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    Confession d'un enfant du siècle
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    61 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    Un grand bravo !Film réussi!
    C'est exactement la période d'Alfred de MUSSET et des Romantiques!
    Dommage qu'il n'y ait pas eu une autre actrice que C.Gainsbourg!Son visage manque de grâce et de féminité. Cependant elle joue assez bien.
    Pour le reste,l'éclairage,les costumes,les dialogues,la musique:un régal!
    Du très beau parler:l'élégance,le raffinement,la distinction,l' aristocratie:magnifiquement retransmis!.Pas une seule parole vulgaire! (comme on le constate dans de nombreux films );On pense à Lamartine,Chateaubriand,Hugo...C'est le contraire de la république d'aujourd'hui,je dirais...
    Le mal du siècle envahissait la jeunesse à l'époque de Musset:revendiquant le libertinage,ils recherchaient l'amour en fait!Ils étaient blasés,déphasés,n'ayant plus de repères,méprisant la morale.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    Il faut admirer l'effort employé à restituer l'ambiance du "mal du siècle" qui règne au début du XIXème siècle, une sorte de spleen mélancolique qui contamine une jeunesse qui ne croit plus en rien, une jeunesse qui navigue entre deux eaux, entre deux régimes, entre deux temps, une jeunesse qui n'a plus de repères ni de limites. Cette jeunesse se constitue alors en force de réalité et de rupture, avec René comme charte littéraire de ce mal du siècle. On reconnaît la plume aiguisée d'Alfred de Musset (malgré l'anglais ...) lors de ces mises en scène de l'ennui, de la satisfaction, de l'impuissance, de la complaisance narcissique ou encore des sentiments de frustration et d'incompréhension. Néanmoins, cette "vague des passions" comme l'appelle Chateaubriand ne passe absolument pas à l'écran. Nous nous ennuyons également et n'avons qu'une hâte : que le film - interminable - se termine. L'histoire entre les deux personnages principaux lasse très rapidement : Peter Doherty joue son propre rôle d'une autre époque et ferait mieux de rester à la chanson (et encore). Mention spéciale à Guillaume Gallienne : c'est l'étonnement même de le voir dans ce film qui nous permet de nous échapper, un temps seulement, de la lassitude ressentie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 septembre 2012
    Adaptation plutôt fidèle du roman éponyme, Confession d'un enfant du siècle malgré des dialogues savoureux et une ambiance bien retrouvée peine à trouver son juste milieu et subit les nombreuses fautes de goût de son réalisateur...
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    124 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Certes le texte est excellent , les dialogues qui en découlent plutôt réussis, les décors somptueux et les costumes magnifiques , le traitement de la lumière parfait , mais on est dans le romantisme : je t'aime mais je ne sais pas à quel point ! m'aimes tu autant que tu le dis ? je ne sais pas si je t'aime ou si je crois t'aimer , je t'aime mais je te quitte de trop t'aimer , Adieu , je t'aime , je reviens , mais m 'aimes tu encore ? ......à la fin , tu as juste envie de leur mettre deux tartes à ces andouilles qui s'aiment et se font souffrir ....on peut éviter cette histoire d'un autre temps .
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 septembre 2012
    Ce film est vide, il n'y a rien, rien de rien c'est nul !!!! L'allez pas voir cela..... Deux heures d'ennui TOTAL avec un roman pillé et dépouillé, dont la réalisatrice ne puise que pour montrer des scènes de lupanards très en vogue dans la jetset parisienne... On se regardait avec ma voisine en se demandant ce qu'on foutait là, et au loin au fond de la salle, un ronflement nous a fait éclater de rire.
    Malheureusement pour Charlotte Gainsbourg et Guillaume Gallienne qui sont de bons acteurs et qui essaient tant bien que mal, d'apporter crédibilité, là où Pete Doherty est NUL! Ses dandinements de dandy sont ridicules, (on dirait un canard) et le mal de vivre dont est affecté son personnage se transforme en un je-m'en-foutisme qui en reviennent à penser que l'on se fout de notre gueule! Deux heures de perdues où même Expandables2 en deviennent beaucoup plus crédibles!
    Mais par dessus tout, Musset en anglais = hors-sujet!! C'est indigeste et détourné.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2012
    Agacé de voir avec quelle facilité, la critique peut "descendre" un film.... J'avais beaucoup aimé "Stella" (très différent) de la même réalisatrice. Cette fois je mets 3 avec un avis mitigé... Je n'ai pas lu Musset mais je trouve le film "romanesque et d'époque" et en même temps "moderne". L'alternance, entre la lumière blafarde des scènes de débauche parisiennes, éclairées aux bougies et les superbes paysages paisibles de la "mise au vert" provinciale sont explicites et significatives... Le film est plein de sensibilité et il suffit à Peter Doherty d'apparaître, pour occuper l'écran; sorte de Dandy désabusé qui ne croit plus à rien, avec toujours ce soupçon de perversité.... Charlotte Gainsbourg joue dans un style plus dépouillé et on ressent les émotions refoulées de la jeune veuve... Bref deux beaux personnages.... La critique télérama: "des décors laids et poussiéreux" me semble un peu gratuite; au contraire on peut penser que l'authenticité a été souhaitée et qu'on est là, dans la classe moyenne et non dans le luxe des Grands ? Malgré ces aspects positifs, je reproche un manque d'originalité dans le traitement (ex: le Marie-Antoinette de S.Coppola) et quelques longueurs; on peut frôler l'ennui.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    Histoire tres lente , Je retiendrait plutot le jeu des acteurs , Ch. Gainsbourg , magnifique comme souvent , mais pour moi la revelation c'est Peter Doherty , exelent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    C'est bien filmé, la mise en scène est soignée, la photographie est belle, au niveau de la réalisation il n'y pas beaucoup de reproches à faire. Les tourments du coeur, de l'âme, l'impossibilité d'aimer, la difficulté d'être heureux sont assez bien montrés par le jeu des acteurs. Malheureusement le film est lent, surtout la deuxième partie, la réalisatrice s'embourbe dans les hésitations, les doutes, les lenteurs, bref on patauge dans la tristesse et la mélancolie totalement inutiles! Et pourquoi tant de redondance dans les répliques? C'est abominablement agaçant! Le duo Doherty/Gainsbourg marche plutôt bien au début du film, mais plus leur histoire avance, plus ils sont déprimés on ne sait pas pourquoi, surtout la mélancolie de la Gainsbourg j'ai trouvé cela surfait et vain. Vraiment dommage!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    On m'a toujours répété qu'on ne pouvait prétendre avoir atteint la perfection mais uniquement tendre vers elle car il est toujours possible de mieux faire, de faire plus et plus loin. Cependant que demander de plus à ce film qui coche une à une toutes les cases menant à cet absolu? Le choix des acteurs est le bon avec une mention spéciale à Peter Doherty que la réalisatrice à visiblement su dompter afin de nous offrir le meilleur de lui-même. La directions des deux protagonistes est juste et fine et Sylvie Verheyde permet au spectateur de se laisser entrainer dans une ronde subtile où les sentiments sont tour à tour cachés, uniquement suggérés ou peu à peu dévoilés. Les images sont belles et le choix audacieux de filmer caméra à l'épaule, permet de faire ressentir pleinement au spectateur le malaise, les tourments internes de chacun des personnages possédés par le mal du siècle. La musique est elle oppressante, mi classique mi moderne et colle parfaitement à l'ambiance générale du film tout en participant à la construction d'un pont reliant la jeunesse perdue et désorientée du 19ème siècle à celle d'aujourd'hui. En fin de compte Sylvie Verheyde gagne le pari de rester fidèle à l'oeuvre de Musset tout mettant en avant la modernité insoupçonnée de ses propos. Ainsi donc il est peut-être impossible de toucher la perfection mais il n'en résulte pas moins que ce film réussi à la froller du doigt, ce qui est déjà un grand exploit. À voir de toute urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    Je me permet de partager avec vous la critique excellente de JM Frodon, ancien directeur des Cahiers du cinéma et critique au Monde qui je l'espère vous donnera envie de voir ce film...

    "Tout de suite quelque chose ne va pas. Le corps, ou plutôt la présence, la manière d’être là à l’écran de ce jeune homme en costume bourgeois du 19e siècle. Un corps – et un visage – que beaucoup reconnaitront comme ceux du musicien punk rock Peter Doherty, une apparence qui surprendra les autres par son côté poupin, pas tout à fait fini, quelque chose d’imprécis et de flottant dans les traits et la manière d’exister. Ni un homme jeune du 19e siècle (l’idée qu’on s’en fait), ni un héros de film (l’idée qu’on s’en fait).

    Ah oui, tout de suite, autre chose aussi ne va pas. L’action se situe à Paris, mais tout le monde parle anglais, à commencer par cette omniprésente et lancinante voix off, qui est supposée être celle d’Alfred de Musset, tout de même.

    Tout de suite, ceci et cela que ne va pas suscite un trouble, une curiosité, d’abord un peu sceptique avouons-le, ne serait-ce que parce que la réalisatrice de Stella ne semblait pas particulièrement armée pour une telle entreprise. Mais bientôt il apparaît que ces écarts initiaux suffisent, et annoncent le meilleur : de cette brèche, Sylvie Verheyde va faire un abîme, avec le renfort de Charlotte Gainsbourg, qui tarde à apparaître et aussitôt s’impose, incroyable de justesse et de force fragile. Un abîme fascinant et musical, qui se met à résonner d’improbables échos, entre la mélancolie du dandy et un très actuel mal-être, entre des façons éloignées d’utiliser les mots, pour avouer et tromper à la fois la difficulté d’aimer et de ne pas aimer, façons qui semblent soudain très actuelles, mieux, très quotidiennes, malgré leurs tournures datées et leur vocabulaire choisi.

    La lumière, les lumières et les ombres, ont une grande part à la mise en place de ce vertige affectif et sonore. Les extérieurs laiteux, comme pris dans une lumière blanche qui, loin de tout décoratif, invente un espace entre onirisme et trivialité répondent en mineur aux intérieurs, d’une sombre sobriété, qui anéantit les fadaises de la « reconstitution d’époque ». A l’unisson, les corps, ceux des deux personnages principaux mais aussi des autres protagonistes, conquièrent une étrange forme d’existence, à la fois très réelle et fictionnelle, jusque dans l’infilmable scène d’orgie, cérémonial dérisoire tournée sans aucune arrogance envers les situations et ceux qui s’y trouvent confrontés. La gestuelle aussi, très singulière, frôlant le comique parfois (et c’est heureux !), entre chorégraphie, convenances et simplicité.

    Lentement mais sûrement, l’entière légitimité d’être allé chercher l’ancien chanteur de The Libertines pour le rôle s’impose. Une star du rock plutôt destroy est-elle l’équivalent contemporain d’un poète romantique d’il y a 150 ans ? Question bidon, en tout cas superficielle et limitée. Analogie bas de gamme et histoire de l’art tâtasse. Le film s’échappe vite de cette facilité, existe pour lui-même, accueille les harmoniques et les contradictions des personnages, des acteurs, des références. Ça bouge. Plutôt lentement, sinon secrètement, mais de manière vivante.

    Est-ce la présence de Doherty qui détermine l’usage de l’anglais ? Peu importe, ce décalage devient une précieuse ressource du film, l’entraine vers le cœur de ce qui vibre dans cette réalisation où, dans la littéralité même de la reprise de grands passages du livre de Musset, c’est la notion d’adaptation qui s’évanouit. Au point que la seule fausse note est finalement dans le titre : il ne s’agit ici pas plus du 19e que du 21e siècle, pour tout ce que cela pourrait avoir de sociologique ou d’anecdotique. Il s’agit de personnes humaines affrontées aux choix, engagements, renoncements et aveuglements de la vie, il s’agit de désir, de courage et de lâcheté, de lucidité et d’arrangements. Peut-être, sans doute, était-ce déjà ainsi chez Musset, la distance dans le temps et les couches de vernis scolaire l’avaient occulté. Ce film qui littéralement invente son présent en témoigne avec un éclat d’autant plus fort qu’il semble assourdi.
    Jean Michel Frodon.
    http://blog.slate.fr/projection-publique/2012/08/28/confession-dun-enfant-du-siecle
    Myene
    Myene

    20 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    En effet pas terrible !!! On ne peut que le regretter l'intention était là,transposition litteraire fine, décors et enironnement "léchés" mais on sombre dans l'ennui, non par ce que Peter Doherty nous y entraine (Il est plutot crédible dans ce role de tete à claques proche d'Alfred...) mais on ne croit pas une minute à la passion qui serait suscité par Charlotte , elle y est fantomatique mais tout sauf touchante, erreur de casting , petite souris ingrate en costume 19 ème feminissime, ce n'est pas une question esthetique aucun feu ne brule sous cette glace intello on est loin de l'inspiratrice George ! Elle n'est vivante que dans 2 scènes celle ou elle gagne aux cartes et quand elle porte en souriant le haut de forme d'Octave cela fait peu sur 2 heures !
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2012
    On ne patine pas avec l'amour pourrait se dire Musset s'il voyait la version de Confession d'un enfant du siècle, filmée par Sylvie Verheyde, une adaptation anémiée et frelatée où la passion reste dissimulée sous les corsets et la frénésie d'aimer cachée sous les chapeaux hauts-de-forme. Et que dire de la "prestation" de Peter Doherty qui ne quitte jamais son expression boudeuse deux heures durant ? Charlotte Gainsbourg a beau essayer de le titiller, il reste aussi sinistre qu'une matinée brumeuse de novembre. Lui, un dandy débauché ? On ne peut pas dire qu'il mette du coeur à l'ouvrage. Malgré de jolis costumes, le film s'enlise vite dans un no man's land pseudo romantique et les personnages semblent aussi irrésolus que la trame du scénario. La réalisatrice tente d'insuffler quelques grammes de modernité, le texte de Musset, bien que dit en anglais, demeure magnifique mais rien à faire, des bâillements et une somnolence progressive, c'est toute l'émotion que procure cette oeuvre engoncée et amidonnée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 septembre 2012
    Je n'aime pas dire "c'est nul", je dis "j'ai pas aimé" : j'ai trouvé trop trop long sur les scènes sur Mr Doherty que j'ai pas trouvé "comédien", il semblait attendre qu'on lui dise "coupez !", je l'ai trouvé comme paumé, mais pas dans la peau du bon personnage, si toutefois il "jouait un autre rôle que lui-même". J'aime bien Charlotte Gainsbourg et l'ai trouvée bien comme d'hab. L'histoire traîne trop en longueur - deux heures : c'est bien trop long... J'aime bien la photographie du film, les costumes, le bâtiment, ça a sauvé le truc me concernant, mais j'ai failli partir...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 septembre 2012
    Une petite déception, dommage car la reconstitution est parfaite : costumes, décors, ambiance et même le casting (Charlotte Gainsbourg). Pete Doherty en montrant qu'il n'est pas qu'un camé qui fait la une des métiers pour ses frasques nocturnes, est une belle surprise, si si il sait être sobre & habillé proprement et sait même articulé. Mais il manque une sorte de passion, les acteurs ont l'air de s'ennuyer et le spectateur aussi, dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 septembre 2012
    C'est dommage , on ne demande qu à aimer - Si le talent de la réalisatrice est indéniable , si on arrive à se faire à l'idée d'un Musset anglais, et que le texte n'est pas écorché alors qu'est-ce qui cloche ?
    Beaucoup d'ennui , beaucoup de répétition de "je t'aime oui mais pas assez - que faire ? Je t'aime mais je ne te mérite pas . Alors que j' y laisse ma vie...et que je pleure et que je ne sais pas quoi faire de ce tourment... " peu à peu au lieu de l'ivresse du sentiments des deux écrochés , on finit par se retirer, et de plus en plus on s'éloigne de ces personnages qui ont mal aux cheveux en permanence..et qui d'attirants en début de film ne sont plus que ridicules.2 grosses heures plus tard....
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