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Un visiteur
2,5
Publiée le 3 septembre 2012
Une petite déception, dommage car la reconstitution est parfaite : costumes, décors, ambiance et même le casting (Charlotte Gainsbourg). Pete Doherty en montrant qu'il n'est pas qu'un camé qui fait la une des métiers pour ses frasques nocturnes, est une belle surprise, si si il sait être sobre & habillé proprement et sait même articulé. Mais il manque une sorte de passion, les acteurs ont l'air de s'ennuyer et le spectateur aussi, dommage !
Adaptation ou non, la réalisatrice Sylvie Verheyde est passée à côté de son objectif en proposant un long métrage ennuyeux et avec peu d’intérêt. On a du mal à être convaincu par le jeu de Peter Doherty qui n’a fait que jouer la débauche qu’il connait si bien, mais à une autre époque. Quant à Charlotte Gainsbourg, son rôle de veuve éplorée est assez vite exaspérant. Malgré une jolie mélodie et de beaux décors, le temps passe et le spectateur trépasse.
ennui ennui ennui, Dieu que c'est lent et long. L'oeuvre de Musset n'est peut-être pas passionnante mais le film est alors très fidèle. Doherty n'a pas beaucoup à se forcer pour jouer un dépravé libertin; il le fait pas mal ; Charlotte Gainsbourg joue très bien. Je n'ai pas trouvé cela bien filmé, la caméra part souvent dans tous les sens au début et c'est désagréable.
Adaptation plutôt fidèle du roman éponyme, Confession d'un enfant du siècle malgré des dialogues savoureux et une ambiance bien retrouvée peine à trouver son juste milieu et subit les nombreuses fautes de goût de son réalisateur...
Agacé de voir avec quelle facilité, la critique peut "descendre" un film.... J'avais beaucoup aimé "Stella" (très différent) de la même réalisatrice. Cette fois je mets 3 avec un avis mitigé... Je n'ai pas lu Musset mais je trouve le film "romanesque et d'époque" et en même temps "moderne". L'alternance, entre la lumière blafarde des scènes de débauche parisiennes, éclairées aux bougies et les superbes paysages paisibles de la "mise au vert" provinciale sont explicites et significatives... Le film est plein de sensibilité et il suffit à Peter Doherty d'apparaître, pour occuper l'écran; sorte de Dandy désabusé qui ne croit plus à rien, avec toujours ce soupçon de perversité.... Charlotte Gainsbourg joue dans un style plus dépouillé et on ressent les émotions refoulées de la jeune veuve... Bref deux beaux personnages.... La critique télérama: "des décors laids et poussiéreux" me semble un peu gratuite; au contraire on peut penser que l'authenticité a été souhaitée et qu'on est là, dans la classe moyenne et non dans le luxe des Grands ? Malgré ces aspects positifs, je reproche un manque d'originalité dans le traitement (ex: le Marie-Antoinette de S.Coppola) et quelques longueurs; on peut frôler l'ennui.
Sylvie Verheyde nous avait délivré un charmant petit film il y quatre ans ( qui avait permis à Benjamin Biolay de se faire remarquer ), ici le roman de Musset qui évoque son amour pour George Sand est retranscrit de manière grandiloquente et en langue anglaise ( !!) avec une Charlotte Gainsbourg égale à elle même et un Pete Doherty que certains trouveront formidable et d'autres agaçant voire nul . De belles images avec des éclairages à la Kubrick mais ce film est trop long pour le peu qu'il transmet , il y manque l'émotion qu'on attend de cette relation mythique , bref c'est ennuyeux ou comme dirait Octave " boring"
Quand on lit les critiques, c'est "ennui, ennui, ennui". Mais qui sont ces gens et qui les a désignés comme juges de la qualité cinématographique ? Triste état de la critique française dont Confession d'un enfant du Siècle est la victime. Peut-être le film ne mérite-t-il pas les 5 étoiles du chef d'oeuvre que je lui accorde (peut-être 4 étoiles auraient-elles suffi), mais il faut contre-balancer les critiques injustes du film. Doherty et Gainsbourg sont très bons dans deux registres différents, et ils se complètent bien. La langue de Musset est parfaitement retranscrite en anglais, et la reconstitution historique modeste ne prend jamais le dessus sur ce que le film raconte, le spleen d'une génération perdue. Je plains ceux qui ressentent de l'ennui, ils passent à côté d'un film bouleversant.
Quel beau film et quel beau texte! J'y suis allé plein d'appréhensions et j'avais tort. C'est une ballade dans le XIXème siècle que nous propose Sylvie Verheyde, une lente ballade pendant laquelle nous accompagnons des êtres perdus, emplis d'absolu et de mélancolie. Dans cette époque de désillusion, le bouillonnement de vie qui les dévore, trop intense, n'aboutit qu'à la frustration et au désenchantement. Le romantisme est en germe et la réalisatrice retranscrit magistralement cette période de flottement où le temps semble s'être arrêté pour cette jeunesse du XIXème. Pete Doherty est très crédible, ce rôle de rêveur libertin lui va à merveille. Charlotte Gainsbourg est démente, dans ce rôle de femme multiple. Les autres rôles s'en sortent très bien aussi. Les décors et les costumes sont splendides. Il y a en plus, dans ce film, des séquences magnifiques, qui vous mettent dans un état de plénitude que l'on voit rarement au cinéma et qu'il faut vraiment découvrir. Bref, j'ai aimé "Confession d'un enfant du siècle" dès le premier plan. C'est une oeuvre poétique, qui nous donne à voir la décadence de cette génération perdue, égocentrique et insolente. Ce film demande d'accepter de se laisser porter par le rythme de cette histoire qui prend son temps et qui pourtant est emplie de passions, de cris et de douleurs. Si vous vous laissez portez, la ballade sera, à coup sur, envoutante.
L'histoire d'une passion en plein spleen romantique. Mais comme souvent, les passions sont hermétiques à tout autre que leurs acteurs. C'est ici le cas. On ne comprend pas les atermoiements et les interrogations des amants. Et le film s'en ressent, le temps passe lentement. Les costumes et la lumière sont beaux, mais cela ne suffit pas. D'autant que les plans courts et la caméra subjective (à l'épaule) sont plutôt pénibles.
Il faut admirer l'effort employé à restituer l'ambiance du "mal du siècle" qui règne au début du XIXème siècle, une sorte de spleen mélancolique qui contamine une jeunesse qui ne croit plus en rien, une jeunesse qui navigue entre deux eaux, entre deux régimes, entre deux temps, une jeunesse qui n'a plus de repères ni de limites. Cette jeunesse se constitue alors en force de réalité et de rupture, avec René comme charte littéraire de ce mal du siècle. On reconnaît la plume aiguisée d'Alfred de Musset (malgré l'anglais ...) lors de ces mises en scène de l'ennui, de la satisfaction, de l'impuissance, de la complaisance narcissique ou encore des sentiments de frustration et d'incompréhension. Néanmoins, cette "vague des passions" comme l'appelle Chateaubriand ne passe absolument pas à l'écran. Nous nous ennuyons également et n'avons qu'une hâte : que le film - interminable - se termine. L'histoire entre les deux personnages principaux lasse très rapidement : Peter Doherty joue son propre rôle d'une autre époque et ferait mieux de rester à la chanson (et encore). Mention spéciale à Guillaume Gallienne : c'est l'étonnement même de le voir dans ce film qui nous permet de nous échapper, un temps seulement, de la lassitude ressentie.
Ce n'est que son premier film, mais Pete Doherty cabotine déjà. Il fait du Pete Doherty. L'idée n'était pourtant pas inintéressante, mais ça tombe à l'eau. Attention, il ne joue pas de manière désastreuse, contrairement à Charlotte Gainsbourg dont c'est la marque de fabrique. Il a un certain potentiel, ce rôle était simplement trop ambitieux. Au final c'est lui l'acteur le plus doué du film. Lily Cole prouve qu'elle est incapable de faire preuve du moindre talent lorsqu'elle ne s'exhibe pas. Alors certes, visuellement c'est pas dégueulasse. On peut dire que c'est une belle reconstitution. Mais qu'est-ce que chiant... Malgré un casting de stars, de belles images et du sexe à gogo, on s'emmerde. Un film pour ados, comme le prouve toutes les critiques de groupies dégénérées qui se pâment sur l'aspect soi-disant “rock” du film.
Un film magnifique, fin, tout est d'une justesse et d'une grande précision. Les acteurs sont excellents, rien n'est surjoué, tout est évoqué. Cependant on sent sourdre la tristesse, la joie, parfois l'espièglerie mais aussi la méchanceté ou bien l'ennui. Et c'est ce qui heurte. Les sentiments sont vrais et touche une part de nous que l'on ne croyait pas pouvoir être atteinte par un film. J'ai été réellement triste, puis heureux. Ils s'aiment et n'arrivent pas a s'aimer. Et cette histoire qui a première vue pourrait paraitre insignifiante nous apparait être vitale. Ce n'est pas une simple amourette, c'est une vie ou plutôt deux vies qui luttent pour aimer et être aimer ou tout simplement pour vivre. Des costumes et des décors sobres et exquis. Un image et une lumière sublime, on pourrait même sentir l'odeur du matin ou de la nature sous la neige. Une réalisation délicieuse mais pleine de sens, qui prend son temps mais qui fait bien de le prendre. Une musique enivrante, toujours a point nommé. Tout cela enveloppé et enveloppant la prose de Musset, présente, puissante mais qui sait se faire oublier quand il le faut. Un hymne a l'amour en finesse, sans fioritures, sans culculteries. Une leçon de vie, de vérité. Ce film est incisif, instructif, sans âge.