AlloCiné
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Un très bon film sur la quête et le deuil d'une mère, avec de belles actrices ! Une photographie intéressante avec un scénario qui tient la route...A voir.
Magnétique par moment, étouffant à certaines occasions mais bien souvent lassant, Americano ne parvient pas à convaincre, sans doute à cause d'une surenchère de l'émotion too much et mal exploitée.
Moyen
On dors les 20 premières minutes et une fois au Mexique ça s'améliore parce qu'on cherche à parler avec Lola. Toutefois le film ne marche pas. La quête n'aboutis pas et les flash du passé n'apportent absolument rien.
Eric C.
Quete identitaire qui demarre lentement dans le genre film francais d'auteur au sens pejoratif du terme.
Il faut attendre l'arrivee a Los Angeles pour rentrer dedans le film avec plus de rythme. Puis c'est Tijuana au Mexique et la le film devient vraiment plus interessant avec des couleurs chaudes et une agitation urbaine qui sonne vraie. Salma Hayek illumine alors ce film et en quelques scenes devient quasiment le personnage principal du film. Elle joue avec une grande justesse son personnage ambigu. Sa premiere scene est tres sensuelle mais aussi tout en retenue. Elle apporte ensuite une grande profondeur a son personnage qui la rend attachante et qui se concretise par la realite de sa situation revelee dans les scenes finales. Au final un bon film si on a la patience d'aller au dela des 40 premieres minutes.
Il faut attendre l'arrivee a Los Angeles pour rentrer dedans le film avec plus de rythme. Puis c'est Tijuana au Mexique et la le film devient vraiment plus interessant avec des couleurs chaudes et une agitation urbaine qui sonne vraie. Salma Hayek illumine alors ce film et en quelques scenes devient quasiment le personnage principal du film. Elle joue avec une grande justesse son personnage ambigu. Sa premiere scene est tres sensuelle mais aussi tout en retenue. Elle apporte ensuite une grande profondeur a son personnage qui la rend attachante et qui se concretise par la realite de sa situation revelee dans les scenes finales. Au final un bon film si on a la patience d'aller au dela des 40 premieres minutes.
Film très personnel de Mathieu Demy qui utilise son histoire pour en crée une autre , il mélange réalité et invention , en tout cas j'ai apprécié la mise en scène du film , et la prestation de Salma Hayek .
"Américano" est un film réussi avec une bonne mise en scène et certains passages puissants. Le film nous transporte sans fausse note.
Sylvain P
Mathieu Demy revisite la filmographie de ses parents et donne une improbable suite au Documenteur. Americano est un film tiraillé entre trois villes très cinématographiques : Paris, Los Angeles et Tijuana. Martin y croise une galerie de personnages, qui lui remémore des souvenirs, des impressions, des sensations. C'est aussi l'histoire d'une rédemption, un trentenaire parisien prétentieux et imbu de lui-même se confronte à l'autre. Un beau voyage.
J'aurais vivement souhaité pouvoir dire le plus grand bien du premier film de Mathieu Demy mais c'est juste impossible. Mathieu Demy nous inflige une psychanalyse de Prisunic mâtinée de sa Maman et la Putain au pire premier degré du terme, assaisonnée de Moi le Noble Héros qui
spoiler:
sauve
la belle dame-mexicaine-qui-vit-de-ses-charmes-pour-permettre-un-sort-meilleur-à-son-enfant, ce si chic gosse super calé en belles américaines (on parle de voitures là) qui n'est pas un voleur contrairement à ses copains. Tout cela est non seulement indigeste mais qui plus est, gênant. Quand Demy annonce "Putain (sic) Maman est morte" on pense évidemment à Varda et on est un peu mal à l'aise. Idem quand elle lit son supposé testament. J'allais oublier dans les ingrédients du pudding la participation au film d'autres célèbres enfants-de, j'ai cité Mle Mastroianni et Mle Chaplin. On espère vivement qu'après cette débauche Mathieu Demy pourra terminer son adolescence et faire un vrai film la prochaine fois. Au passage on peut envier M. Pinault qui ne doit pas s'ennuyer eu égard à la plastique de son épouse. Et disons le honnêtement, nonobstant cette plastique ondulatoire, Salma Hayek est de loin la meilleure comédienne du film.
la belle dame-mexicaine-qui-vit-de-ses-charmes-pour-permettre-un-sort-meilleur-à-son-enfant, ce si chic gosse super calé en belles américaines (on parle de voitures là) qui n'est pas un voleur contrairement à ses copains. Tout cela est non seulement indigeste mais qui plus est, gênant. Quand Demy annonce "Putain (sic) Maman est morte" on pense évidemment à Varda et on est un peu mal à l'aise. Idem quand elle lit son supposé testament. J'allais oublier dans les ingrédients du pudding la participation au film d'autres célèbres enfants-de, j'ai cité Mle Mastroianni et Mle Chaplin. On espère vivement qu'après cette débauche Mathieu Demy pourra terminer son adolescence et faire un vrai film la prochaine fois. Au passage on peut envier M. Pinault qui ne doit pas s'ennuyer eu égard à la plastique de son épouse. Et disons le honnêtement, nonobstant cette plastique ondulatoire, Salma Hayek est de loin la meilleure comédienne du film.
Y'a-t-il quelque chose à sauver du premier film de Mathieu Demy? Même pour moi qui espérais trouver un peu de ce qui faisait, et fait toujours, la magie des films de ses illustres parents, je me creuse la tête à chercher une scène, un moment quelconque qui m'ait titillé l'oeil, mais rien ne vient.
Je ne garderai pas le personnage de Martin ( Mathieu Demy), assez antipathique, inconsistant, qui part à Los Angeles pour régler la succession de sa défunte mère. Il est un peu dépressif, au bord de la rupture avec sa copine (Chiara Mastroianni) et répète inlassablement que sa maman ne l'aimait pas.
Je jetterai toute la partie mexicaine dans laquelle nous découvrons un bouge dans lequel se produit Lola (!) une ancienne camarade de jeu de Martin lorsqu'il avait 8 ans. Ici, les couleurs sont plus chaudes, l'atmosphère plus typée mais, hélas, plus proches de "Parking", film oubliable de son père, que des "demoiselles". Si vous êtes de bonne humeur, vous pourrez vous moquer de Salma Hayek, pourvue d'une perruque rouge et d'une balafre, dont l'interprétation brigue le prix de la pire prestation de l'année.
Je ne retiendrai pas le scénario, bien mince au départ, virant au noir improbable puis se terminant dans des tons roses gnangnans. Les nombreux clin d'oeil aux films de ses parents et notamment des extraits de "Documenteur" d'Agnès Varda, n'apportent pas vraiment un plus à cette divagation cafardeuse dont les tenants et les aboutissants m'ont totalement échappé, trop personnels sans doute...
la suite sur :http://sansconnivence.blogspot.com/
Je ne garderai pas le personnage de Martin ( Mathieu Demy), assez antipathique, inconsistant, qui part à Los Angeles pour régler la succession de sa défunte mère. Il est un peu dépressif, au bord de la rupture avec sa copine (Chiara Mastroianni) et répète inlassablement que sa maman ne l'aimait pas.
Je jetterai toute la partie mexicaine dans laquelle nous découvrons un bouge dans lequel se produit Lola (!) une ancienne camarade de jeu de Martin lorsqu'il avait 8 ans. Ici, les couleurs sont plus chaudes, l'atmosphère plus typée mais, hélas, plus proches de "Parking", film oubliable de son père, que des "demoiselles". Si vous êtes de bonne humeur, vous pourrez vous moquer de Salma Hayek, pourvue d'une perruque rouge et d'une balafre, dont l'interprétation brigue le prix de la pire prestation de l'année.
Je ne retiendrai pas le scénario, bien mince au départ, virant au noir improbable puis se terminant dans des tons roses gnangnans. Les nombreux clin d'oeil aux films de ses parents et notamment des extraits de "Documenteur" d'Agnès Varda, n'apportent pas vraiment un plus à cette divagation cafardeuse dont les tenants et les aboutissants m'ont totalement échappé, trop personnels sans doute...
la suite sur :http://sansconnivence.blogspot.com/
BeatJunky
Mouais, pas bien palpitant tout ça.... Un rythme assez lent pour une histoire pas très captivante, qui manque globalement de mordant tout comme l'interprétation des personnages de S.Hayek et M.Demy... qui m'a un peu déçu. Difficile en effet de s'attacher a ce personnage et donc de ressentir la moindre émotion, le moindre attachement ... Et ce, même lorsque lui arrive toutes ces péripéties. Non, vraiment, je ne trouve pas grand chose à raconter ou à critiquer d'ailleurs tellement c'est anodin voire presque vide... La mise en scène n'est pas des plus mauvaises pourtant mais l'ensemble manque trop de conviction pour faire ressortir la moindre émotion. Dommage.
Le fils du cinéaste Jacques Demy et de la documentariste Agnès Varda livre un film intimiste et sensible, marqué par la place prépondérante de la mémoire et des souvenirs. Ceux du jeune homme lui reviennent par flashs et sont illustrés par des extraits de Documenteur, le film réalisé en 1981 par Agnès Varda, œuvre de l’exil d’une mère et de son fils à…Los Angeles dans lequel Mathieu Demy campe son propre rôle à huit ans. Sans être un film hommage ni figé dans la posture révérencieuse, Americano n’en multiplie pas moins les clins d’œil à l’œuvre de ses parents. Outre l’inclusion du documentaire de sa mère, le choix du prénom Lola, danseuse elle aussi dans un cabaret, la récurrence du motif de la mer, les travellings dans les rues de Tijuana sont autant de signes qui ne trompent pas sur la filiation et l’inspiration. Mathieu Demy n’en est jamais prisonnier et parvient à créer son propre univers. Ainsi, en dépit de quelques imperfections (scénario un peu trop volontariste et prévisible), le film n’est pas dépourvu de charmes, naviguant dans des eaux troublées par le caractère lunaire et décalé du personnage de Martin et par la localisation au sein d’un endroit interlope et dangereux, contrastant de fait avec la candeur naïve et enfantine de Martin.
En faisant confiance à la puissance de la nostalgie et à la force de la mémoire, Mathieu Demy réalise un premier opus doux et sensible, une escapade dans laquelle nous le suivons volontiers et honore sans lourdeur et avec tendresse l’héritage de ses illustres parents.
En faisant confiance à la puissance de la nostalgie et à la force de la mémoire, Mathieu Demy réalise un premier opus doux et sensible, une escapade dans laquelle nous le suivons volontiers et honore sans lourdeur et avec tendresse l’héritage de ses illustres parents.
Film genre « road-movie sur le chemin de son enfance » attachant par ses acteurs (Mathieu Démy et Salma Hayek y sont excellents), mais assez insupportable pour ses lenteurs existentielles et ses côtés irréalistes permanents. Une histoire en laquelle on ne peut pas croire dans un film bien fade. Et la pauvre Geraldine Chaplin reste avec constance totalement horripilante dans son jeu.
Mathieu Demy,acteur-réalisateur signe un premier long métrage évanescent qui semble n'exister que pour évaporer les souvenirs d'enfance et rendre hommage à ses illustres parents,Jacques Demy et Agnès Varda.Cet "Americano",qui démarre de façon très inquiétante,dans une sorte d'auteursisme nombriliste.Mais lorsque le personnage de Martin arrive à Tijuana et s'égare,le film prend un envol certain.La présence de Salma Hayek n'y est pas étrangère,en strip-teaseuse faillible.Mathieu Demy compose sans peine un paumé lunaire,qui donne un décalage bienvenu à cette oeuvre qui emprunte autant au road-movie qu'au drame personnel.Notons aussi les présences appréciables de Géraldine Chaplin et Chiara Mastroianni.Demy fait son devoir de mémoire,en tentant maladroitement de trouver son propre style.Mais tout cela semble bien creux et artificiel,et l'ensemble ne vaut que pour les moments d'abandons de Martin,qui finit visiblement par trouver l'apaisement.Un essai honorable.
ferdinand75
Un petit film plein de défaults mais malgré tout assez touchant. Il y a beaucoup de longueurs , souvent des redites, un scénario un peu bancal, mais il y a quelque chose d'émouvant dans la quête de ce fils pour l'amour de sa mère qu'il n'a pas eut. Il fait une fixation sur cette prostituée pour qu'elle lui "confie" l'amour de sa mère . Mais tout ceci est illusoire.Salma Hayek joue plutôt bien , et le film est très concentré sur son personnage et sur sa plastique. La 2e partie est beaucoup plus réusi que le début.
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