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    Pina
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    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 août 2011
    Wim Wenders qui s'attaque à un documentaire sur la grande chorégraphe Pina Bausch, après son très bon "Buena Vista Social Club" et en 3D, il y avait de quoi saliver. Quelle douche froide ! On est effaré de constater à quel point son "travail" s'est borné à des interviews incroyablement inintéressantes des membres de sa troupe. Des personnes sommairement présentées qui nous servent des anecdotes dont on se fout sur la chorégraphe. Où est le travail de fond ? où sont les vraies questions que l'on se pose sur la création, sa mise en oeuvre, sa façon de travailler ? Rien de rien de tout cela. Wenders se contente de filmer le travail de Pina Bausch, de mélanger toutes ses chorégraphies dans des décors somptueux et basta. On est sous le charme au premier abord, la danse et ce que Bausch en fait subjugue toujours autant. Mais au bout de 30mn, on a la désagréable impression de s'être fait arnaquer.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2011
    Je commence à écrire cette critique sans savoir quoi dire, encore sous le choc. Je n'attendais rien de particulier de ce film, curieux de voir comment un artiste comme Wenders allait jouer avec la 3D. Je ne m'intéressais pas plus que ça à la danse contemporaine, et savais simplement que la Pina en question avait collaboré avec Pedro Almodovar sur le (très beau) "Hable Con Ella". Et dès les premiers instants je suis parti dans un rêve d'un peu moins de 2 heures. Un documentaire qui n'en est pas un, où seuls quelques témoignages viennent interrompre les chorégraphies. Un rêve avec seulement des corps et de la musique. Des artistes qui se libèrent, qui semblent oublier toutes les règles physiques. Les chorégraphies s'enchainent pour le plaisir des yeux. Le choix de la 3D est totalement justifié car l'un des motifs majeurs de ces danses sont les rapprochement entre les corps. C'est la première fois que j'ai totalement savouré les conditions 3D d'une salle de cinéma, rien que pour ça Pina restera dans ma vie de cinéphile.
    Les chorégraphies s'enchainent donc, et le cinéma permet les audaces folles qu'une simple scène interdisait : et l'espace explose. Sur le leitmotiv classique des 4 saisons, les danseurs proposent un spectacle original, et Wenders fait varier les espaces et les angles de vue avec grand talent. Désert, montagne, rivières, mais aussi décors urbains avec les métros par exemple. Variété dans les langues et les musiques aussi, avec des mélanges entre allemand, français, anglais, espagnol, italien,...un bonheur pour l'étudiant en lettres que je suis^^
    L'un des témoins dit à peu près ceci vers la fin : "Pina a toujours été en recherche d'elle-même, elle n'a jamais arrêté de fouiller l'âme humaine". Je crois qu'on peut dire la même chose de Win Wenders qui parvient à offrir une nouvelle expérience visuelle, entre la danse contemporaine et le cinéma. On pourra dire que le mérite en revient plus à Pina qu'à Wenders, mais quoi qu'il en soit, l'expérience est à vivre, et à vivre sur un grand écran avec des lunettes 3D. Merci aux artistes.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2011
    Dés la première séquence, un extrait du Sacre du Printemps, on est impressionné. La caméra est sur la scène au plus près des danseurs, à côté d’eux, au-dessus d’eux. Wenders place sa caméra là où celles des reportages sur la danse osent rarement s’avancer. On est au plus près des corps et des visages. Cette réalisation idéale offre un magnifique écrin aux créations de Pina Bausch.

    De la chorégraphe allemande, je ne connaissais que le nom et une apparition dans le film d’Almodovar « Parle avec elle ». Pour apprécier "Pina", pas besoin d’aimer particulièrement cet art. Pas besoin d’être féru de danse pour goûter la beauté des mouvements, l’étirement des corps, l’inquiétant jeu des acteurs que Pina choisissait sans doute autant pour leur qualité de danseurs que pour leur gueule. Que ces chorégraphies soient dérangeantes, émouvantes ou drôles, elles ne laissent jamais indifférent. Il est vrai qu’on se réjouit une ou deux fois qu’il ne s’agisse que d’extraits des ballets et non des ballets complets mais pour le reste, le plus souvent, on aurait aimé poursuivre. La plupart de ces moments de danse sont filmés sur scène avec les décors créés pour la pièce. On peut ainsi voir plusieurs passages de Café Muller et de son décor de chaises ou de Volmond dans laquelle l’eau envahit la scène et danse avec la troupe. Mais les plus beaux passages du film sont sans doute ceux où Wenders sort les danseurs de scène et les plonge dans des décors naturels. Le contraste entre les danseurs et la ville ou la nature qui les entourent sert plus encore la beauté des chorégraphies. On oublie totalement la performance pour ne plus voir que la poésie.

    Seule réserve au film, l’utilisation de la 3D. Sur la première scène, le sacre du printemps, elle saute aux yeux de façon plutôt positive. Elle participe à notre entrée en scène, à une plus grande perception des corps et des mouvements. Puis, toujours sur les passages filmés en scène, elle agit de façon inégale, donne parfois une image qui au lieu de nous rapprocher au plus près du réel nous en éloigne, une image qui sonne un peu faux. Elle ne gène pas vraiment mais pour le coup n’apporte plus grand chose. Enfin, sur les scènes tournées en extérieur, Wenders, libre de mettre en scène les danseurs, sait trouver les lieux et les cadrages qui serviront pleinement la 3D. Et effectivement l’effet de relief et de profondeur est assez saisissant jusqu’à prendre toute la place et à détourner l’attention du spectateur des danseurs et des chorégraphies… Tout ça pour dire, que je ne suis toujours pas convaincue de l’intérêt artistique de la 3D. Mais ce n'est qu'un détail. "Pina" n'en est pas moins un très bel hommage au travail de Pina Bausch et de ses danseurs. Un film intéressant, beau et émouvant.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2011
    Suite à d'amicales pressions de connaissances et de blogueurs réputés ayant plutôt bon goût (ils se reconnaîtront), je me suis hélas décidé à aller voir Pina.

    Il faut dire que Les rêves dansants m'avaient enthousiasmés, tout en me familiarisant avec l'univers de Pina Bausch. Malheureusement, autant ce dernier film arrivait à être plus que ce qu'il montrait (au-delà de la chorégraphie il donnait une leçon de vie), autant Pina parvient à être moins que la somme de ce qu'il donne à voir. En d'autres termes, il me fait regretter de ne jamais avoir vu un spectacle de Pina Bausch en vrai, alors que Les rêves dansants me donnait le plaisir de ressentir ce qu'était un spectacle de Pina Bausch, même sans en avoir vu un.

    Je ne sais à quoi tient ce sentiment, mais j'ai quelque idée :
    - la 3D est pour le coup assez impressionnante (une fois n'est pas coutume), mais presque trop : par moment des effets de brillances donnent l'impression de "trous" dans l'image, l'effet général étant d'assister à une projection d'une sorte de Godzilla post-moderne dans un drive-in cheap de Wuppertal
    - les déclarations de vénération de chaque danseur face caméra sont de trop (Pina voyait à travers nous, Pina savait des choses qu'on ne savait pas, Je n'ai toujours connu que Pina, avant de connaître Pina j'étais introverti et peu sûr de moi) : le Tanztheater finit par ressembler à une secte
    - les choix de mise en scène sont parfois lourds et peu élégants
    - l'idée de faire évoluer les danseurs dans des décors extérieurs donnent des résultats très disparates en qualité

    Bref, on a envie de dire à Wenders : ne nous emmerde pas avec ton ego de réalisateur et montre nous les choses un peu plus simplement ! Il y a suffisamment de génie dans la danse de Pina Bausch pour éviter un gros plan sur un tissu rouge !

    Filmer un tableau de Picasso en multipliant les effets de manche (gros plan sur l'oeil du minotaure, zoom arrière sur la tâche de rouge en bas à droite, interview de l'encadreur) ne rend pas plus sensible le génie de Picasso. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    690 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Win Wenders, via une esthétique très appliquée, offre un brillant hommage à Pina, cette metteur en scène de théâtre talentueuse et assidue. Une esthétique précise, des danses envoûtantes, et un rythme vif pour permettre au spectateur de suivre ces pérégrinations.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2012
    En grand admirateur, Wim Wenders rend ici hommage à la chorégraphe Pina Bausch disparue en 2009. Plutôt que d'enchainer les longues interviews et les documents d'archives (il y en a mais très peu), le cinéaste opte judicieusement pour des séquences dansées, légèrement entrecoupées de quelques mots de protagonistes ayant la chance de travailler avec la chorégraphe, la vision de ces chorégraphies incroyables parlant plus que tous les mots. En résulte une oeuvre purement sensorielle (comme l'art auquel elle rend hommage finalement), un brin trop conceptuelle et poseuse, mais touchant plus d'une fois au sublime. Cela dit, il vaut mieux être un poil réceptif à l'art contemporain pour apprécier à sa juste valeur ce poème visuel imparfait mais très attachant.
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2011
    L'art ou la culture doivent me procurer des émotions, ce film, hélas , ne m'a procuré que de l'ennui, et ce malgré le savoir faire incontesté des deux grands que sont Mr Wenders et P.Bausch. Peut être que le ballet ne peut se voir qu'en tant que spectacle vivant!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2011
    Très bon moment de "cinéma" (je ne sais pas trop, peut-on parler de cinéma ?). J'y étais allé pour séduire une fille, et je suis sorti amoureux du film. Quelle grâce, quel envoûtement, quelle puissance ! Et pour une fois, la 3D sert à quelque chose d'autre que maintenir les tarifs à haute altitude. Merci pour ce moment de magie, celui où j'ai découvert que j'aimais la danse contemporaine, paradoxalement dans un cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 avril 2011
    Intriguant !... C'est surprenant, tout ce que les êtres humains peuvent faire ou subir avec leurs corps. Un film de toute évidence destiné aux passionnés d'Art, dans toutes les formes possible. Film de Wim Wenders que je ne conseillerais pas à tout le monde, mais la beauté, l'harmonie qui se dégage de certaine chorégraphie, pourrait enthousiasmer les esprits curieux.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2011
    Un film hommage à Pina Bausch où même Wim Wenders s'essaye à la 3D et prouve une nouvelle fois la grande inutilité au cinéma de cette technique même si sa mise en scène capte très bien la danse. Mais le film semble être une enfilade de séquences inégales où certaines sont vraiment très belles et d'autres vraiment ennuyeuses d'autant plus si l'on n'est pas sensible à la danse.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    589 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2011
    Pina Bausch est décédée quelques jours avant le début de ce film que Wenders avait préparé durant 6 mois, mais il y pensait depuis le début des années 90 lorsque de passage en Allemagne. Il avait été gagné par l'émotion dégagée par le spectacle musical, théâtral, dansant et universel de cette femme hors norme. C'est sur l'insistance de la troupe du ''Tanztheatre Wuppertal'' qu'il transforma ce film,prévu avec elle, en hommage avec quelques images rares d'archives. C'est une belle réussite qui va bouleverser les vrais amateurs mais qui risque hélas d'être pollué par le snobisme de certains , inhérent à ces spectacles prétendument réservés aux initiés. Wenders cinéaste marginal,trop souvent introverti à parfaitement su rendre l'esprit et l'oeuvre de Pina:le besoin de chaleur humaine. En vérité son film ''Les ailes du désir'' en était déjà extrêmement proche , la symbiose entre ces deux artistes est indiscutable. N'étant guère sensible, hélas, à l'art de l'un ou de l'autre ,je m'y suis un peu ennuyé mais je reconnais mes lacunes. Certains et surtout certaines vont y prendre un grand plaisir tellement c'est sincère et visuellement beau. Wenders et sa formidable capacité d'admiration, font merveille pour nous faire retrouver la qualité qu'il faut mettre dans nos regards pour apprécier les échanges affectifs lors de courtes scènes se passant dans des lieux extrêmement variés. Il est étonnant par exemple de constater la rigueur et la signification des expressions corporelles sous le magnifique métro suspendu de Wuppertal ou à l'intérieur d'un de ses wagons. En pratique,il a fallu 70 techniciens sur place en permanence pour maîtriser un nouveau procédé 3 D plus destiné à donner du volume aux acteurs et à leurs mouvements qu'à nous impressionner par des décors. Les indispensables lunettes faisant malgré tout perdre du champ visuel et de l'éclat aux images. J'espère qu'il existera une version DVD normale. Pur hasard bienvenu, ''le sacre du printemps'' a été mon passage préféré.
    Unc-Scrooge
    Unc-Scrooge

    51 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 septembre 2013
    Grande danseuse et chorégraphe allemande du 20ème siècle, disparue depuis 2009, il n’aura pas fallu attendre bien longtemps avant de voir un premier film hommage sur Pina Bausch. Mais le pari n’en reste pas moins risqué pour son réalisateur Wenders: portant sur une chorégraphe de talent, le film tient plus du documentaire-spectacle un peu particulier que du long métrage traditionnel. L’essai aurait pu être applaudi, admiré, si la poignée de danseurs qui composent les différents tableaux avaient cherché à réellement profiter du septième art pour ouvrir l’univers de Pina au plus grand monde. Car il s’agit ici de Tanztheater plus que de danse, un mouvement moderne, abstrait, à des lieux des représentations de la danse que s’en fait un néophyte, surtout lorsque les productions sont déplacées dans des lieux insolites. Or le parti pris de Wenders est celui d’une démonstration pure et simple de cet art, avec peu de détails sur son compositeur ou sur la manière d’appréhender les œuvres. Là où le connaisseur appréciera la qualité des œuvres, le néophyte se sentira alors un peu perdu face à cette chorégraphie un peu trop mystique et bien trop lente durant sa première partie. Pina reste donc une expérience élitiste de la danse, et ne tire en aucun cas profit de la magie du cinéma pour permettre un élargissement de cet art au plus grand nombre. Dommage…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2011
    Singulière histoire que celle de ce film, long projet commun de Pina Bausch et Wim Wenders, devenu par la force des choses film hommage après le décès brutal de la chorégraphe. L'enchantement suscité l'an dernier par Les rêves dansants, fantastique documentaire sur la danse et la création artistique comme Acte essentiel, donnait forcément envie de prolonger l'expérience. En répondant à nos attentes, en donnant à voir une partie du travail de Pina Bausch et de ses danseurs, le film de Wim Wenders s'inscrit tout autant dans l'œuvre d'un cinéaste déjà capable du meilleur (L'Etat des choses, Paris, Texas, Les ailes du désirs) que dans l'histoire des arts. Si Pina Bausch a révolutionné la danse, notre expérience de spectateur révolutionne nos perceptions de l'art. Construit comme un dialogue visuel et sensoriel entre de longs passages de quatre des pièces de la chorégraphe, et les témoignages de ses danseurs prenant la forme de soli filmés hors du théâtre, Pina nous permet de saisir toute la force, la subtilité et la profondeur d'une création profondément humaine. Faisant appel à tous les sens, à tous les éléments, substantifique moelle de l'Humain, charnelle, violente et poétique, l'œuvre de Pina Bausch nous bouleverse autant qu'elle nous impressionne. Portée par des danseurs vertigineux se donnant corps et âmes pour un art qui nous surpasse pour mieux nous évoquer, nous parler, nous réunir, elle forme un tout essentiel et profond. L'intelligence de Wenders est de s'être effacé tout en prenant soin d'offrir à la chorégraphe le plus beau et le plus humble des écrins. Justifiant son choix de la 3D par sa volonté de nous placer au plus près des danseurs, il l'utilise pour donner de la chair à une création qui n'en manque déjà pas. Indispensable à ses yeux, cette 3D ne convainc pas forcément. Disons qu'elle semble accessoire. Ce qui compte c'est la beauté indescriptible d'une œuvre merveilleuse, dont la spontanéité semble tangible tant le travail fourni est millimétré. Témoignant en voix off sur des plans muets et pudiques, les danseurs évoquent avec respect et amour les mots d'une créatrice qui savait d'une phrase directe et humaine, sans aucun intellectualisme, leur donner la direction à prendre. Si l'on connaissait peu de choses à la danse, mais qu'on s'y connaît un peu en cinéma, littérature, musique, peinture ou architecture, s'imprégnant tout entier du spectacle que Pina nous offre, on sait désormais que de tous les arts, la danse est le plus riche mais aussi le plus pur. Et le plus beau.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 avril 2011
    Absolument néophyte en ce qui concerne la danse, j'allais vers ce film séduit par une bande d'annonce plus que prometteuse. L'objectif de Wenders, et c'est très clair avec l'utilisation de la 3D, c'est de transcender les spectacles de Pina Bausch en hésitant pas à exploiter "triches" permises par le cinéma comme moyen de réinterpréter les danses en œuvres vues sous un nouveau jour, parfois pratiquement à la première personne, ce qui aurait on peut imaginer beaucoup plu à l'esprit moderne et novateur de la danseuse allemande. Cette volonté s'exprime au mieux quand on voit un spectacle sur les trois âges de la vie ( Kontakthof ) et où la mutation ( croissance ou décroissance ) est faite en un clin d'œil, je ne sais pas comment cela était à l'origine, mais la traduction filmée de Wenders, libérée et libertine, nous ramène à la magie primaire du cinéma, à sa vocation de saisir la simplicité pour en faire un élément artistique. Outre cette réussite, il faut souligner la force des scènes d'extérieur, tout en contraste, en provocation même, qui ont une sorte de force vitale sidérante et géniale. Dommage alors que tout ne soit pas du même ordre, je me suis ennuyé sur l'ensemble et n'ai guère apprécié Café Müller, aussi je dois l'avouer j'ai eu du mal à saisir la signification précise des spectacles malgré qu'on puisse y voir une mise en valeur par la souffrance et l'expiation des corps, une sorte de chemin de croix ( Le sacre du printemps ) qui tend toujours à maximiser le potentiel des danseurs jusqu'à un franchissement de leurs limites. Une danse parfois animale, en transe assez plaisante mais sans cesse interrompue par des mini-témoignages à la sauce élogieuse qui confirme l'aspect très répétitif du film comme celui des chorégraphies de Pina pas toujours inspirée et trop artificielles, maniérées. En tant que noob total je vais garder mes critiques sur la danse pour moi et me contenter de juger le film. Très bon dans l'exploitation de la matière première et dans sa retransmission filmée -Wenders fait littéralement vivre le spectacle- mais peinant à trouver une trame conductrice fusse-t-elle un embrasement désordonné vers le sacrifice ultime du corps pour la danse, un truc complètement fou, mais qui aurait certainement fait plus plaisir à la défunte danseuse, qui sans se retourner dans sa tombe, doit se demander qu'est ce que vont faire ses petits protégés perdus sans elle...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 avril 2011
    Je n'y connais rien en danse et en ballet, mais j'avais bien aimé "Les rêves dansants", alors je suis allé voir "Pina". Fausse bonne idée. Ce film, c'est du ballet filmé... ou presque, puisque Wenders met son film en scène de façon à légitimer l'usage de la 3D. Parlons-en de la 3D : toujours aussi inutile, avec ses couleurs fades, ses effets visuels stupides, sans parler de ses putains de lunettes (surtout lorsqu'on porte déjà des lunettes de vue...) ; bref, visuellement, c'est pire que tout. Qu'on soit d'accord, je respecte beaucoup Pina Bausch et ses danseurs ; mais ce film est médiocre et ne leur rend vraiment pas hommage.
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