Pour son premier long-métrage, Mathieu Demy semble avoir brodé autour de son héritage familial. On retrouve ainsi à l'écran quelques images d'un film tourné par sa mère (Agnès Varda), Documenteur. Un film dans lequel il jouait, enfant, et dont il utilise ici des extraits en guise de flash-back, pour évoquer les souvenirs de son personnage principal. Un autre personnage important, Lola, fait inévitablement penser à la Lola de son père (Jacques Demy). Pour le reste, le film oscille entre inspiration auteuriste à la française et fascination pour le cinéma et les territoires américains. L'histoire est romanesque et se suit agréablement. L'exploitation des décors est sans esbroufe. Quant aux thèmes abordés, ils sont intéressants (deuil, filiation, quête identitaire, engagement...). Cependant, leur traitement laisse une petite frustration. Le parcours initiatique aurait pu être approfondi et surtout suivre une voie plus affirmée, plus originale. L'errance du personnage principal, qui se heurte à des questions sans réponse, demeure probablement trop sage, sur le fond comme sur la forme, pour emballer vraiment. On n'est pas dans Nocturne indien. Quoi qu'il en soit, les bonnes intentions et dispositions sont là. Reste à lâcher les chevaux dans les prochains films.
Que ce film est mauvais... Le principal problème réside dans les personnages : on se fiche totalement de ce qui leur arrive! A commencer par le héros, inconsistant à mourir. Du coup, l'intrigue n'a aucun intérêt et on attend que ça se termine (la dernière partie est en plus totalement foutraque). Pourtant, sur le papier, y'en avait des choses à raconter, avec lesquelles vibrer. Mais là, rien. Aucune émotion, ni sourire, ni yeux brillants, ni palpitations, rien. Le casting pourtant alléchant ne vaut vraiment pas le détour au final : c'est mal joué et aucun des fils, fille ou frère de ne semble investi dans l'affaire. Alors ok la musique de la bande annonce est sympa, ok y'a la Californie et le Mexique (mais ça pourrait se passer n'importe où tellement les lieux sont mal filmés), mais sérieusement, le reste est à jeter. Je ne comprends pas les critiques presse, bien que je doute profondément de leur sincérité (j'imagine qu'il faut avoir des cou***** pour aller critiquer le travail du fils Demy/Varda). Passez votre chemin.
Bonne réussite pour un 1er film, le road trip de Mathieu Demy entre USA et Mexique en quête de son enfance perdu. On y trouve de vraies idées de cinéma avec l'intégration parfaitement cohérente de "Documenteur" film de sa propre mère Agnès Varda?
Un film de Mathieu Demy teinté de nostalgie où il va essayé de retrouver la trace des amies de sa mère qui vient de mourir. Une plongée au coeur des Etats Unis et surtout du Mexique, en l'occurrence Tijuana. Un bon casting mais un scénario léger. Moyen.
Mélodrame insipide, incohérent et prétentieux. Le comportement du personnage principal est absurde et incompréhensible. De plus Mathieu Demy n'a ici ni charme ni présence. Difficile de trouver un comédien plus triste et plus terne. On se demande que Salma Hayek est venue faire dans ce navet avec un numéro de streeptease ridicule. Demy semble avoir hérité d'un carnet d'adresses bien rempli, qui a permis un beau mais inutile casting et des critiques complaisantes, mais pas du talent de ses parents...
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0,5
Publiée le 12 juin 2020
Ce film devrait être renommé le masochiste français. Quel personnage autodestructeur Demy dépeint. Vraiment cette histoire (qui est très intéressante dans le concept) est juste déchirée par le personnage principal volant chaque scène. Je comprends son sentiment d'abandon et le ressentiment qu'il a exprimé de devoir s'occuper de la succession. Mais pourquoi se soucier autant de Lola ? Une personne avec qui il n'a pas eu de contact depuis des décennies. Dans Americano, il n'y a pas assez de développement de personnage pour soutenir l'obsession et la misère qu'il a enduré en son nom. Ce n'était tout simplement pas crédible. La conversation téléphonique qu'il a avec son père dans laquelle le père analyse psychologiquement son fils est tout simplement inutile au moment où elle apparaît dans l'histoire. Le seul acteur brillant est Geraldine Chaplin. Désolé ce film est trop plein de qui, quoi, quand et où...
Un film atypique, mélancolique, doté d'une superbe photographie. Salma Hayek est étonnante et trouve ici un sublime rôle de femme perdue. Mathieu Demy signe un joli film, attachant, sous forme d'errance désespérée vers ses propres racines. Des longueurs et de longs flash-back, un propos qui se perd parfois, mais au final un joli moment, beau et triste à la fois.
Alors que j'ai eut une pesante envie de m'endormir dés les premières minutes du film, au bout de 35 minutes de film, un seul élément m'a empêché de quitter la salle; il s'agissait de l'apparition de Salma Hayek. Apres une quarantaine de minute, elle débarque enfin avec une magnifique danse sensuelle. Et c'est bien là pour moi le seul point positif que je retiendrai de ce film plombant, et ennuyeux.
Bon, je vous le dis tout de suite, j'ai juste regarder ce film pour revoir la déesse nommée Salma Hayek (Une nuit en enfer, coup d'éclat) et force est de constatater qu'elle est toujours en formes. De plus Mathieu Demy (acteur, réalisateur) joue très bien son rôle et la bande originale est magnifique. Malgrè tout, ce film manque d'intérêt et reste beaucoup trop long.
Martin vit à Paris. Quand sa mère meurt, il retourne en Californie pour s’occuper des formalités administratives. Là, il apprend qu’elle a légué son appartement à une certaine Lola. Surpris et quelque peu furieux, il découvre que Lola est en fait une amie de son enfance aux USA, et qu’elle est repartie au Mexique. Il va alors partir à sa recherche pour comprendre la décision de sa mère. Mathieu Demy se fait un petit plaisir – peut-être trop personnel – avec ce long métrage brouillon et déroutant. Si le fond est touchant (un homme qui court après l’amour de sa mère décédée), la forme est trop travaillée. On a droit à un exercice de style qui fait qu’on ne comprend pas le personnage principal et son acharnement envers Lola. Aveuglé par sa nouvelle quête, il s’entête et s’enfonce… Cependant, le côté « ailleurs » de Mathieu Demy vient à point servir le personnage de Martin, et Salma Hayek est très juste dans son rôle de stripteaseuse. On notera aussi les références plus que personnelles avec les images d’archives du « documenteur » d’Agnès Varda, mère de Mathieu.
Après etre passé plusieurs fois devant la caméra, le fils à J Demy a choisi de passer derrière. Pour son 1er film, il se met en scène dans le role d' un fils confronté au décès de sa mère qui l' a quitté ado, lui et son père pour aller s' installer à L.A .Le film est donc l' histoire d' une quète identitaire sous forme de road trip à LA et au Mexique pour se forger un souvenir de cette mère absente via la rencontre avec une ancienne amie de sa mère ,stripteaseuse dans un "bar à pute" mexicain (Salma Hayek, excellente ). Demy entrecroise l' histoire avec son propre passé puisque il insert des extraits du "Documenteur" réalisé par sa mère A Varda en 1981.Plutot bien aimé donc. Qq plans très bien fait ( la séquence dans la boite de strip s' en tire pas trop mal par rapport à celle d' Une nuit en enfer).Un choix assez original de tourner en 16mm qui donne un supplément de charme au film.
Un film attachant,melancolique,dote d'une superbe photographie. Salma Hayek est etonnante et trouve ici un sublime role de femme perdue. Mathieu Demy signe un joli film,attachant, sous forme d'errance desesperee vers ses propres racines. Des longueurs et de longs flashbacks,un propos qui se perd parfois,mais au final un joli moment beau et triste a la fois.