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Ykarpathakis157
4 794 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 30 septembre 2020
Confession d'un enfant du siècle aurait été un projet ambitieux pour un réalisateur plus chevronné menant un acteur plus chevronné que Peter Doherty. Avec une Charlotte Gainsbourg exaspérante dans son rôle. Mais la littérature romantique française est difficile sans parler de ses adaptations. Les complexités émotionnelles et la prose d'Alfred de Musset sont aussi perdues que les talents de Peter Doherty sont perdus dans le rôle. En effet tout n'est pas perdu après tout. Un syndrome caractérisé par des mouvements involontaires de la tête pourrait être utilisé pour expliquer les gestes étranges et paralysés de Doherty que le public ne serait pas plus satisfait de son jeu d'acteur. Alternativement les dialogues du film pourraient être complètement supprimé et les images utilisées comme vidéo pour l'excellent "Lettre de George Sand à Alfred de Musset" de Céline Dion et tout le monde serait heureux...
L'histoire d'une passion en plein spleen romantique. Mais comme souvent, les passions sont hermétiques à tout autre que leurs acteurs. C'est ici le cas. On ne comprend pas les atermoiements et les interrogations des amants. Et le film s'en ressent, le temps passe lentement. Les costumes et la lumière sont beaux, mais cela ne suffit pas. D'autant que les plans courts et la caméra subjective (à l'épaule) sont plutôt pénibles.
Quel ennui, quel vide... Des jérémiades à n'en plus finir... c'est ça la passion? On dirait plutôt deux gosses capricieux qui, ne savent pas ce qu'ils veulent et qui alignent les bouderies. Je l'ai vu en entier par curiosité, surtout pour voir Pete Doherty en comédien. Eh bien ça mérite 5-10min, pour assouvir sa curiosité seulement!
DOWN IN ALBION. L'enfant terrible du rock Pete Doherty s'endort (et nous aussi), dans une nouvelle des malheurs d'Alfred de Musset. Sylvie Verheyde n'arrive pas à imprégné du souffle et de la pop dans ce film soigné mais soporifique.
Honnêtement cela ne m'arrive quasiment jamais car même quand le film est pourri je me force à regarder jusqu'au bout mais là c'était au dessus de mes forces. Le film n'avance pas et l'atmosphère du film est bizarre. Pour le fin du film, je ne peux pas vous dire ! ;)
Ce film, adaptation du livre de Musset « Confessions d’un enfant du siècle » est une semi-autobiographie de sa relation avec George Sand. Par conséquent : dialogues très littéraires très beaux, poétiques et romanesques, réflexions et répliques très véridiques sur l’amour entre l'idéal romantique, le badinage, la fascination, la frivolité, l'excitation, la dévotion, l'admiration et la passion des début, le désir et...les poisons inévitables, jalousie, envie, doute, possessivité, peur, dépendance etc...c'est beau (pour le public féminin surtout à mon avis)! mais aussi très lent, soulant, déprimant, contemplatif et mou. Film à ne surtout pas regarder en pleine rupture ou après, à méditer pendant et après projection si on en a la force et l'envie hein! J'ai été agréablement surprise par la performance de Doherty qui est meilleur chanteur qu'acteur cela dit.
ennuyeux, soporiphique, lent, je ne sais pas comment j'ai tenu tout le film, je crois la curiosité pourtant très fan de charlotte je n'ai pas adhéré Pete doherty ma foi a un jeu pas très sincère par contre le choix de celui ci est très bien pour le rôle de beaux costumes, de belles images, une belle photo sont les points positifs de ce film
Le livre de Musset « Confessions d’un enfant du siècle » est une semi-autobiographie de sa relation avec George Sand et une réflexion sur l’amour entre l’idéal des romantiques et les obligatoires déceptions des aventures amoureuses dans la réalité. La lecture en est parfois un peu ardue, mais jamais ennuyeuse. Le film ne pourra pas se targuer de la même remarque, si les dialogues et l’action ne présente pas de difficulté de compréhension pour le spectateur, le film en lui-même est terriblement ennuyeux. Où est la passion dans ce film, où sont les sentiments, jamais aucune énergie, aucune vie ne l’anime et il se déploie pendant presque deux heures avec autant de vitalité qu’une visite dans un musée de figures de cire. La palme de l’insipidité revenant à Peter Doherty qui avec son allure dégingandée ne manifeste jamais la passion qui anime son personnage et qui tout le long du film montre une apparence d’équanimité en contradiction avec les humeurs passionnées de son personnage. Le couple qu’il forme avec Charlotte Gainsbourg n’est pas non plus très crédible, elle faisant trop jeune pour le rôle, lui trop vieux. On s’ennuie donc ferme et au bout d’une heure on est pris d’envie de stopper là avant de s’assoupir. Reste la belle reconstitution de l’époque et une fidélité au roman assez constante. À voir pour découvrir l’œuvre si vous ne voulez pas lire le livre, en gardant en mémoire qu’il est moins ennuyeux que le film. Ah et épargnez vous la version en français qui est un des pire doublage que j'ai eu l'occasion de voir!
D'après moi, ce film a une qualité majeure : l'ésthetisme. Le film contient d'un bout à l'autre de beaux plans, de belles couleurs. Le casting est bon, Peter Doherty est convaincant dans le rôle d'Octave, et si certain disent qu'il joue son rôle... Quel est le problème ? Au moins il joue bien. Charlotte Gainsbourg est elle aussi bonne, comme à son habitude, et le reste du casting de même. Seul mauvais point : la longueur et la lenteur du film.
Paris, 1830, Octave tente de se consoler de la trahison de sa maîtresse et de tromper son ennui et son dégoût de vivre en errant de fête en débauche. Lorsque la mort de son père l'entraîne en province, il rencontre Brigitte.
Sylvie Verheyde nous avait plus que réjouie en 2008 avec "Stella", film qui nous immergeait dans son enfance. Avec "Confession...", adaptation du roman d'Alfred de Musset, elle nous tient constamment à distance dans une mise en scène répétitive, caméra à l'épaule sans cesse en mouvement, nous montrant les personnages de profil ou de dos, toujours à distance. La musique et la voix off omniprésentes n'aident pas à entrer dans l'humeur du héros. Il faut dire que Pete Doherty (Octave) en fait des tonnes dans le côté sale gosse, dénué d'expression si ce n'est celle de la bouderie. Il rend son personnage excessivement antipathique et sans nuance. Pas un instant on ne croit à une réelle histoire d'amour entre lui et Charlotte Gainsbourg (Brigitte) qui ne s'en sort pourtant pas si mal face à ce partenaire dénué de finesse. Elle m'a sauvé d'un ennui total.
Une adaptation est avant tout interprétation. Il n'y a pas à avoir de contresens dans l'interprétation d'une œuvre dans la mesure où c'est un regard que l'on porte sur l’œuvre, on en a donc saisi les moindres fibres. Cela se voit dans les nombreuses adaptations de Mme Bovary par exemple, on peut regretter que l'adaptation ne respecte pas le format de l’œuvre, mais on ne peut que saluer l'audace et l'initiative créatrice du réalisateur. Dans le cas de la Confession d'un enfant du siècle, c'est édulcorer un pan de notre littérature, c'est mêler les exigences du box-office et de l'audience à l'art, c'est aller à l'encontre de ce que pensait Musset lui-même. Il est regrettable que Mme Verheyde fasse une telle injure à Musset, la Confession d'un enfant du siècle, c'est avant tout une œuvre autobiographie, c'est romancer la vie d'un des grands poètes et dramaturges de la littérature française. Ici, il ne s'agit que d'un massacre qui ne mérite pas de porter le nom d'un tel chef-d’œuvre.
Ce n'est que son premier film, mais Pete Doherty cabotine déjà. Il fait du Pete Doherty. L'idée n'était pourtant pas inintéressante, mais ça tombe à l'eau. Attention, il ne joue pas de manière désastreuse, contrairement à Charlotte Gainsbourg dont c'est la marque de fabrique. Il a un certain potentiel, ce rôle était simplement trop ambitieux. Au final c'est lui l'acteur le plus doué du film. Lily Cole prouve qu'elle est incapable de faire preuve du moindre talent lorsqu'elle ne s'exhibe pas. Alors certes, visuellement c'est pas dégueulasse. On peut dire que c'est une belle reconstitution. Mais qu'est-ce que chiant... Malgré un casting de stars, de belles images et du sexe à gogo, on s'emmerde. Un film pour ados, comme le prouve toutes les critiques de groupies dégénérées qui se pâment sur l'aspect soi-disant “rock” du film.
Je dis oui pour Peter Doherty, je dis oui pour Charlotte Gainsbourg, je dis oui pour l'adaptation du roman de Musset. Tres bonne mise en scène, très beaux costumes. Sylvie Verheyde a nous met tout de suite dans l'ambiance romantique de Musset. Rien à redire très bon film.
"Je ne peux l’aimer, je ne peux en aimer une autre, je ne peux vivre sans aimer". Pour fans de romantisme flamboyant ... Les critiques me promettaient monts et merveilles pour "Camille redouble" et un océan d'ennui pour cette "Confession d'un enfant du siècle" .. euh..C'est très exactement l'inverse qui s'est produit, en ce qui me concerne. J'ai beaucoup aimé cette adaptation de Musset, qui respecte la langue et le style d'Alfred, et offre un Octave parfait en la personne de Pete Doherty J'avoue ne pas comprendre les critiques quasiment toutes négatives sur ce film,certes parfois lent mais très beau et qui excelle à montrer la modernité du texte de Musset, et l'actualité de cette mélancolie d'une "jeunesse assise sur un tas de ruines dans une Europe aux mains des banquiers " L'histoire d'amour, inspirée à Musset par celle qu'il a vécue avec Georges Sand, est portée avec délicatesse par Doherty et Gainsbourg.J'ai vraiment aimé Doherty en dandy libertin malgré lui, pur et désespéré. La BO est excellente http://soundcloud.com/nousdeux-the-band/octave. Les 5 étoiles pour affirmer l'intérêt de ce film .