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elbandito
343 abonnés
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4,0
Publiée le 31 juillet 2011
Film hommage de Wim Wenders pour son amie Pina Bausch, chorégraphe allemande disparue prématurément en 2009, cette œuvre très originale en 3D, dansée par la troupe du Tanztheater de Wuppertal, permet de découvrir l’art singulier de cette grande dame. Si certains numéros en extérieurs sont impressionnants, d’autres peuvent déstabiliser par leur caractère très étrange et leur longueur. Une œuvre unique en son genre qui peut dérouter les néophytes.
Simplement magnifique! L'alliance d'un génie du cinéma (Wenders) et de l'une des plus grandes chorégraphes (Bausch)... Osez ce film!
Goûtez l'osmose de la terre et du sang qui s'offre dès le début du film dans un "Sacre du printemps" tellurique! Voici l'humain dans sa fragilité individuelle et dans sa force collective irrépressible! Voici, plus loin, des chaises écartées pour laisser place à la quête et à la fusion des êtres! Quittant le côté gracile des ballets classiques, Pina Bausch nous emmène aux frontières de l'expressivité gestuelle usant des attitudes quotidiennes, de celles du hip hop, du jazz (ah! ce qu'elle fait sur un thème du Duke!), du burlesque, du mime... Parfois même de la danse classique!!! Avec quel talent! Pina Bausch parle de son art avec intelligence... Ses danseurs témoignent... PASSIONNANT !!!
La danse contemporaine n'est pas la définition que je me fais de la danse. Pina Bausch, c’est du théâtre abstrait, répétitif, souvent lent et ennuyeux… plus que de la danse. Il y a tout de même quelques rares, très rares instants de bonheur où la Danse arrive… Beaucoup trop peu… Dommage. Les musiques sont bonnes. La 3D n’apporte rien.
Des extraits des différentes pièces de Pina Bausch (Café Müller, Kontakthof, Vollmond...) filmés tantôt directement sur le plateau, tantôt exportés en plein coeur de la ville de Wuppertal, entrecoupés de courts entretiens avec les danseurs. Des entretiens courts, intenses, remplis de reconnaissance, de gratitude.
Espoir, fragilité, amour, force, colère, grâce, solitude et une infinité d'autres sentiments. Tout est parfaitement retranscrit par la caméra de Wim Wenders. Sans doute parce que, non contente de nous offrir une beauté plastique irréprochable et un parfait aperçu des chorégraphies, elle aussi elle danse, la caméra, avec et autour des autres danseurs.
D'avantage un hommage qu'un documentaire, un hommage à la sincérité irréprochable, à la réalisation idéale, au mérite intact, à la fois fragile et fort, comme Pina Bausch. Gros coup de coeur.
Pina Bausch, danseuse et chorégraphe d'envergure mondiale, a travaillé pendant 35 ans à Wuppertal (Allemagne) avant de décéder en 2009. Ce film est un hommage à l'art de la danse moderne rendu à une de ses figures les plus marquantes par les artistes l'ayant côtoyés. Chorégraphe révolutionnaire, on bannit les pointes et les ballerine pour laisser place à la sueur et aux mouvements mécaniques envoutants. Une découverte de son univers et surtout une belle réussite cinématographique du très grand Wim Wenders. En effet, comme pour le théâtre, le défi du cinéaste est de ne pas faire le la danse filmée; un ennui totale. Wenders s'immisse avec sa caméra au milieu des danseurs, bouge avec eux, les filme en gros plans; on a l'impression de danser avec eux. Filmé en 3D, ce film est apparrement un chef d'oeuvre du 3D; tant pis ma télé ne me le permet pas, mais le talent est tout de même bel et bien visible. Un documentaire nécesaire pour découvrir cet art avec un de ses éléments majeurs.
La danse est un des arts vers lequel je ne vais pas naturellement. Mais j'ai déjà vu deux ou trois spectacles qui m'ont bien plu. Je n'y suis pas hermétique, quelque chose à découvrir donc. Cela allié aux bonnes critiques et aux avis des blogueurs quasi unanimes, je me suis laissé tenter. Et puis il y a Wim Wenders, celui de Paris Texas, celui qui n'a plus fait de long métrage depuis le très beau Don't come knocking en 2005. Mais ici rien à faire, je suis resté complètement en dehors du film. Je me suis rarement ennuyé comme cela au cinéma, et j'en suis désolé. Peut être faut-il aimé la danse ou la chorégraphe. La mise en scène de Wenders ne semble être faite que pour les initiés, les néophytes sont complètement laissés sur le bas côté, peut être est-ce voulu...? Les images ne sont pas très belles. La 3D est plutôt bien employée et donne des scènes parfois très réalistes. Au final, malheureusement je n'ai pas du tout adhéré. Est-ce représentatif de la danse contemporaine ? J'ai trouvé cela assez austère, triste, voir morbide. Mais je suis quand même content d'avoir essayé...
Certes je ne l'ai pas vu en 3D... mais quand même ! À la fin je me suis mis à rire tout seul pour rien tellement je mourais d'ennui ! Même si Pina Bausch est une grande artiste, que ses chorégraphies sont originales, magnifiques, etc., le principe d'interviewer les uns après les autres tous ses lèche-culs de danseurs qui se regardent le nombril devient très vite lassant. D'ailleurs le films aurait dû s'appeler comme ça : "Les lèche-culs", parce que c'est à peine si on en entend parler, de Pina Bausch ! C'est donc un hommage à Pina Bausch sans Pina Bausch, très fort Wim Wenders ! Je crois que je le déteste, ce mec. Les ailes du désir est pour moi un films les plus chiants de l'histoire du cinéma.
Une très belle rencontre entre la danse et le cinéma. Le second s'efface et cède les honneurs au premier. Pina aurait probablement apprécié l'hommage qui lui est rendu.
De la danse au cinéma, c'est tout de même pas la même chose que de la danse sur une scène. La 3D, évidemment, n'apporte rien. Et le film arrive à peine à nous faire regretter de ne pas avoir vu Pina Bausch en live...
L'art de Pina Bausch est fait pour le grand écran. Pina est un hommage de sa troupe et de Wim Wenders à son génie créatif. Il n'est aucun mot pour décrire les émotions devant un tel spectacle, repensé pour le cinéma. Assurément une véritable oeuvre.
Le mérite de Wim Wenders est de faire connaître Pina Bausch à un plus large cercle en y associant son nom à l'instar du groupe de musique cubain "Buena Vista Social Club" ou des chanteurs de Blues de "The Soul of man". Le réalisateur est au service de l'artiste et de son œuvre. Une démarche humble et remarquable pour un grand metteur en scène.
Amoureux de Pina Bausch, passe ton chemin...C'est un ordre ! Ce film est ennuyeux, répétitif (mon Dieu quelle idée d'interviewer sa troupe danseurs après danseurs !), on ne ressent rien. Wenders bâcle son film (ah oui, au fait, c'est Wenders qui a fait ce pensum il parait...). Bon courage, car en plus il y a les lunettes ;-) Bref c'est faurmidâââââble ...