Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 3 septembre 2012
C'est dommage , on ne demande qu à aimer - Si le talent de la réalisatrice est indéniable , si on arrive à se faire à l'idée d'un Musset anglais, et que le texte n'est pas écorché alors qu'est-ce qui cloche ? Beaucoup d'ennui , beaucoup de répétition de "je t'aime oui mais pas assez - que faire ? Je t'aime mais je ne te mérite pas . Alors que j' y laisse ma vie...et que je pleure et que je ne sais pas quoi faire de ce tourment... " peu à peu au lieu de l'ivresse du sentiments des deux écrochés , on finit par se retirer, et de plus en plus on s'éloigne de ces personnages qui ont mal aux cheveux en permanence..et qui d'attirants en début de film ne sont plus que ridicules.2 grosses heures plus tard....
Long et ennuyeux :p 2h c'est BEAUCOUP trop long pour ce type de films et surtout je ne vois aucune raison qui puisse justifier une telle longueur de film. Ils auraient dû enlever 30 minutes et ce serait déjà mieux. Il ne se passe quasiment rien, on s'ennuie, les acteurs eux mêmes s'ennuient --' 1,5 étoiles parce que la musique est bien, que c'est assez bien réalisé et pour Peter Doherty qui apporte la touche de modernité au film (mais il est pas exceptionnel non plus, en plus il est un peu bouboule niveau poids) Charlotte Gainsbourg est une bonne actrice et l'a déjà prouvé à maintes reprises, mais là elle dégage rien du tout, on partage avec elle son ennui ... N'allez pas le voir, à part si vous avez du mal à dormir ^^
Décidément nos grands auteurs du 19° ne sont pas à la fête au cinéma. Après Maupassant massacré par le vampire en carton pâte, c'est au tour de Musset d'être passé à la moulinette par Peter la seringue. Ce film est interminable et d'une langueur égale au cours de la Loire par temps de canicule. Peu de dialogues, des scènes redondantes et une voix off omnprésente. Malgré deux assoupissements, je n'ai eu aucun mal à recoller à l'action. Quand aux personnages de la vieille tante et de M. Smith, ils ne sont là que pour compléter le mobilier.
Un grand bravo !Film réussi! C'est exactement la période d'Alfred de MUSSET et des Romantiques! Dommage qu'il n'y ait pas eu une autre actrice que C.Gainsbourg!Son visage manque de grâce et de féminité. Cependant elle joue assez bien. Pour le reste,l'éclairage,les costumes,les dialogues,la musique:un régal! Du très beau parler:l'élégance,le raffinement,la distinction,l' aristocratie:magnifiquement retransmis!.Pas une seule parole vulgaire! (comme on le constate dans de nombreux films );On pense à Lamartine,Chateaubriand,Hugo...C'est le contraire de la république d'aujourd'hui,je dirais... Le mal du siècle envahissait la jeunesse à l'époque de Musset:revendiquant le libertinage,ils recherchaient l'amour en fait!Ils étaient blasés,déphasés,n'ayant plus de repères,méprisant la morale.
Je me demandais ce que Sylvie Verheyde allait faire du trublion de la pop anglaise. L’idée en tout cas de lui faire incarner la figure du poète romantique était sacrément aguichante. Le pari est remporté haut la main. "Confession d’un enfant du siècle" est absolument captivant et, en marge de l’intrigue, se regarde aussi comme un documentaire sur la façon dont Pete Doherty investit le personnage, le vampirise même. Scotchant.
Une adaptation est avant tout interprétation. Il n'y a pas à avoir de contresens dans l'interprétation d'une œuvre dans la mesure où c'est un regard que l'on porte sur l’œuvre, on en a donc saisi les moindres fibres. Cela se voit dans les nombreuses adaptations de Mme Bovary par exemple, on peut regretter que l'adaptation ne respecte pas le format de l’œuvre, mais on ne peut que saluer l'audace et l'initiative créatrice du réalisateur. Dans le cas de la Confession d'un enfant du siècle, c'est édulcorer un pan de notre littérature, c'est mêler les exigences du box-office et de l'audience à l'art, c'est aller à l'encontre de ce que pensait Musset lui-même. Il est regrettable que Mme Verheyde fasse une telle injure à Musset, la Confession d'un enfant du siècle, c'est avant tout une œuvre autobiographie, c'est romancer la vie d'un des grands poètes et dramaturges de la littérature française. Ici, il ne s'agit que d'un massacre qui ne mérite pas de porter le nom d'un tel chef-d’œuvre.
Honnêtement cela ne m'arrive quasiment jamais car même quand le film est pourri je me force à regarder jusqu'au bout mais là c'était au dessus de mes forces. Le film n'avance pas et l'atmosphère du film est bizarre. Pour le fin du film, je ne peux pas vous dire ! ;)
Que de malentendus autour de ce film. Oui, c'est un film romantique, mais romantique comme le romantisme qui nous vient du 18e siècle, le romantisme tel que Musset l'entendait, et non pas le romantisme moderne des bluettes. Oui, c'est un film sur la passion, mais la vraie passion, "je souffre", celle du déchirement d'un amour qui ne sait pas vivre, et non la passion démonstrative où l'on se dispute en hurlant. Oui, c'est un film rock, mais pas comme on l'imagine, avec un montage rapide sur une musique anachronique, à la Sofa Coppola. C'est un film rock car c'est un film qui va contre son époque, qui se rebelle contre l'esprit de son temps. Un film qui prend le temps justement, ce que certains appelent la lenteur, j'appelle ça une temporalité qui laisse les sentiments, les hésitations et les déchirements prendre toute leur place, et du coup on les vit en temps réel, et l'émotion qui nous étreint n'est pas factice, on la prend de plein fouet. Un film rare, et magnifique.
Ce film, adaptation du livre de Musset « Confessions d’un enfant du siècle » est une semi-autobiographie de sa relation avec George Sand. Par conséquent : dialogues très littéraires très beaux, poétiques et romanesques, réflexions et répliques très véridiques sur l’amour entre l'idéal romantique, le badinage, la fascination, la frivolité, l'excitation, la dévotion, l'admiration et la passion des début, le désir et...les poisons inévitables, jalousie, envie, doute, possessivité, peur, dépendance etc...c'est beau (pour le public féminin surtout à mon avis)! mais aussi très lent, soulant, déprimant, contemplatif et mou. Film à ne surtout pas regarder en pleine rupture ou après, à méditer pendant et après projection si on en a la force et l'envie hein! J'ai été agréablement surprise par la performance de Doherty qui est meilleur chanteur qu'acteur cela dit.
Un très beau film où la jeunesse désabusée du 19e siècle n'est finalement pas si éloignée de celle du 21e siècle. Les dialogues sont juste et beaux. Il y a cependant 3 bémols à ce film qui font passer la note de 4 à 3 étoiles : Les plans de la réalisatrice qui ne sait manifestement pas tenir une caméra correctement ; Charlotte Gainsbourg et sa mine agaçante servie par son accent très frenchie ; Pete Doherty qui reste... Pete Doherty. Sa démarche nonchalante de rockstar casse le personnage d'Octave et ses tatouages apparaissent à travers la chemise blanche de son costume. Bref, ce film aurait pu être un chef d’œuvre avec d'autres acteurs.
Une belle sensibilité, comme dans le précédent film de la réalisatrice, Stella, l'émotion est retenue mais puissante. La caméra à l'épaule est un choix de réalisation qui fonctionne à plein pour nous plonger dans les tumultes du siècle et de la relation entre Octave et Brigitte. Et étrangement c'est un personnage secondaire qui m'a le plus touchée: le personnage de l'ami d'Octave, beau personnage tragique, très bien interprêté. A voir sans hésiter.
Quel ennui, quel vide... Des jérémiades à n'en plus finir... c'est ça la passion? On dirait plutôt deux gosses capricieux qui, ne savent pas ce qu'ils veulent et qui alignent les bouderies. Je l'ai vu en entier par curiosité, surtout pour voir Pete Doherty en comédien. Eh bien ça mérite 5-10min, pour assouvir sa curiosité seulement!
Le film est sans doute trop long. Sylvie Verheyde aurait gagné à être moins fidèle au roman et à tailler dans la fin, ces scènes où la souffrance des personnages n’en finit pas de se mordre la queue. On sort de la salle avec ce regret, Confession d’un enfant du siècle aurait pu être un très grand film. N’empêche, on se surprend quelques heures plus tard à être encore habité par l’histoire d’Octave et Brigitte et par la partition très fine de Peter Doherty et Charlotte Gainsbourg. Pour elle, il n’y a pas de surprise, on connaît son talent, mais elle montre ici une vulnérabilité que je ne lui avais encore jamais vu. Pour Doherthy, c’est une révélation : il incarne Octave avec une justesse et une force assez stupéfiantes. Sans jeu de mot.
Retrouver la langue de Musset au cinéma, quel plaisir ! Même en anglais, le texte est magnifique, et le film est à l'avenant. Les comédiens se fondent dans leurs personnages et leur histoire d'amour compliquée prend une ampleur bouleversante. Il y avait longtemps que je n'avais vu un film français aussi audacieux et réussi.
Grande sensibilité, de très beaux textes, narrés en grande partie par cette voix douce et rauque à l'accent résolument bien anglais du Doherty. Celui-ci m'a surpris, par un jeu franchement délicat, bien que le personnage ait été créé pour son allure perdue, sa gueule arrachée, cet homme ayant lui-même connu tous les excès. +1 pour les costumes superbes et qui lui vont parfaitement. Bref, ce cher Pete Doherty garde son charisme inégalable.. On y regrette probablement le manque de passion fiévreuse et charnelle, le registre de l'homme déchiré étant largement exploité. Charlotte Gainsbourg est excellente, bien qu'elle manque un peu de sensualité elle aussi. Ceux qui s'y sont ennuyés n'ont pas compris le film.