Le film est sans doute trop long. Sylvie Verheyde aurait gagné à être moins fidèle au roman et à tailler dans la fin, ces scènes où la souffrance des personnages n’en finit pas de se mordre la queue. On sort de la salle avec ce regret, Confession d’un enfant du siècle aurait pu être un très grand film. N’empêche, on se surprend quelques heures plus tard à être encore habité par l’histoire d’Octave et Brigitte et par la partition très fine de Peter Doherty et Charlotte Gainsbourg. Pour elle, il n’y a pas de surprise, on connaît son talent, mais elle montre ici une vulnérabilité que je ne lui avais encore jamais vu. Pour Doherthy, c’est une révélation : il incarne Octave avec une justesse et une force assez stupéfiantes. Sans jeu de mot.
Je n'en attendais pas grand chose vu les critiques, mais j'ai été voir le film à cause du casting qui m'intriguait, et quelle bonne surprise ! Je ne comprends pas le déluge de critiques négatives. Certes, le film est exigeant, mais quelle récompense quand on s'y laisse prendre. C'est l'analyse bouleversante d'une relation amoureuse, une vraie réflexion sur l'amour. J'ai été très ému.
Je me demandais ce que Sylvie Verheyde allait faire du trublion de la pop anglaise. L’idée en tout cas de lui faire incarner la figure du poète romantique était sacrément aguichante. Le pari est remporté haut la main. "Confession d’un enfant du siècle" est absolument captivant et, en marge de l’intrigue, se regarde aussi comme un documentaire sur la façon dont Pete Doherty investit le personnage, le vampirise même. Scotchant.
Très bon film, très subtil, sur un roman difficile à adapter. Résultat, le film est bien meilleur que le livre, bien moins redondant, et donne même à entendre son actualité. Les allusions à Balzac et à l’œuvre de Musset sont un régal pour le spectateur littéraire !
Long et ennuyeux :p 2h c'est BEAUCOUP trop long pour ce type de films et surtout je ne vois aucune raison qui puisse justifier une telle longueur de film. Ils auraient dû enlever 30 minutes et ce serait déjà mieux. Il ne se passe quasiment rien, on s'ennuie, les acteurs eux mêmes s'ennuient --' 1,5 étoiles parce que la musique est bien, que c'est assez bien réalisé et pour Peter Doherty qui apporte la touche de modernité au film (mais il est pas exceptionnel non plus, en plus il est un peu bouboule niveau poids) Charlotte Gainsbourg est une bonne actrice et l'a déjà prouvé à maintes reprises, mais là elle dégage rien du tout, on partage avec elle son ennui ... N'allez pas le voir, à part si vous avez du mal à dormir ^^
Sans doute l'un des films les plus ennuyeux qu'il m'est amené de voir... Pendant l'avant première une bonne demi douzaine de personnes sont sorti avant la fin, et j'ai regretté de ne pas les avoir suivi. Mais je me disais qu'un rebondissement allait...devait arriver ! En vain. La musique et les costumes sont beaux... Quoi que la musique est assez répétitive... Les personnages ne sont pas crédibles. Un flop.
Une belle sensibilité, comme dans le précédent film de la réalisatrice, Stella, l'émotion est retenue mais puissante. La caméra à l'épaule est un choix de réalisation qui fonctionne à plein pour nous plonger dans les tumultes du siècle et de la relation entre Octave et Brigitte. Et étrangement c'est un personnage secondaire qui m'a le plus touchée: le personnage de l'ami d'Octave, beau personnage tragique, très bien interprêté. A voir sans hésiter.
Que de malentendus autour de ce film. Oui, c'est un film romantique, mais romantique comme le romantisme qui nous vient du 18e siècle, le romantisme tel que Musset l'entendait, et non pas le romantisme moderne des bluettes. Oui, c'est un film sur la passion, mais la vraie passion, "je souffre", celle du déchirement d'un amour qui ne sait pas vivre, et non la passion démonstrative où l'on se dispute en hurlant. Oui, c'est un film rock, mais pas comme on l'imagine, avec un montage rapide sur une musique anachronique, à la Sofa Coppola. C'est un film rock car c'est un film qui va contre son époque, qui se rebelle contre l'esprit de son temps. Un film qui prend le temps justement, ce que certains appelent la lenteur, j'appelle ça une temporalité qui laisse les sentiments, les hésitations et les déchirements prendre toute leur place, et du coup on les vit en temps réel, et l'émotion qui nous étreint n'est pas factice, on la prend de plein fouet. Un film rare, et magnifique.
Quand on lit les critiques, c'est "ennui, ennui, ennui". Mais qui sont ces gens et qui les a désignés comme juges de la qualité cinématographique ? Triste état de la critique française dont Confession d'un enfant du Siècle est la victime. Peut-être le film ne mérite-t-il pas les 5 étoiles du chef d'oeuvre que je lui accorde (peut-être 4 étoiles auraient-elles suffi), mais il faut contre-balancer les critiques injustes du film. Doherty et Gainsbourg sont très bons dans deux registres différents, et ils se complètent bien. La langue de Musset est parfaitement retranscrite en anglais, et la reconstitution historique modeste ne prend jamais le dessus sur ce que le film raconte, le spleen d'une génération perdue. Je plains ceux qui ressentent de l'ennui, ils passent à côté d'un film bouleversant.
Un très beau film. On se laisse porter par ce personnage interprété avec talent par Doherty, mi-ange mi-démon, rongé par le doute. Le doute, mal du siècle, le siècle de Musset comme le notre. C'est moins une simple histoire d'amour que le parcours d'un jeune homme qui retrouve le goût de l'amour. Ca m'a parlé, bouleversé parfois. Un bien beau film.
Retrouver la langue de Musset au cinéma, quel plaisir ! Même en anglais, le texte est magnifique, et le film est à l'avenant. Les comédiens se fondent dans leurs personnages et leur histoire d'amour compliquée prend une ampleur bouleversante. Il y avait longtemps que je n'avais vu un film français aussi audacieux et réussi.
Un film magnifique, fin, tout est d'une justesse et d'une grande précision. Les acteurs sont excellents, rien n'est surjoué, tout est évoqué. Cependant on sent sourdre la tristesse, la joie, parfois l'espièglerie mais aussi la méchanceté ou bien l'ennui. Et c'est ce qui heurte. Les sentiments sont vrais et touche une part de nous que l'on ne croyait pas pouvoir être atteinte par un film. J'ai été réellement triste, puis heureux. Ils s'aiment et n'arrivent pas a s'aimer. Et cette histoire qui a première vue pourrait paraitre insignifiante nous apparait être vitale. Ce n'est pas une simple amourette, c'est une vie ou plutôt deux vies qui luttent pour aimer et être aimer ou tout simplement pour vivre. Des costumes et des décors sobres et exquis. Un image et une lumière sublime, on pourrait même sentir l'odeur du matin ou de la nature sous la neige. Une réalisation délicieuse mais pleine de sens, qui prend son temps mais qui fait bien de le prendre. Une musique enivrante, toujours a point nommé. Tout cela enveloppé et enveloppant la prose de Musset, présente, puissante mais qui sait se faire oublier quand il le faut. Un hymne a l'amour en finesse, sans fioritures, sans culculteries. Une leçon de vie, de vérité. Ce film est incisif, instructif, sans âge.
j'avais adoré Stella. J'ai été très très déçue par ce film. Poussiéreux. Académique. Et surtout extrêmement ennuyant. Pourquoi la réalisatrice a t-elle perdu toute l'énergie et la vitalité de ses précédents films? Est ce que ce film est un commande qui lui a été imposée par un producteur ? Sans doute le sujet, les acteurs ne lui ont pas permis de trouver sa liberté . Raté. C'est dommage.