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lucilla-
60 abonnés
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5,0
Publiée le 19 septembre 2012
"Je ne peux l’aimer, je ne peux en aimer une autre, je ne peux vivre sans aimer". Pour fans de romantisme flamboyant ... Les critiques me promettaient monts et merveilles pour "Camille redouble" et un océan d'ennui pour cette "Confession d'un enfant du siècle" .. euh..C'est très exactement l'inverse qui s'est produit, en ce qui me concerne. J'ai beaucoup aimé cette adaptation de Musset, qui respecte la langue et le style d'Alfred, et offre un Octave parfait en la personne de Pete Doherty J'avoue ne pas comprendre les critiques quasiment toutes négatives sur ce film,certes parfois lent mais très beau et qui excelle à montrer la modernité du texte de Musset, et l'actualité de cette mélancolie d'une "jeunesse assise sur un tas de ruines dans une Europe aux mains des banquiers " L'histoire d'amour, inspirée à Musset par celle qu'il a vécue avec Georges Sand, est portée avec délicatesse par Doherty et Gainsbourg.J'ai vraiment aimé Doherty en dandy libertin malgré lui, pur et désespéré. La BO est excellente http://soundcloud.com/nousdeux-the-band/octave. Les 5 étoiles pour affirmer l'intérêt de ce film .
Le livre de Musset « Confessions d’un enfant du siècle » est une semi-autobiographie de sa relation avec George Sand et une réflexion sur l’amour entre l’idéal des romantiques et les obligatoires déceptions des aventures amoureuses dans la réalité. La lecture en est parfois un peu ardue, mais jamais ennuyeuse. Le film ne pourra pas se targuer de la même remarque, si les dialogues et l’action ne présente pas de difficulté de compréhension pour le spectateur, le film en lui-même est terriblement ennuyeux. Où est la passion dans ce film, où sont les sentiments, jamais aucune énergie, aucune vie ne l’anime et il se déploie pendant presque deux heures avec autant de vitalité qu’une visite dans un musée de figures de cire. La palme de l’insipidité revenant à Peter Doherty qui avec son allure dégingandée ne manifeste jamais la passion qui anime son personnage et qui tout le long du film montre une apparence d’équanimité en contradiction avec les humeurs passionnées de son personnage. Le couple qu’il forme avec Charlotte Gainsbourg n’est pas non plus très crédible, elle faisant trop jeune pour le rôle, lui trop vieux. On s’ennuie donc ferme et au bout d’une heure on est pris d’envie de stopper là avant de s’assoupir. Reste la belle reconstitution de l’époque et une fidélité au roman assez constante. À voir pour découvrir l’œuvre si vous ne voulez pas lire le livre, en gardant en mémoire qu’il est moins ennuyeux que le film. Ah et épargnez vous la version en français qui est un des pire doublage que j'ai eu l'occasion de voir!
ennuyeux, soporiphique, lent, je ne sais pas comment j'ai tenu tout le film, je crois la curiosité pourtant très fan de charlotte je n'ai pas adhéré Pete doherty ma foi a un jeu pas très sincère par contre le choix de celui ci est très bien pour le rôle de beaux costumes, de belles images, une belle photo sont les points positifs de ce film
Certes le texte est excellent , les dialogues qui en découlent plutôt réussis, les décors somptueux et les costumes magnifiques , le traitement de la lumière parfait , mais on est dans le romantisme : je t'aime mais je ne sais pas à quel point ! m'aimes tu autant que tu le dis ? je ne sais pas si je t'aime ou si je crois t'aimer , je t'aime mais je te quitte de trop t'aimer , Adieu , je t'aime , je reviens , mais m 'aimes tu encore ? ......à la fin , tu as juste envie de leur mettre deux tartes à ces andouilles qui s'aiment et se font souffrir ....on peut éviter cette histoire d'un autre temps .
DOWN IN ALBION. L'enfant terrible du rock Pete Doherty s'endort (et nous aussi), dans une nouvelle des malheurs d'Alfred de Musset. Sylvie Verheyde n'arrive pas à imprégné du souffle et de la pop dans ce film soigné mais soporifique.
Histoire tres lente , Je retiendrait plutot le jeu des acteurs , Ch. Gainsbourg , magnifique comme souvent , mais pour moi la revelation c'est Peter Doherty , exelent.
Il n’y a rien à sauver de cette exécrable adaptation de l’œuvre partiellement autobiographique de Musset. Non seulement la mise en scène s’avère poussive et dénuée de toute invention, mais l’esprit du roman est complètement trahi. Les atermoiements d’Octave entre fuite dans la débauche et foi en l’amour sont traités superficiellement et maladroitement alors qu’il s’agit du cœur du sujet. Mais le plus grave vient de la “prestation” ridicule de Peter Doherty, tout sauf un acteur, dont le regard creux et bovin n’égale que l’inexpressivité et l’absence totale de charisme. Comme la caméra s’attarde dans d’interminables gros plans sur la “vedette” du casting, les dégâts s’amplifient au fil des minutes. Dans un film en costumes les images viennent souvent apporter une touche esthétique, mais ici tout se déroule comme dans un tunnel en panne d’éclairage, et le plaisir des yeux n’est même pas au rendez-vous. On pardonnera à Charlotte Gainsbourg son interprétation somnambulique et sans relief, embarquée dans une galère où elle n’avait rien à y faire. En dépit des ambitions et des moyens mobilisés, voici un des grands nanars de l’année.
On ne patine pas avec l'amour pourrait se dire Musset s'il voyait la version de Confession d'un enfant du siècle, filmée par Sylvie Verheyde, une adaptation anémiée et frelatée où la passion reste dissimulée sous les corsets et la frénésie d'aimer cachée sous les chapeaux hauts-de-forme. Et que dire de la "prestation" de Peter Doherty qui ne quitte jamais son expression boudeuse deux heures durant ? Charlotte Gainsbourg a beau essayer de le titiller, il reste aussi sinistre qu'une matinée brumeuse de novembre. Lui, un dandy débauché ? On ne peut pas dire qu'il mette du coeur à l'ouvrage. Malgré de jolis costumes, le film s'enlise vite dans un no man's land pseudo romantique et les personnages semblent aussi irrésolus que la trame du scénario. La réalisatrice tente d'insuffler quelques grammes de modernité, le texte de Musset, bien que dit en anglais, demeure magnifique mais rien à faire, des bâillements et une somnolence progressive, c'est toute l'émotion que procure cette oeuvre engoncée et amidonnée.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 30 septembre 2020
Confession d'un enfant du siècle aurait été un projet ambitieux pour un réalisateur plus chevronné menant un acteur plus chevronné que Peter Doherty. Avec une Charlotte Gainsbourg exaspérante dans son rôle. Mais la littérature romantique française est difficile sans parler de ses adaptations. Les complexités émotionnelles et la prose d'Alfred de Musset sont aussi perdues que les talents de Peter Doherty sont perdus dans le rôle. En effet tout n'est pas perdu après tout. Un syndrome caractérisé par des mouvements involontaires de la tête pourrait être utilisé pour expliquer les gestes étranges et paralysés de Doherty que le public ne serait pas plus satisfait de son jeu d'acteur. Alternativement les dialogues du film pourraient être complètement supprimé et les images utilisées comme vidéo pour l'excellent "Lettre de George Sand à Alfred de Musset" de Céline Dion et tout le monde serait heureux...
En effet pas terrible !!! On ne peut que le regretter l'intention était là,transposition litteraire fine, décors et enironnement "léchés" mais on sombre dans l'ennui, non par ce que Peter Doherty nous y entraine (Il est plutot crédible dans ce role de tete à claques proche d'Alfred...) mais on ne croit pas une minute à la passion qui serait suscité par Charlotte , elle y est fantomatique mais tout sauf touchante, erreur de casting , petite souris ingrate en costume 19 ème feminissime, ce n'est pas une question esthetique aucun feu ne brule sous cette glace intello on est loin de l'inspiratrice George ! Elle n'est vivante que dans 2 scènes celle ou elle gagne aux cartes et quand elle porte en souriant le haut de forme d'Octave cela fait peu sur 2 heures !
Paris, 1830, Octave tente de se consoler de la trahison de sa maîtresse et de tromper son ennui et son dégoût de vivre en errant de fête en débauche. Lorsque la mort de son père l'entraîne en province, il rencontre Brigitte.
Sylvie Verheyde nous avait plus que réjouie en 2008 avec "Stella", film qui nous immergeait dans son enfance. Avec "Confession...", adaptation du roman d'Alfred de Musset, elle nous tient constamment à distance dans une mise en scène répétitive, caméra à l'épaule sans cesse en mouvement, nous montrant les personnages de profil ou de dos, toujours à distance. La musique et la voix off omniprésentes n'aident pas à entrer dans l'humeur du héros. Il faut dire que Pete Doherty (Octave) en fait des tonnes dans le côté sale gosse, dénué d'expression si ce n'est celle de la bouderie. Il rend son personnage excessivement antipathique et sans nuance. Pas un instant on ne croit à une réelle histoire d'amour entre lui et Charlotte Gainsbourg (Brigitte) qui ne s'en sort pourtant pas si mal face à ce partenaire dénué de finesse. Elle m'a sauvé d'un ennui total.
Ce qui est très gênant avec ce film, c'est que l'histoire n'est pas du tout accrocheuse : le scénario est d'une longueur infinie et on a beaucoup de mal à croire à la romance entre Pete Doherty et Charlotte Gainsbourg. Pourtant, la mise en scène de Sylvie Verheyde, qui signe ici son premier film, se montre au début assez prometteuse bien que banale. Adapté d'un roman d'Alfred de Musset, un jeune homme connait l'amour et la tromperie jusqu'à s'abandonner au libertinage. Un jour, il rencontre une veuve avec qui il passe beaucoup de temps, et de l'amitié initiale surgit un sentiment imprévu et incontrôlable, un grand amour interdit à cause de la différence d'âge. Pour un premier grand rôle, on peut dire que Pete Doherty délivre de belles émotions, digne d'un acteur respectable. Il est presque charmant par moment. Moi qui en avait une impression négative (son côté branleur aux dents pourris jouait beaucoup), son interprétation m'a surpris et je pense que la nullité du film n'est pas à remettre sur son dos. La mise en scène de plus en plus soporifique par son manque de prise de risques et ses longueurs inconcevables ainsi que le jeu peu convaincant de Gainsbourg en sont pour beaucoup. Découvert en début d'été, "Bel Ami" avec Robert Pattison, même époque et même genre, était beaucoup divertissant. "Confession d'un enfant du siècle" vise l'originalité par une musique électrique formant un contraste interessant avec le cadre spatio-temporel, au début appréciable, puis par manque de nuances, elle devient rapidement répétitive et stressante. Le duo d'acteur ne fonctionne pas et on a l'impression qu'ils ont du mal à s'accorder même si c'est en quelque sorte l'idée du film. Charlotte Gainsbourg, sortie d'une série de grand rôle, sachant toujours joué la larme facile, interprète un rôle petit par rapport à son talent. On comprend pas trop ce qu'elle fait là et qu'elle n'y croit pas vraiment non plus. Le gros défaut, c'est le scénario très étrange, une fin interminable et des sentiments surjoués et donc pas du tout identifiables. Pourtant, un film de ce genre est rarement mauvais vu tous l'engagement dans les décors et les costumes. Mais là, c'est vraiment nul et on s'en fou en fait...
PAs très emballé au départ... JE me suis laissé convaincre... Et bien je n'aurait peut être pas du^^. Le casting et le jeu de ceux-ci reste bon. Tout comme les décors et les costumes. Mais dés qu'on en vient au coté scénario du film s'est là que c'est autre chose. Là ou le spectateur aurait du trouver de l'émotion, de l'empathie.... en vers les acteurs. Rien ne passe, aucune surprise ni de vrai rebondissement. Cela comment à faire beaucoup; d'autant que ce n'est pas le casting et tout ce qui va avec le décor qui font de cela un film de qualité. Je me suis plus ennuyé qu'autre chose. Dommage, car le thème aurait être mieux abordé (tant dans la profondeur de l'histoire, que des péripéties de la chose). Heureusement que j'ai vu ce film grâce à une invite, mais sinon il ne vaut absolument pas 8e. C'est donc vite vu, mais également vite oublié.
Confession d'un enfant du siècle est une comédie dramatique sur une liaison amoureuse compliquée. Bien servit par Charlotte Gainsbourg qui tient bien son rôle douloureux mais il manque une histoire plus amoureuse, plus savoureuse !