais de grands gamins qui n’ont pas froid aux yeux parce qu’on sent qu’ils sont habitués à morfler.
Et c’est ce qui transforme cette démarche en un spectacle frais parce qu’iconoclaste : voilà que les petites frappes des quartiers deviennent finalement les meilleurs remparts contre une invasion alien ce qui renverse totalement les rapports de valeurs, et surtout ce qui renverse considérablement les figures associées d’habitude au genre.

Alors vous allez me dire qu’avec ça on n’a pas de quoi tenir sur toute la longueur d’un film ce qui est bien vrai.
Mais fort heureusement « Attack the Block » présente plusieurs mérites face à ce constat là.
D’abord il est court – moins d’une heure et demie – ce qui fait qu’il se résout assez vite sans s’attarder sur le superflu.
Ensuite il est formellement assez malin. Même si sa photo est d’assez mauvais goût (sombrant dans l’habituel couple orange-bleu), elle joue très bien des effets de fumées, des éclairages artificiels et des jeux de clairs-obscurs. L’effet fonctionne d’autant mieux que les cadres sont stables, équilibrés et coupés sans excès frénétiques.
De même sa narration coulisse toute seule. L’air de rien ce film sait toujours poser subtilement les éléments qu’il devra utiliser par la suite.
spoiler: C’est le cas par exemple des feux d’artifices qui justifie leur usage régulier de fusées éclairantes ou bien encore du personnage de Brewis qu’on sait introduire rapidement en tant qu’étudiant susceptible d’apporter tous les détails techniques concernant les extraterrestres.

Et puis enfin – et surtout – « Attack the Block » a le mérite d’avoir un propos ; qui plus est un propos cohérent avec tout le reste.

Parce qu’au fond le sujet ce ne sont pas les aliens, mais bien la cité.
D’ailleurs toute la dynamique de l’intrigue est au final basée là-dessus ; sur la vie de la cité.
Les aliens, à bien tout prendre, on s’en fout un peu. Ils sont juste le catalyseur qui a permis de faire émerger ce qui ruine cette cité de l’intérieur.
Et l’air de rien, sur ce point, Joe Cornish parvient à produire un vrai discours de cité pour la cité.
Car que nous raconte vraiment cet « Attack the Block » ?
spoiler: A bien y regarder, ce film nous montre que le vrai problème des prolos c’est qu’ils n’ont pas conscience de ce qu’ils sont vraiment. Sam est agressée par Moses parce qu’il était persuadé que c’était une fille plutôt aisée. Alors qu’en fait c’était une prolo comme lui. Sam ne manquera d’ailleurs pas en retour de charger Moses auprès de la police parce qu’au fond il est pour elle un élément problématique de sa cité. …Et puis le déroulement de l’intrigue vient progressivement bouleverser tout ça. Face à la crise d’une attaque alien, les habitants de la cité prennent conscience qu’ils ne vont pouvoir compter que sur eux-mêmes ce qui les amène à se rencontrer, à se solidariser, à se connaitre. Et soudain les regards changent. Et des regards s’ensuivent les actions. Moses est alors prêt à se sacrifier pour la cause. Sam est prête à défendre Moses face aux policiers. Parce qu’elle a été attaquée, la cité est devenue plus forte. Et elle est devenue plus forte parce qu’elle a su se créer une solidarité entre tous ses membres. En cela je trouve que l’histoire des deux petits gamins, Mayhem et Pops raconte aussi quelque-chose qui va dans ce sens. Ils réclament le droit d’être reconnus au travers de leurs sobriquets, et ce droit ils l’obtiennent en osant aller au front pour sauver un des leurs. CQFD.


L’air de rien, au-delà du divertissement frais et de l’esprit bon-enfant, il y a aussi un propos qui n’a pour moi rien d’anodin et de superflu.
J’y verrai même le cœur de ce film.
Un cœur qu’on pourrait presque retrouver dans le titre, plus ambigu qu’il n’y parait.
Ce film ne s’appelle pas « The block under attack » mais bien « Attack the block ».
Alors certes, on pourrait traduire ça par « attaquer le quartier » mais on peut aussi le voir comme une injonction, voir un défi.
« Vas-y… Attaque le quartier… Et tu vas voir ce qui va se passer… Tu risques d’être surpris. »

Moi j’avoue que c’est le genre de déclamation qui me plait bien.
Et j’ai presque envie de dire : gare à celui qui va s’amuser à s’en prendre à ce genre de cité, parce qu’en réponse, la cité pourrait bien se réveiller…
…Et le claquer. ;-)

Un film qui commence mal avec un groupe de racailles qui aggresse et tue comme ça pour pour le "Fun" ... non merci, c'est dommage, le film avait l'air sympa, mais faire l'apologie des déchets de l'humanité non ...

Joe Cornish signe là une œuvre jouissive, immédiate, comme en témoigne la durée très courte du film. "Attack the block" se présente comme une série B mêlant SF, action et humour noir avec bonheur et sans fioritures, le tout agrémenté de quelques passages bien gores et surprenants. Le dynamisme de l'ensemble est porté par de jeunes acteurs au diapason, et un scénario simple mais efficace. Le film se permet même de délivrer un message politique et social. Bref, une belle petite surprise sans prétention, un peu à la "Super 8", avec moins de moyens.

Des bad boys contre des aliens, plutôt original, surtout que spoiler: les bad boys deviennent des héros
, mais le scénario est un peu trop léger - en sachant qu'on ne sait rien sur ces aliens, comme par exemple d'où viennent-ils ? et pourquoi ils viennent sur Terre ? Le film nous divertit, il y a de l'action, mais dans le même genre on trouvera mieux. Dommage que Nick Frost soit au second plan dans ce film.

Cailleras vs Aliens! Faites vos pronostics! En règle gènèrale, lorsqu'ils abordent le cinèma horrifique divertissant, les rèalisateurs europèens imitent plus ou moins adroitement les ricains! C'est le cas avec le londonien Joe Cornish qui tente avec ce premier long-mètrage une greffe plutôt originale sur fond d'invasion extraterrestres! Cette petite sèrie B bien torchèe se situe dans cette tradition aliens agressifs mort de faim en employant des èlèments certes classiques, mais aussi en y ajoutant des ingrèdients inèdits! Voici donc de la sèrie B bien troussèe, bien rèalisèe, sans temps mort, avec des hèros d'une nuit! Les rèpliques fusent comme des balles de ping-pong et les F / X sont à la hauteur! Ainsi lorsque l'on regarde pour la première fois ce "Attack the Block", le film se situe entre "La bande des cinq" et "Critters" où l'on reconnaîtra un certain John Boyega! Nick Frost, lui, n'a qu'un rôle anecdotique! Gageons que si le langage lourdingue de jeune banlieusard est beaucoup trop prèsent dans le film, le rèsultat aurait pu être d'un autre niveau...